Syndical
Et le grand absent du congrès des céréaliers est … le ministre de l’Agriculture
Le ministre de l’Agriculture nous a encore fait faux bond au congrès des céréaliers, après l’annulation de sa visite estivale et la promesse de report à l’automne non tenue.
Ce ne sont pourtant pas les problématiques agricoles qui manquent à notre département, ni le poids économique, social et territorial des exploitations dans nos zones rurales.
Nous regrettons le peu de considérations que cela traduit pour les demandes de nos territoires.
Nous souhaitions pourtant lui faire part de nos revendications légitimes :
• Des ZDS qui prennent en compte les handicaps réels. Réintégrons sans délai les Hautes Côtes, le Tonnerois et le Val de Saône.
• La reconnaissance de tous les actifs agricoles et le maintien du libre choix de modèle par chaque exploitant.
• L’amélioration de notre compétitivité grâce à des moyens de productions équitables : pas de positionnement idéologique menant aux interdictions de produits phytosanitaires sans solution de substitution ; pas de concurrence déloyale avec des règles franco-françaises ou des traités de libre-échange tel que le Mercosur ; reconnaissance des difficultés de la zone à faible potentiel et amélioration des dispositifs de gestion des risques.
Notre gouvernement semble privilégier un modèle d’agriculture fantasmé dont le but unique est la préservation de l’environnement, plutôt qu’un modèle économiquement et agronomiquement viable.
Nous voulons conserver la pluralité des modèles, qui participe largement à notre indépendance alimentaire et protéique, à l’entretien de nos campagnes, à la qualité sanitaire de notre alimentation et à l’amélioration de la balance commerciale française. Nous refusons toute nouvelle distorsion de concurrence.
En tout état de cause, nos revendications trouvent parfois échos dans les déclarations de notre ministre. Mais ses engagements pour l’agriculture sont sans cesse remis en cause par d’autres membres du gouvernement, dont l’agriculture n’est pourtant pas la spécialité.
Quand aurons-nous une politique agricole forte, solide et tenable ?
A bon entendeur, Monsieur le ministre, vous demeurez le bienvenu chez nous, même si nous ne nous faisons plus d’illusions !
Ce ne sont pourtant pas les problématiques agricoles qui manquent à notre département, ni le poids économique, social et territorial des exploitations dans nos zones rurales.
Nous regrettons le peu de considérations que cela traduit pour les demandes de nos territoires.
Nous souhaitions pourtant lui faire part de nos revendications légitimes :
• Des ZDS qui prennent en compte les handicaps réels. Réintégrons sans délai les Hautes Côtes, le Tonnerois et le Val de Saône.
• La reconnaissance de tous les actifs agricoles et le maintien du libre choix de modèle par chaque exploitant.
• L’amélioration de notre compétitivité grâce à des moyens de productions équitables : pas de positionnement idéologique menant aux interdictions de produits phytosanitaires sans solution de substitution ; pas de concurrence déloyale avec des règles franco-françaises ou des traités de libre-échange tel que le Mercosur ; reconnaissance des difficultés de la zone à faible potentiel et amélioration des dispositifs de gestion des risques.
Notre gouvernement semble privilégier un modèle d’agriculture fantasmé dont le but unique est la préservation de l’environnement, plutôt qu’un modèle économiquement et agronomiquement viable.
Nous voulons conserver la pluralité des modèles, qui participe largement à notre indépendance alimentaire et protéique, à l’entretien de nos campagnes, à la qualité sanitaire de notre alimentation et à l’amélioration de la balance commerciale française. Nous refusons toute nouvelle distorsion de concurrence.
En tout état de cause, nos revendications trouvent parfois échos dans les déclarations de notre ministre. Mais ses engagements pour l’agriculture sont sans cesse remis en cause par d’autres membres du gouvernement, dont l’agriculture n’est pourtant pas la spécialité.
Quand aurons-nous une politique agricole forte, solide et tenable ?
A bon entendeur, Monsieur le ministre, vous demeurez le bienvenu chez nous, même si nous ne nous faisons plus d’illusions !