Productions végétales
Feu vert pour la moutarde
Les conditions sont favorables pour assister à une belle récolte de moutarde.
L’impact du gel et les destructions de limaces de l’hiver seraient presque oubliés aujourd’hui. «Environ 800 hectares de moutarde ont dû être re-semés après l’hiver. C’est important, mais les champs concernés se sont très bien comportés depuis et semblent prometteurs aujourd’hui, à l’image des parcelles d’hiver» relève Fabrice Genin, président de l’Association des producteurs de graines de moutarde de Bourgogne (APGMB). Toutes les conditions semblent aujourd’hui réunies pour assister à une belle récolte de moutarde de Bourgogne. Celle-ci pourrait être en mesure de faire oublier, ne serait-ce qu’en partie, la désastreuse campagne de 2016. «Nous avions accusé une baisse de production de l’ordre de 40%, pour descendre pour la première fois sous la barre des 12q/ha. Nous sommes plutôt habitués à un rendement moyen de 16q/ha, c’était du jamais vu pour la filière» a rappelé Fabrice Genin lors de l’assemblée générale de l’APGMB, suivie par plus de 80 exploitants à Saulon-la-Chapelle.
10 000 tonnes en commande
Le sec puis les basses températures du printemps dernier ne semblent pas avoir affecté le développement des plantes ni celui de leur appareil de reproduction. «Nous n’avons pas relevé de pression maladies importante, ni même de présence d’insectes en grande quantité. Tous ces éléments cumulés, nous nous dirigeons vers une belle récolte de moutarde si tout continue dans ce sens» assure Fabrice Genin. Celui-ci espère que l’APGMB sera en mesure de répondre de satisfaire à nouveau la commande des industriels : «nos résultats avaient contraint les industriels à s’approvisionner davantage ailleurs et notamment au Canada pour combler notre manque de production. Cette année, ces mêmes industriels continuent de nous faire confiance et ont même augmenté leur commande. Celle-ci approche les 10 000 tonnes cette année, pour une hausse de près de 10% par rapport à 2016». Les surfaces dédiées à la moutarde (6 000 hectares) et le nombre de producteurs (350) ont également augmenté cette année. Les négociations sur les prix -indexés sur ceux du colza et sur les coûts de production- sont actuellement en cours avec les industriels mais un minimum de 810€/t est d’ores et déjà garanti pour les producteurs.
10 000 tonnes en commande
Le sec puis les basses températures du printemps dernier ne semblent pas avoir affecté le développement des plantes ni celui de leur appareil de reproduction. «Nous n’avons pas relevé de pression maladies importante, ni même de présence d’insectes en grande quantité. Tous ces éléments cumulés, nous nous dirigeons vers une belle récolte de moutarde si tout continue dans ce sens» assure Fabrice Genin. Celui-ci espère que l’APGMB sera en mesure de répondre de satisfaire à nouveau la commande des industriels : «nos résultats avaient contraint les industriels à s’approvisionner davantage ailleurs et notamment au Canada pour combler notre manque de production. Cette année, ces mêmes industriels continuent de nous faire confiance et ont même augmenté leur commande. Celle-ci approche les 10 000 tonnes cette année, pour une hausse de près de 10% par rapport à 2016». Les surfaces dédiées à la moutarde (6 000 hectares) et le nombre de producteurs (350) ont également augmenté cette année. Les négociations sur les prix -indexés sur ceux du colza et sur les coûts de production- sont actuellement en cours avec les industriels mais un minimum de 810€/t est d’ores et déjà garanti pour les producteurs.
Présence d’Unilever
Deux représentants d’Unilever étaient présents à cette assemblée générale et sont intervenus sur différents sujets : stratégie du groupe sur le cahier des charges développement durable, positionnement de la marque Maille vis-à-vis de la production, contraintes liées à la qualité des graines pour réaliser la pâte de moutarde.... «La présence d’un industriel à notre assemblée montre le lien fort que nous avons avec eux. Il est important que chaque acteur de la filière comprenne les enjeux des autres partenaires» souligne Fabrice Genin, qui a profité de cette assemblée pour saluer l’appui technique de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or tout au long de l’année, en particulier celui de Laure Ohleyer et Jérome Gervais.