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Environnement

Éviter la contre-visite

Un agriculteur faisait contrôler son pulvérisateur lundi matin à Quetigny  : l’occasion pour des élèves de BTS d’assister à cette opération spécifique et obligatoire depuis plusieurs années.
Par Aurélien Genest
Éviter la contre-visite
La rampe de 30 mètres de Philippe Gransagnes compte soixante buses. Chacune d’elles a été contrôlée par un expert en début de semaine.
Le contrôle des pulvérisateurs, obligatoire en France depuis 2009, doit être réalisé au moins tous les cinq ans. Dans le cadre de cette conditionnalité Pac, Philippe Gransagnes, producteur céréalier dans l’agglomération dijonnaise, avait fait appel lundi matin à Bourgogne Agro, société basée à Verdun-sur-le-Doubs. L’agriculteur, désireux de communiquer sur les métiers agricoles, avait convié l’une des classes de BTSA APV (Agronomie productions végétales) du lycée de Quetigny. Vingt-deux étudiants de première année, accompagnés des professeurs Bernard Bourgeon pour l’agronomie et Bruno Largant pour l’agro-équipement, ont pu suivre les différentes étapes techniques de ce contrôle. Philippe Gransagnes avait préalablement veillé à respecter un certain nombre de recommandations en nettoyant parfaitement son pulvérisateur, en s’assurant de son bon état de fonctionnement et en remplissant la cuve d’eau claire. Contrôles de l’état général de l’appareil, des buses, du manomètre, de la régulation, des lumières, des clignotants, du gyrophare, des cardans, des équipements tels que le rince mains : «tout y passe» résume l’agriculteur. «Il peut y avoir une contre-visite, comme lors du contrôle technique automobile. En 2012, lors du dernier contrôle de l’appareil, le manomètre avait du être changé» a indiqué Philippe Gransagnes avant de répondre à de nombreuses questions des élèves et des professeurs, qui se serviront de cette visite pour illustrer plusieurs cours.