Cuma Yonne œnologie
Filtrer et mettre en bouteille
La Cuma Yonne œnologie propose à ses adhérents, généralement des petits domaines, du matériel de filtration et de mise en bouteille adapté et récent.
Dès 1985, le besoin d’investir en commun dans des machines pour filtrer le vin et mettre en bouteille s’est fait ressentir par des viticulteurs. La Cuma Yonne œnologie est née. Aux débuts de l’aventure, le matériel passait de domaine en domaine. La complexité et la spécificité des machines, surtout du filtre, ont conduit les administrateurs de la Cuma à embaucher un salarié au début des années quatre-vingt-dix. Ainsi, le matériel est transporté et géré par une personne qui le maîtrise entièrement. C’est aujourd’hui Patrice Eynard, œnologue ayant travaillé dans le négoce de vin, qui est en charge de la gestion complète des machines et du planning, jusqu’à son départ en retraite prévu dans un an. De mars jusqu’aux vendanges, le salarié gère les multiples demandes de façon à satisfaire tout le monde. Les 6 mois restants, des filtrations et mises en bouteilles plus ponctuelles se font. «Je m’adapte, et surtout je planifie à l’avance, comme ça, c’est plus facile pour tout le monde». Patrice amène le matériel et s’occupe de le faire fonctionner correctement, mais l’adhérent reste maître de son vin et des décisions, comme le type de filtration. Il est responsable de l’opération qui se déroule dans son domaine, et se doit d’avoir réalisé les préparations nécessaires. Pour la mise en bouteille notamment, une équipe de trois personnes doit être réunie par le viticulteur pour le bon déroulement du chantier.
Des chantiers rentables et efficaces
Quant au coût, il revient à 70 €/heure pour l’utilisation de chacune des deux machines. À cela s’ajoute l’adhésion à la Cuma et le forfait déplacement de 40 €, indépendant du nombre de kilomètres parcourus. Tout le département peut donc profiter de ce service, d’autant plus que les véhicules sont adaptés aux rues étroites des petits villages. La machine de filtration de 4,5 m2 de surface filtrante réalise 40 à 45 hl à l’heure. Elle filtre entre 10 000 et 14 000 hL de vin, en année normale. L’embouteilleuse, quant à elle, a une cadence de 1 700 bouteilles à l’heure, temps de préparation compris. La Cuma comptabilise 1 à 1,3 millions de cols en année classique.
La Cuma aux deux machines et deux camionnettes de transport compte aujourd’hui 90 adhérents, principalement des petits domaines pour lesquels l’achat de matériel efficace serait peu rentable. Denis Gabrielle, le président de la Cuma est convaincu par l’utilité du système : « J’ai un petit domaine de 9 ha et je fais trois mises en bouteille dans l’année, ce ne serait pas rentable d’avoir sa machine et de la remplacer régulièrement vers un modèle plus récent et efficace… Avec la Cuma, on a accès à des machines à la pointe, et on décide ensemble, au sein du bureau, des modèles qui nous intéressent. On soumet les idées en assemblée générale à tous les adhérents pour que la machine corresponde au mieux à chacun ». Les adhérents ont d’ailleurs fait émerger le besoin d’une rinceuse à bouteille, projet en cours de réflexion pour cette Cuma… qui commence à avoir de la bouteille !
Pour toute information : Denis Gabrielle - 06 86 40 28 50
Des chantiers rentables et efficaces
Quant au coût, il revient à 70 €/heure pour l’utilisation de chacune des deux machines. À cela s’ajoute l’adhésion à la Cuma et le forfait déplacement de 40 €, indépendant du nombre de kilomètres parcourus. Tout le département peut donc profiter de ce service, d’autant plus que les véhicules sont adaptés aux rues étroites des petits villages. La machine de filtration de 4,5 m2 de surface filtrante réalise 40 à 45 hl à l’heure. Elle filtre entre 10 000 et 14 000 hL de vin, en année normale. L’embouteilleuse, quant à elle, a une cadence de 1 700 bouteilles à l’heure, temps de préparation compris. La Cuma comptabilise 1 à 1,3 millions de cols en année classique.
La Cuma aux deux machines et deux camionnettes de transport compte aujourd’hui 90 adhérents, principalement des petits domaines pour lesquels l’achat de matériel efficace serait peu rentable. Denis Gabrielle, le président de la Cuma est convaincu par l’utilité du système : « J’ai un petit domaine de 9 ha et je fais trois mises en bouteille dans l’année, ce ne serait pas rentable d’avoir sa machine et de la remplacer régulièrement vers un modèle plus récent et efficace… Avec la Cuma, on a accès à des machines à la pointe, et on décide ensemble, au sein du bureau, des modèles qui nous intéressent. On soumet les idées en assemblée générale à tous les adhérents pour que la machine corresponde au mieux à chacun ». Les adhérents ont d’ailleurs fait émerger le besoin d’une rinceuse à bouteille, projet en cours de réflexion pour cette Cuma… qui commence à avoir de la bouteille !
Pour toute information : Denis Gabrielle - 06 86 40 28 50