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«Le bocage une ressource pour le chauffage et le paillage ?»

Exploitation du bois de bocage : les matériels s'€™adaptent

La valorisation du bois de bocage pour le chauffage ou le paillage est subordonnée à l'€™utilisation de matériels performants qui assurent un bon débit de chantier dans les conditions d'€™une exploitation agricole. Les constructeurs s'€™adaptent et en feront la démonstration lors des prochaines journées départementales consacrées au bocage bourguignon.
Par ANNE-MARIE KLEIN
Exploitation du bois de bocage : les matériels s'€™adaptent
Grappin coupeur de Westtech.
Entre écologie et économie, la valorisation du bois de bocage ouvre des perspectives intéressantes. «Toutefois, ce qui fait que l'€™exploitation de la haie peut être valable aujourd'€™hui et compétitive c'€™est la capacité à optimiser et à organiser toute la chaîne de mécanisation », insiste Etienne Bourgy de la FD Cuma de la Nièvre. C'€™est ce qui sera démontré lors des quatre journées départementales à venir sur le thème «Le bocage une ressource pour le chauffage et le paillage ?». La ressource existe, encore faut-il se donner les moyens de l'€™exploiter de façon optimale.
Tout compris, si l'€™on considère le temps passé, le matériel, la main d'€™œuvre et même l'€™investissement en bâtiment de stockage, il ne faut pas dépasser 18 à 20 euros/m3 et même, conseille Etienne Bourgy, être plutôt en dessous. Il faut impérativement rechercher le meilleur rapport qualité/prix/temps passé, sous peine de voir le prix au m3 de plaquettes augmenter de façon importante. C'€™est possible, compte tenu des progrès des matériels, avec un bémol cependant, car tous les matériels du marché forestier ne sont pas forcément adaptés à une utilisation dans un contexte agricole.
Les constructeurs s'€™adaptent actuellement au marché agricole, et commencent à proposer des outils forestiers ou semi-forestiers qui répondent aux besoins et à l'€™utilisation des exploitants agricoles. C'€™est le cas notamment pour les grappins coupeurs (adaptables aux télescopiques ) ou les grappins débardeurs (adaptables aux tracteurs). Quand l'€™utilisation des matériels reste ponctuelle, note Etienne Bourgy, le recours aux Cuma qui commencent à s'€™intéresser à ce domaine d'€™activité est intéressant. Certaines investissent dans du matériel adapté et performant qui permet de mener à bien toutes les étapes d'€™un chantier : l'€™abattage, le débardage, la mise en tas, le broyage, le transport...
De l'€™efficacité du matériel dépend la rapidité et la bonne maîtrise d'€™un chantier, en particulier il faut que le débit reste soutenu, sur le broyage en particulier. Le choix d'€™un matériel performant est donc essentiel si l'€™on veut contenir ses frais et rentabiliser l'€™exploitation de ses éléments de bocage. C'€™est ce que les interventions et les démonstrations montreront les 13, 14, 15 et 16 septembre. Ces journées permettront entre autres de découvrir les nouvelles gammes de matériels que les constructeurs ont développé pour répondre au mieux à un marché agricole en croissance.

Renseignements et inscriptions

Chambre d'€™agriculture de Côte d'€™Or : Sylvie Lemaire - 03 80 28 81 38. FD Cuma de la Nièvre : Etienne Bourgy -€“ 03 86 93 40 25 . Chambre d'€™agriculture de Saône-et-Loire : Etienne Lalanne -€“ 03 85 29 56 20. Chambre d'€™agriculture de l'€™Yonne : Vincent Gallois -€“ 03 86 94 26 34. Chambre d'€™agriculture de Bourgogne : Françoise Pierson -€“ 03 80 48 43 15. Inscriptions en ligne sur : www.bourgogne.chambagri.fr