Élevage
Fête du Charolais, coup d’envoi imminent
Le comice agricole de Saulieu est fin prêt pour son grand événement des
18, 19 et 20 août.
18, 19 et 20 août.

Environ 170 bovins sont inscrits à la prochaine Fête du Charolais : cet effectif est quasiment identique à celui des précédentes éditions. Le gros pic des inscriptions est intervenu la semaine dernière, après la fin des moissons et l’arrivée d’une nouvelle perturbation météorologique. Le président Jean-Michel Cap et le responsable du concours bovin Michel Bureau se réjouissent d’une telle participation : «Des arrêts et des départs en retraite sont compensés tous les ans par l’arrivée de nouveaux exposants présentant une ou deux bonnes bêtes. Venir à Saulieu est l’occasion de mieux valoriser ses animaux. Environ 95% des bovins sont généralement vendus, une seule bête n’avait pas trouvé preneur l’an passé». Les ovins seront également nombreux à l’Espace Jean-Bertin comme le décrivent les organisateurs : «entre 40 et 45 lots d’agneaux sont inscrits. Ce concours de boucherie se porte toujours très bien lui aussi, l’effet foire est considérable pour le commerce. Les plus-values réalisées par rapport aux ventes en ferme sont même plus importantes, en pourcentage, que celles enregistrées chez les bovins».
De grands habitués
Francis et Laurent Michot font partie des éleveurs qui amèneront le plus de bovins le week-end prochain. Avec la bagatelle de dix bêtes (une vache, deux culardes non naisseur et sept génisses), le Gaec de Cherchilly basé à Marcheseuil aura le troisième effectif le plus important du concours après le Gaec Loiseau de Meilly-sur-Rouvres (13 animaux) et le Gaec Brazey de Saint-Sernin-du Plain (11). «Nous participons à la Fête du Charolais depuis 30 ans et avons l’habitude d’amener entre huit et dix bêtes ces dernières éditions» indiquent Francis et Laurent Michot. En plus de partager un moment convivial 100% élevage, les deux frères se déplaceront avec l’espoir de décrocher plusieurs plaques pour la boucherie Billard de Saulieu : «nous lui fournissons entre 20 et 25 bêtes chaque année. Une plaque est importante pour la commercialisation de la viande, elle représente un gage de qualité et apporte une information supplémentaire au consommateur». Une participation au concours sédélocien est aussi et surtout l’occasion d’obtenir une marge intéressante pour la viande de qualité produite sur la ferme. «Une plus-value de 30% est généralement constatée pour les prix les plus importants» fait remarquer Michel Bureau. Les acheteurs sont d’ailleurs attendus en nombre cette année : le comice agricole a renforcé les liens avec les professionnels de la boucherie en multipliant les invitations et en organisant un moment convivial spécifique le samedi midi.
De grands habitués
Francis et Laurent Michot font partie des éleveurs qui amèneront le plus de bovins le week-end prochain. Avec la bagatelle de dix bêtes (une vache, deux culardes non naisseur et sept génisses), le Gaec de Cherchilly basé à Marcheseuil aura le troisième effectif le plus important du concours après le Gaec Loiseau de Meilly-sur-Rouvres (13 animaux) et le Gaec Brazey de Saint-Sernin-du Plain (11). «Nous participons à la Fête du Charolais depuis 30 ans et avons l’habitude d’amener entre huit et dix bêtes ces dernières éditions» indiquent Francis et Laurent Michot. En plus de partager un moment convivial 100% élevage, les deux frères se déplaceront avec l’espoir de décrocher plusieurs plaques pour la boucherie Billard de Saulieu : «nous lui fournissons entre 20 et 25 bêtes chaque année. Une plaque est importante pour la commercialisation de la viande, elle représente un gage de qualité et apporte une information supplémentaire au consommateur». Une participation au concours sédélocien est aussi et surtout l’occasion d’obtenir une marge intéressante pour la viande de qualité produite sur la ferme. «Une plus-value de 30% est généralement constatée pour les prix les plus importants» fait remarquer Michel Bureau. Les acheteurs sont d’ailleurs attendus en nombre cette année : le comice agricole a renforcé les liens avec les professionnels de la boucherie en multipliant les invitations et en organisant un moment convivial spécifique le samedi midi.
Contexte tendu, concours bienvenu
Le Gaec de Cherchilly compte actuellement 550 bêtes pour environ 175 vêlages annuels dans son troupeau charolais. Toutes les femelles sont engraissées, la grande majorité des mâles partent à l’export. Une participation à Saulieu est toujours l’occasion de mieux vendre ses animaux. Si le contexte morose n’atteint pas, voire très peu, le commerce réalisé en marge du concours, les cours de la viande traditionnelle deviennent «de plus en plus compliqués avec la baisse de la consommation» comme le regrette Francis Michot. «Depuis 30 ans, les prix n’ont pas augmenté, ils ont même baissé. Les charges, elles, ont doublé» fait remarquer son frère Laurent. Dans une telle situation, les deux producteurs essaient de s’adapter au mieux sur leur exploitation et ce, dans tous les domaines : «nous assurons l’intégralité de nos travaux mécaniques, nous sommes devenus charpentiers et nous faisons beaucoup de travaux nous-mêmes, à l’image de notre dernière stabulation où très peu d’interventions extérieures ont été nécessaires. Après, on nous dit que l’économie ne marche plus, mais dans un tel contexte, ça se comprend» évoque Laurent Michot. Depuis deux ans, les producteurs sont passés en ration sèche et ne donnent plus de maïs ensilage à leurs broutards. «La ration sèche concerne même nos vaches. Avec une telle option, l’engraissement est plus rapide et plus important. Notre troupeau nous fait acheter beaucoup d’aliments mais nous obtenons de meilleurs prix d’achat avec les quantités que nous importons». Francis et Laurent Michot ont également opté pour un bol mélangeur il y a trois ans : «nous étions jusqu’à présent en alimentation traditionnelle avec de l’ensilage à la distributrice et l’ajout de concentrés. En volume, nous avons baissé de 20% avec le bol. Nous donnons moins d’ensilage d’herbe et de foin. Il y a aussi moins de refus. Nous constatons également de meilleurs résultats au niveau sanitaire. Le travail, lui, est nettement simplifié ».