Étudiante et agent de remplacement
Depuis plus d'un an et demi, Stéphanie Beck, 20 ans, est agent de remplacement les week-ends. Une manière de mettre en pratique les connaissances acquises en cours.

Rendre service aux agriculteurs c'est l'ambition principale de Stéphanie Beck, jeune étudiante en production animale. « Je suis agent parce que je souhaite aider les agriculteurs, s'ils veulent prendre un week-end, s'ils sont en vacances, s'ils ont besoin d'un salarié ou autre. Ça me permet également d'en apprendre plus sur les façons de faire, comme la traite, voir les différentes méthodes de production », confie l'étudiante en agriculture.
Élève en BTS ACSE à Besançon, Stéphanie arrive très facilement à concilier son statut d'étudiante et celui d'agent. « J'ai postulé au Service parce qu'étant étudiante, le week-end je ne travaillais pas et j'avais donc envie de mettre à profit mes connaissances pour aller travailler ailleurs, voir autre chose et surtout pour mettre en pratique ce que j'avais appris en BTS, parce que travailler chez soi c'est une bonne chose mais aller ailleurs c'est tout aussi bénéfique pour moi », soutient-elle. Flexible autant en heures qu'en trajet, Stéphanie Beck n'a pas peur de prendre le large. « J'ai fait un bac STAV à La Brosse à Auxerre, ensuite j'ai fait un BTS PA en Normandie, pendant lequel je suis partie en Angleterre, la moitié du temps. J'ai poursuivi mes études par un BTS ACSE en un an à Besançon en apprentissage », confie la jeune étudiante.
« Il faut toujours essayer »
Agent de remplacement depuis plus d'un an, elle est en quête d'apprentissage continu. « Il faut essayer avant de se décider. Il faut toujours essayer. Et puis ça apporte que du plus, parce qu'on pratique et on met en pratique tout ce qu'on sait et ce qu'on apprend », ajoute Stéphanie. « Ce poste me permet de développer mon autonomie ainsi que la prise d'initiative. Si l'éleveur n'est pas là, il faut réussir à surmonter une difficulté sans vraiment l'appeler directement. On ne connaît pas à l'avance les exploitations sur lesquelles on va travailler, donc c'est un challenge », déclare-t-elle.
Issue d'une famille d'agriculteurs, Stéphanie poursuit la voie dans laquelle ses parents l'ont initiée. « Mes missions au quotidien se résument à la traite, le soin aux animaux, aux veaux, vaches… », raconte l'agricultrice de Puisaye. Une passion qu'elle espère pouvoir continuer après la fin de ses études. « J'aimerais pouvoir poursuivre l'exploitation de mes parents avec mon frère. », témoigne-t-elle.