Accès au contenu
Technique

Faire le meilleur usage des adjuvants

La Chambre d'agriculture de Côte-d'Or organise les 18 et 20 novembre deux journées techniques axées sur les adjuvants. Elles se tiendront à Bretenière et Francheville. Jean Lagrue, de la société De Sangosse, y interviendra.

Par Berty Robert
Faire le meilleur usage des adjuvants
Les adjuvants aident à optimiser les objectifs que se fixent l'agriculteur. Ils seront au cœur des deux journées de formation proposées par la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or.

Les adjuvants sont devenus des outils indispensables dans un objectif d'optimisation de l'utilisation des traitements sur cultures. Encore faut-il en faire un usage réfléchi, en fonction des différents contextes de travail. C'est donc dans un but pédagogique que la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or organise, mardi 18 et jeudi 20 novembre, deux formations centrées sur ces produits. La première aura lieu le 18 novembre à Bretenière, à la Maison de l'Agriculture, de 13 h 30 à 17 h 30 et portera sur le thème « Améliorer mes traitements grâce aux adjuvants : comment bien les sélectionner ? ». Elle s'adressera à un public d'agriculteurs et de viticulteurs. Quant à la seconde, le 20 novembre, elle se tiendra dans le village de Francheville, au restaurant La Clairière, de 9 heures à 17 heures et abordera le thème suivant : « Les adjuvants et facteurs clés pour optimiser la qualité de ma pulvérisation ». Dans les deux cas, l'intervenant sera Jean Lagrue, expert sur les adjuvants au sein de la société De Sangosse.

De plus en plus pris en compte

Ces adjuvants sont des outils au service de l'agriculteur, utilisés au moment de la préparation de la bouillie, qui permettent de lever des contraintes qui se posent, soit lors de la préparation de cette bouillie, soit au moment de la pulvérisation. Ils améliorent la performance des produits utilisés par l'agriculteur. Par exemple, ils peuvent participer à l'amélioration des mélanges dans la cuve, à celui du positionnement de la bouillie sur la plante, ils permettent de limiter la dérive au moment de la pulvérisation, ou encore renforcer l'effet pénétrant du produit dans la plante. De manière globale, ces adjuvants sont de plus en plus pris en compte pour des raisons liées à la volonté d'une meilleure maîtrise de la dérive et une augmentation de l'efficacité des programmes. C'est aussi en lien avec des formulations de produits de traitement moins poussées, mais qui réclament d'être complémentés. « En France, précise Jean Lagrue, on considère qu'un hectare sur trois est adjuvanté. Ces adjuvants sont aujourd'hui de plus en plus spécialisés et observés par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans le cadre de la réglementation. »

Du concret

« Le but c'est d'apporter aux producteurs un regard fiable sur ce que sont les adjuvants, précise Jean Lagrue, et sur ce qu'ils peuvent leur apporter en termes de protection des cultures. Il faut déjà avoir une connaissance du mode d'action des produits de traitement utilisés (produit qui agit par contact, pénétrant ou systémique). À la fin de la formation, l'agriculteur sera en mesure, en fonction de ces critères, de sélectionner le ou les adjuvants les plus adaptés à la situation. » Lors de la formation du 18 novembre, l'intervenant aura recours à un outil de démonstration nommé Pulve & Dyne permettant d'illustrer concrètement ses propos. La journée du 20 novembre reprendra tout ce qui tourne autour de la pulvérisation, dont les adjuvants, mais également les critères de choix des buses, la qualité de l'eau utilisée, les conditions d'application des produits. « Les thèmes qui sont abordés, souligne Jean Lagrue, sont véritablement en lien avec ce qui intéresse les agriculteurs. On est sur du concret. La formation se veut participative avant tout. »