Faire avec les contraintes et s'adapter en permanence
Qu'il s'agisse des élevages ou des structures de commercialisation des animaux, le « gel » décrété par le ministère de l'Agriculture le 17 octobre face aux foyers de DNC pose de nombreux défis, économiques et organisationnels. Même sans être en zone régulée, les acteurs du secteur doivent faire preuve d'agilité dans un contexte qui peut changer d'une heure à l'autre. Exemples en Côte-d'Or et dans la Nièvre.

Martial Tardivon, chef des ventes de la Sicafome, à Moulins-Engilbert, dans la Nièvre : « Les cours de la viande ne vont pas baisser. En revanche, je vois un risque de perturbation des tarifs au niveau des animaux de type broutards parce que, au-delà de la DNC, la période qui va du 20 octobre au 20 novembre est traditionnellement la plus compliquée à gérer pour tenir les cours. C'est une période où il sort toujours beaucoup d'animaux. C'est le moment où le mauvais temps s'installe, donc, les éleveurs qui n'ont pas la place de rentrer tous les animaux en bâtiment attendent pour optimiser la valeur de ces animaux et ils les vendent au dernier moment. Il y a aussi les broutards sevrés qui sont déjà en stabulation et qui sont complémentés pour être alourdis afin que l'éleveur en tire le meilleur prix. Ces stabulations, il va falloir les libérer pour laisser rentrer les vaches dans quelques jours, lorsque le mauvais temps va s'installer. Ces mouvements sont toujours très prononcé...
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