Groupe Dijon Céréales
Faire rimer agriculture et futur
Le groupe Dijon céréales continue de développer ses activités dans la logique des ses fondamentaux : la compétitivité, la valorisation, l’environnement et l’innovation. A partir du métier de base qui reste la production, la diversification doit soutenir une meilleure valorisation des produits et assurer l’avenir.

C‘est dans les années difficiles que l’on mesure l’efficacité d’un système coopératif. En fait d’années délicates, la Côte d’Or et la Bourgogne dans son ensemble, ont connu ces dernières années leur lot d’intempéries et d’incidents climatiques en tout genre. Pour Dijon Céréales, qui réunissait ses adhérents en assemblée générale la semaine dernière, la mission d’une coop c’est justement de répondre présent dans les coups durs et, comme l’expliquent son président Marc Patriat et son directeur Pierre Guez, [I]«d’amortir les chocs pour nos adhérents»[i].
Amortir les chocs climatiques, mais amortir aussi les effets de la politique agricole commune qui se dessine et trouver de nouvelles voies de développement, qui assurent plus de valorisation aux produits. C’est tout le sens de la stratégie de diversification du groupe Dijon Céréales qui entend [I]«faire rimer agriculture avec futur»[i]. Compétitivité, valorisation, innovation, avec en filigrane la volonté de limiter l’impact de l’activité sur le milieu et l’environnement... La feuille de route de Dijon Céréales a été réaffirmée tout au long des assemblées de sections et lors de cette assemblée générale. A tous les échelons et dans tous les projets, l’adhérent pour Dijon céréales reste [I]«au cœur du système»[i], rien n’est possible sans lui et tout se décide et s’entreprend avec lui et pour lui.
[INTER]Collecte : un résultat «inespéré»[inter]
Le premier métier reste la production, avec pour ambition le maintien d’un bon niveau de collecte. Ce qui, compte-tenu du contexte climatique du département avec le gel de l’hiver 2012, se révèle déjà un pari ambitieux, mais réussi, puisque la collecte augmente légèrement de 1,1% avec 911 000 t engrangées.
Côté collecte donc, le gel a produit ses effets mais les resemis (60 000 ha chez les adhérents) ont bénéficié de bonnes conditions climatiques tout au long du printemps. Les blés ne s’en tirent pas trop mal, au contraire des escourgeons et orges d’hiver. La collecte d’orge de printemps à 180 000 t, triple par rapport à la campagne précédente (60 000 t). La moisson d’automne progresse de 18%.
[INTER]Toute une chaîne de valeur en appui à la production[inter]
Dans une zone intermédiaire, telle que la Bourgogne, la production reste contrainte par le potentiel limité des sols et des aléas climatiques de plus en plus perturbants. Dans ce contexte il ne suffit pas de produire au mieux, il faut aussi aller chercher une valorisation optimale en s’appuyant sur des filières bien structurées. Damier vert, la plateforme Artémis, le système de mise en marché avec Cerevia notamment, la recherche et développement avec Cerelab, des projets labellisés au travers de Vitagora avec de nouveaux débouchés et, dernièrement, un nouveau partenariat avec Axereal... représentent toute une chaîne de valeur qui supporte la production des céréales locales. Face à la volatilité des marchés, la gestion de risque devient aussi un métier à part entière, la cellule marchés de Dijon Céréales s’enrichit donc d’un spécialiste, analyste risques et marchés.
Le lancement fin novembre des travaux du futur technopole Agronov de Bretennière, que Dijon Céréales soutient, s’inscrit dans cette volonté de placer le groupe au premier plan de l’innovation agronomique et environnementale.
Seule ombre au tableau, la Meunerie, un secteur en perpétuelle restructuration et tributaire de la grande distribution qui fixe les prix sur un marché très concurrentiel qu’elle domine (75% de la demande). Pour faire face à cette situation le groupe mise là aussi sur l’innovation et la création d’outils performants qui permettent de valoriser au mieux les filières régionales, bio compris. L’ activité pourrait aussi prochainement s’adosser à un groupe plus important pour atteindre une taille significative.
[INTER]Elevage et grandes cultures: même combat...[inter]
La complémentarité entre les grandes cultures et l’élevage représente une orientation majeure du groupe. Car, [I]«soutenir les céréales dans leur compétitivité, c’est aussi soutenir directement l’élevage»[i]. C’est [I]«une évidence»[i], alors que 70% des exploitations adhérentes à la coopérative pratiquent la polyculture élevage. L’offre de services en alimentation animale se trouve ainsi étoffée avec des schémas nutritionnels compétitifs et une offre plus attractive. Le site de Munois et ses nouveaux équipements accueillent ces produits sur mesure destinés à l’élevage. Outre la structuration de la nutrition animale, l’accompagnement renforcé du monde de l’élevage s’illustre également dans le soutien à la relance de l’engraissement et le partenariat avec la fromagerie Berthaut. Dans la même logique, la coopérative s’engage pour une production locale de protéines végétales, comme la luzerne notamment, dont l’intérêt économique et les atouts agronomiques et environnementaux se complètent.
