Récolte d’herbe
Feu vert dans les prés
Trois éleveurs du canton d’Arnay-le-Duc abordent sereinement la fauche de leurs prairies.
Rien à voir avec 2014. «C’est même une première depuis quatre ans, après le sec de 2012 et l’eau de 2013» signale Édouard Bénayas, conseiller à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, qui prévoit «enfin» le retour à une année normale. Le printemps très favorable génère un bel optimisme chez les éleveurs, à l’heure où l’enrubannage et l’ensilage ont débuté. Daniel Jarlot, à Maligny, souligne des conditions météorologiques «presque parfaites». «Quoiqu’il arrive, ça sera mieux que l’an passé, et de très loin. Au 1er avril, je n’avais jamais vu autant d’herbe cumulée à une aussi bonne portance. Il n’y a eu aucun gaspillage. La mise à l’herbe s’est très bien effectuée, aucun dégât dû au piétinement n’est à déplorer. En 2014, année très sèche, c’était très décevant, avec par exemple 20% de récolte dans des prés déprimés. Je me rappelle avoir fait trois bottes dans une parcelle de 4 hectares... Ce ne sera pas le cas cette
fois-ci !»
Adaptations suite à 2014
Fabrice Diolot dresse les mêmes conclusions à Viévy et s’attend à une «très bonne» année en fourrages. Son enrubannage de ray-grass vient de débuter, le foin prendra le relai autour du 15 juin suivant l’évolution de la météo : «Je fais du ray-grass avec du trèfle sur cinq hectares depuis cette année, c’est une première pour moi. Le ray-grass sauve souvent la mise lors d’une année sèche. Cette fois, ça devrait facilement passer, mais suite aux aléas de l’an passé, j’avais voulu assurer du rendement. Heureusement que la mise à l’herbe s’est déroulée tôt et dans de bonnes conditions car je n’avais quasiment plus de bottes en stocks». Comme les deux éleveurs précédemment cités, Rémy Bélorgey a connu des rendements médiocres l’an passé en fourrages. L’habitant de Dracy-Chalas avait «sauvé la mise» grâce au regain de la fin du mois d’août et se réjouit lui aussi d’un retour à la normale : «C’était la première fois que je faisais du regain et j’avais été étonné du résultat. La moitié de ma perte en foin avait été rattrapée grâce à un été pluvieux, le rendement était supérieur à celui de la première coupe. Si je ferai un peu de stocks cette année ? Ce serait bien mais il faut déjà voir le résultat, on ne peut pas savoir à l’avance. Il faut que l’année soit vraiment bonne, car se constituer du stock devient difficile avec des prés de plus en plus chargés. Pour ma part, je faucherai une surface un peu plus importante en mettant des vaches de réforme dans une plus petite parcelle. J’essaierai de gagner quelques bottes en plus, mais dans tous les cas, ce ne sera pas énorme».
fois-ci !»
Adaptations suite à 2014
Fabrice Diolot dresse les mêmes conclusions à Viévy et s’attend à une «très bonne» année en fourrages. Son enrubannage de ray-grass vient de débuter, le foin prendra le relai autour du 15 juin suivant l’évolution de la météo : «Je fais du ray-grass avec du trèfle sur cinq hectares depuis cette année, c’est une première pour moi. Le ray-grass sauve souvent la mise lors d’une année sèche. Cette fois, ça devrait facilement passer, mais suite aux aléas de l’an passé, j’avais voulu assurer du rendement. Heureusement que la mise à l’herbe s’est déroulée tôt et dans de bonnes conditions car je n’avais quasiment plus de bottes en stocks». Comme les deux éleveurs précédemment cités, Rémy Bélorgey a connu des rendements médiocres l’an passé en fourrages. L’habitant de Dracy-Chalas avait «sauvé la mise» grâce au regain de la fin du mois d’août et se réjouit lui aussi d’un retour à la normale : «C’était la première fois que je faisais du regain et j’avais été étonné du résultat. La moitié de ma perte en foin avait été rattrapée grâce à un été pluvieux, le rendement était supérieur à celui de la première coupe. Si je ferai un peu de stocks cette année ? Ce serait bien mais il faut déjà voir le résultat, on ne peut pas savoir à l’avance. Il faut que l’année soit vraiment bonne, car se constituer du stock devient difficile avec des prés de plus en plus chargés. Pour ma part, je faucherai une surface un peu plus importante en mettant des vaches de réforme dans une plus petite parcelle. J’essaierai de gagner quelques bottes en plus, mais dans tous les cas, ce ne sera pas énorme».