Arvalis-Institut du végétal
Et si vous deveniez bas-volumeur ?
Un colloque sur la technique du bas-volume était organisé la semaine dernière au nord de Dijon : l’occasion, peut-être, de susciter des vocations.
Près de 400 personnes se sont rendues jeudi 21 mai à Til-Châtel, village où Arvalis-Institut du végétal organisait une opération de communication sur la pulvérisation avec ses partenaires régionaux (Chambres d’agriculture départementales, coopératives régionales et Cetiom avec le concours du Conseil régional et Écophyto). Le bas-volume était le fil conducteur de cette journée, avec la publication de résultats d’expérimentations. Quatre ateliers étaient proposés : le premier s’intéressait à la qualité de la pulvérisation, le second plus spécifiquement au bas volume, aux doses et aux adjuvants, le troisième à l’optimisation du glyphosate et le dernier à des témoignages d’agriculteurs.
Une technique «tendance»
Le bas-volume est de plus en plus pratiqué par les agriculteurs: «La première raison est logistique» relève Luc Pelcé, «avec la diminution du volume d’eau, la productivité du travail est améliorée. La réduction de moitié de ce volume (classiquement de 150 à moins de 80l/ha) permet de diminuer le temps de remplissage et d’augmenter d’environ 30 à 40% le nombre d’hectares/heure, surtout si le parcellaire est favorable». Au delà du gain de temps significatif, le principal objectif est de bénéficier au maximum des conditions climatiques optimales, le plus souvent très tôt le matin, pour garantir et améliorer les efficacités des produits utilisés. «En bénéficiant de meilleures conditions d’application, des réductions de doses sont envisageables, mais ne sont en aucun cas systématiques» insiste Luc Pelcé.
Un «investissement intellectuel»
En optant pour le bas-volume, l’agriculteur s’engage à consacrer beaucoup de temps à l’observation. «C’est certain, il faut aussi acquérir des compétences techniques dans le choix des buses, des vitesses, des pressions, tout ce qui tourne autour du pulvérisateur. C’est davantage un investissement intellectuel que matériel» poursuit le chef de projet de cette journée. En envoyant 99,99% des matières actives là où il faut -au lieu de 60% généralement- l’agriculteur peut logiquement s’attendre à une hausse de ses rendements, tout en rentrant parfaitement dans le cadre réglementaire, avec notamment le plan Écophyto en ligne de mire...
Un riche partenariat
La délégation régionale d’Arvalis, présidée par Didier Lenoir, travaille essentiellement sur les herbicide céréales, «la lutte contre les mauvaises herbes en Bourgogne étant sans doute le problème phytosanitaire numéro un devant les maladies et les ravageurs» relève Luc Pelcé.
A l’aide d’un quad, des protocoles sont mis en place et les résultats sont régulièrement communiqués. «Nous animons deux groupes de travail depuis trois ans» précise Luc Pelcé, «le premier regroupe huit agriculteurs qui émettent des avis sur les projets de protocoles afin d’assurer une adéquation entre la recherche appliquée et les attentes du terrain. L’autre groupe est composé de techniciens des Chambres d’agricultures départementales, des coopératives Dijon Céréales, 110 Bourgogne, Capserval et Bourgogne du Sud, ainsi que le Cetiom».
Une technique «tendance»
Le bas-volume est de plus en plus pratiqué par les agriculteurs: «La première raison est logistique» relève Luc Pelcé, «avec la diminution du volume d’eau, la productivité du travail est améliorée. La réduction de moitié de ce volume (classiquement de 150 à moins de 80l/ha) permet de diminuer le temps de remplissage et d’augmenter d’environ 30 à 40% le nombre d’hectares/heure, surtout si le parcellaire est favorable». Au delà du gain de temps significatif, le principal objectif est de bénéficier au maximum des conditions climatiques optimales, le plus souvent très tôt le matin, pour garantir et améliorer les efficacités des produits utilisés. «En bénéficiant de meilleures conditions d’application, des réductions de doses sont envisageables, mais ne sont en aucun cas systématiques» insiste Luc Pelcé.
Un «investissement intellectuel»
En optant pour le bas-volume, l’agriculteur s’engage à consacrer beaucoup de temps à l’observation. «C’est certain, il faut aussi acquérir des compétences techniques dans le choix des buses, des vitesses, des pressions, tout ce qui tourne autour du pulvérisateur. C’est davantage un investissement intellectuel que matériel» poursuit le chef de projet de cette journée. En envoyant 99,99% des matières actives là où il faut -au lieu de 60% généralement- l’agriculteur peut logiquement s’attendre à une hausse de ses rendements, tout en rentrant parfaitement dans le cadre réglementaire, avec notamment le plan Écophyto en ligne de mire...
Un riche partenariat
La délégation régionale d’Arvalis, présidée par Didier Lenoir, travaille essentiellement sur les herbicide céréales, «la lutte contre les mauvaises herbes en Bourgogne étant sans doute le problème phytosanitaire numéro un devant les maladies et les ravageurs» relève Luc Pelcé.
A l’aide d’un quad, des protocoles sont mis en place et les résultats sont régulièrement communiqués. «Nous animons deux groupes de travail depuis trois ans» précise Luc Pelcé, «le premier regroupe huit agriculteurs qui émettent des avis sur les projets de protocoles afin d’assurer une adéquation entre la recherche appliquée et les attentes du terrain. L’autre groupe est composé de techniciens des Chambres d’agricultures départementales, des coopératives Dijon Céréales, 110 Bourgogne, Capserval et Bourgogne du Sud, ainsi que le Cetiom».