Enfin, l’avenir passe aussi par la maîtrise de l’énergie, 2014 verra la création d’une nouvelle société [I]«Bourgogne énergie»[i] qui fédère toutes les initiatives locales autour de la production de granulés bois (Ivry en Montagne), de pellets de miscanthus (Bourgogne pellets) et la distribution de carburants (Dijon céréales et station service de Sestres).
Amortir les chocs climatiques, mais amortir aussi les effets de la politique agricole commune qui se dessine et trouver de nouvelles voies de développement, qui assurent plus de valorisation aux produits. C’est tout le sens de la stratégie de diversification du groupe Dijon Céréales qui entend [I]«faire rimer agriculture avec futur»[i]. Compétitivité, valorisation, innovation, avec en filigrane la volonté de limiter l’impact de l’activité sur le milieu et l’environnement... La feuille de route de Dijon Céréales a été réaffirmée tout au long des assemblées de sections et lors de cette assemblée générale. A tous les échelons et dans tous les projets, l’adhérent pour Dijon céréales reste [I]«au cœur du système»[i], rien n’est possible sans lui et tout se décide et s’entreprend avec lui et pour lui.
[INTER]Collecte : un résultat «inespéré»[inter]
Le premier métier reste la production, avec pour ambition le maintien d’un bon niveau de collecte. Ce qui, compte-tenu du contexte climatique du département avec le gel de l’hiver 2012, se révèle déjà un pari ambitieux, mais réussi, puisque la collecte augmente légèrement de 1,1% avec 911 000 t engrangées.
Côté collecte donc, le gel a produit ses effets mais les resemis (60 000 ha chez les adhérents) ont bénéficié de bonnes conditions climatiques tout au long du printemps. Les blés ne s’en tirent pas trop mal, au contraire des escourgeons et orges d’hiver. La collecte d’orge de printemps à 180 000 t, triple par rapport à la campagne précédente (60 000 t). La moisson d’automne progresse de 18%.
[INTER]Toute une chaîne de valeur en appui à la production[inter]
Dans une zone intermédiaire, telle que la Bourgogne, la production reste contrainte par le potentiel limité des sols et des aléas climatiques de plus en plus perturbants. Dans ce contexte il ne suffit pas de produire au mieux, il faut aussi aller chercher une valorisation optimale en s’appuyant sur des filières bien structurées. Damier vert, la plateforme Artémis, le système de mise en marché avec Cerevia notamment, la recherche et développement avec Cerelab, des projets labellisés au travers de Vitagora avec de nouveaux débouchés et, dernièrement, un nouveau partenariat avec Axereal... représentent toute une chaîne de valeur qui supporte la production des céréales locales. Face à la volatilité des marchés, la gestion de risque devient aussi un métier à part entière, la cellule marchés de Dijon Céréales s’enrichit donc d’un spécialiste, analyste risques et marchés.
Le lancement fin novembre des travaux du futur technopole Agronov de Bretennière, que Dijon Céréales soutient, s’inscrit dans cette volonté de placer le groupe au premier plan de l’innovation agronomique et environnementale.
Seule ombre au tableau, la Meunerie, un secteur en perpétuelle restructuration et tributaire de la grande distribution qui fixe les prix sur un marché très concurrentiel qu’elle domine (75% de la demande). Pour faire face à cette situation le groupe mise là aussi sur l’innovation et la création d’outils performants qui permettent de valoriser au mieux les filières régionales, bio compris. L’ activité pourrait aussi prochainement s’adosser à un groupe plus important pour atteindre une taille significative.
[INTER]Elevage et grandes cultures: même combat...[inter]
La complémentarité entre les grandes cultures et l’élevage représente une orientation majeure du groupe. Car, [I]«soutenir les céréales dans leur compétitivité, c’est aussi soutenir directement l’élevage»[i]. C’est [I]«une évidence»[i], alors que 70% des exploitations adhérentes à la coopérative pratiquent la polyculture élevage. L’offre de services en alimentation animale se trouve ainsi étoffée avec des schémas nutritionnels compétitifs et une offre plus attractive. Le site de Munois et ses nouveaux équipements accueillent ces produits sur mesure destinés à l’élevage. Outre la structuration de la nutrition animale, l’accompagnement renforcé du monde de l’élevage s’illustre également dans le soutien à la relance de l’engraissement et le partenariat avec la fromagerie Berthaut. Dans la même logique, la coopérative s’engage pour une production locale de protéines végétales, comme la luzerne notamment, dont l’intérêt économique et les atouts agronomiques et environnementaux se complètent.
Enfin, l’avenir passe aussi par la maîtrise de l’énergie, 2014 verra la création d’une nouvelle société [I]«Bourgogne énergie»[i] qui fédère toutes les initiatives locales autour de la production de granulés bois (Ivry en Montagne), de pellets de miscanthus (Bourgogne pellets) et la distribution de carburants (Dijon céréales et station service de Sestres).
Les chiffres clés
Chiffre d’affaires du groupe Dijon céréales : 488,1 M€.
Chiffre d’affaires de la Coopérative : 403,3 M€ (+ 8,6%).
Chiffre d’affaires Appro global : 161,1 M€.
4002 adhérents.
911 000 t de collecte.
670 salariés dans le groupe, dont 250 dans les seuls métiers du grain.