Congrès FNPL
Etre acteur dans un monde sans quota
A quinze jours de la fin des quotas, la FNPL a souhaité que le congrès d’Albi fasse date. Après 30 années de gestion administrée des volumes, les producteurs doivent être en ordre de bataille et continuer à construire une nouvelle organisation.

Les 18 et 19 mars derniers, les représentants des producteurs de lait de chaque département se sont réunis autour d’un objectif : trouver les moyens d’être moteur dans un monde sans quota.Pour la première fois, la FNPL a présenté un débat d’orientation qui sera le point de départ d’une nouvelle dynamique syndicale.
Ce projet est décliné en trois axes:
- Appréhender la volatilité et les crises de marché : dans un contexte de mondialisation des marchés où la Pac ne propose plus les leviers qui permettaient de gérer les situations difficiles, de nouveaux outils doivent être mis en place et ceux déjà existants doivent fonctionner.
- Une organisation de filière au service des producteurs : la FNPL souhaite que la politique de contrats de fourniture de lait soit rénovée afin d’être plus favorable aux producteurs qu’elle ne l’est aujourd’hui. Un certain nombre de clauses doit être revu, notamment les clauses de prix et de sauvegarde. Les organisations de producteurs doivent pouvoir se regrouper plus facilement en AOP territoriales.
- Créer un environnement favorable pour les exploitations de demain : c’est l’objectif du pacte laitier : faire en sorte que l’exploitation laitière puisse faire fasse à ses besoins en terme de financement, d’information, de formation, de conseil et d’approvisionnement sur tout le territoire.
Les débats sur ce “livre blanc” ont mis en avant une cohésion autour d’un objectif commun: construire la filière laitière de demain et ne pas rester seulement observateurs.
S’ils ont pu se montrer inquiets face à une conjoncture difficile et à un monde laitier en plein bouleversement lors des interventions des régions, les producteurs ont aussi montré qu’ils étaient confiants et prêts à franchir ce cap de l’après quotas. Cette tendance a été confirmée lors des interventions de la table ronde “Quelles régulations dans un monde libéralisé ?”. Les intervenants ont montré que la France, au sein de l’Europe, avait fait des choix, qu’elle avait des atouts et que les producteurs avaient aujourd’hui des cartes à jouer.
Ce projet est décliné en trois axes:
- Appréhender la volatilité et les crises de marché : dans un contexte de mondialisation des marchés où la Pac ne propose plus les leviers qui permettaient de gérer les situations difficiles, de nouveaux outils doivent être mis en place et ceux déjà existants doivent fonctionner.
- Une organisation de filière au service des producteurs : la FNPL souhaite que la politique de contrats de fourniture de lait soit rénovée afin d’être plus favorable aux producteurs qu’elle ne l’est aujourd’hui. Un certain nombre de clauses doit être revu, notamment les clauses de prix et de sauvegarde. Les organisations de producteurs doivent pouvoir se regrouper plus facilement en AOP territoriales.
- Créer un environnement favorable pour les exploitations de demain : c’est l’objectif du pacte laitier : faire en sorte que l’exploitation laitière puisse faire fasse à ses besoins en terme de financement, d’information, de formation, de conseil et d’approvisionnement sur tout le territoire.
Les débats sur ce “livre blanc” ont mis en avant une cohésion autour d’un objectif commun: construire la filière laitière de demain et ne pas rester seulement observateurs.
S’ils ont pu se montrer inquiets face à une conjoncture difficile et à un monde laitier en plein bouleversement lors des interventions des régions, les producteurs ont aussi montré qu’ils étaient confiants et prêts à franchir ce cap de l’après quotas. Cette tendance a été confirmée lors des interventions de la table ronde “Quelles régulations dans un monde libéralisé ?”. Les intervenants ont montré que la France, au sein de l’Europe, avait fait des choix, qu’elle avait des atouts et que les producteurs avaient aujourd’hui des cartes à jouer.