Soumaintrain
Enfin l’IGP !
En passe d’obtenir la reconnaissance IGP, le fromage soumaintrain va devoir se forger une identité auprès du grand public
«J’aurais aimé être heureux de vous annoncer la bonne nouvelle, mais c’est désormais une question de semaines, voire de jours…» Le président de l’association de défense du Soumaintrain, Lionel Dosne, se veut confiant, mais il aura tout de même fallu cinq ans de démarches pour voir aboutir la reconnaissance en IGP* de l’appellation. Et bien plus encore quand on sait que les premières réunions autour du signe de qualité remontent à 1992… Le dernier obstacle semble cette fois-ci avoir été franchi, avec un avis de mise en consultation européenne publié en février dernier qui n’aura donné lieu à aucune opposition pouvant en empêcher l’enregistrement. Il devrait être officialisé fin juin, début juillet au plus tard.
Mais Lionel Dosne le reconnaît : «cette étape de l’obtention de l’IGP n’est qu’une étape, la fin d’un processus, mais il y aura d’autres étapes derrière. Il nous faudra continuer à travailler ensemble. Sans collectif, le Soumaintrain n’existerait pas».
L’heure, pour ce fromage de lait de vache, à pate molle et croute lavée, né il y a plusieurs siècles entre Bourgogne et Champagne, mais remis au goût du jour par une poignée de passionnés dans les années 80, de passer d’un public d’initiés à une reconnaissance par le plus grand nombre : «on sait que l’on va être sous les feux de la rampe quelque temps et il nous faudra rebondir là-dessus». Pas facile pour autant, de se tailler une place entre les illustres voisins que sont l’époisses et le chaource ! Pour y parvenir, l’association mise sur une communication renforcée passant notamment par une présence aux concours les plus prestigieux comme le Concours général Agricole ou le Concours régional des fromages fermiers de Bourgogne. Avec une médaille d’argent glanée au premier par la fromagerie Berthaut et une autre au second par le Gaec Leclere.
Mais l’IGP est aussi synonyme d’homogénéité des produits en réponse à un cahier des charges précis et rigoureux, rappelle le président de l’association : «un gros travail a été réalisé en ce sens et la production connaît aujourd’hui une plus grande uniformité. De toute façon, parvenu à ce stade de l’homologation, si le produit n’est pas conforme, il ne passe pas». Le soumaintrain ayant par ailleurs pour handicap, «d’être un produit très technique et difficile à fabriquer, beaucoup plus par exemple, que le chaource». Il s’en produit désormais environ 130 tonnes à l’année, dans l’Yonne, berceau de l’appellation, mais aussi en Côte d’Or et dans l’Aube. Avec la problématique que la production de lait se situe en haut de la zone et la fabrication industrielle, plus en sud, Pas de quoi décourager les passionnés de l’appellation, bien décidés à batailler ferme pour qu’un jour, il ne soit pas rare d’entendre : «mais si, vous savez bien ! L’époisses ! Ce fromage qui ressemble au soumaintrain».
* L’Indication Géographique Protégée (IGP) est un signe d’identification de la Communauté Européenne d’origine et de qualité, qui permet de préserver les dénominations géographiques et offre une possibilité de déterminer l’origine d’un produit agricole alimentaire quand il tire une partie de sa spécificité de cette origine.
Mais Lionel Dosne le reconnaît : «cette étape de l’obtention de l’IGP n’est qu’une étape, la fin d’un processus, mais il y aura d’autres étapes derrière. Il nous faudra continuer à travailler ensemble. Sans collectif, le Soumaintrain n’existerait pas».
L’heure, pour ce fromage de lait de vache, à pate molle et croute lavée, né il y a plusieurs siècles entre Bourgogne et Champagne, mais remis au goût du jour par une poignée de passionnés dans les années 80, de passer d’un public d’initiés à une reconnaissance par le plus grand nombre : «on sait que l’on va être sous les feux de la rampe quelque temps et il nous faudra rebondir là-dessus». Pas facile pour autant, de se tailler une place entre les illustres voisins que sont l’époisses et le chaource ! Pour y parvenir, l’association mise sur une communication renforcée passant notamment par une présence aux concours les plus prestigieux comme le Concours général Agricole ou le Concours régional des fromages fermiers de Bourgogne. Avec une médaille d’argent glanée au premier par la fromagerie Berthaut et une autre au second par le Gaec Leclere.
Mais l’IGP est aussi synonyme d’homogénéité des produits en réponse à un cahier des charges précis et rigoureux, rappelle le président de l’association : «un gros travail a été réalisé en ce sens et la production connaît aujourd’hui une plus grande uniformité. De toute façon, parvenu à ce stade de l’homologation, si le produit n’est pas conforme, il ne passe pas». Le soumaintrain ayant par ailleurs pour handicap, «d’être un produit très technique et difficile à fabriquer, beaucoup plus par exemple, que le chaource». Il s’en produit désormais environ 130 tonnes à l’année, dans l’Yonne, berceau de l’appellation, mais aussi en Côte d’Or et dans l’Aube. Avec la problématique que la production de lait se situe en haut de la zone et la fabrication industrielle, plus en sud, Pas de quoi décourager les passionnés de l’appellation, bien décidés à batailler ferme pour qu’un jour, il ne soit pas rare d’entendre : «mais si, vous savez bien ! L’époisses ! Ce fromage qui ressemble au soumaintrain».
* L’Indication Géographique Protégée (IGP) est un signe d’identification de la Communauté Européenne d’origine et de qualité, qui permet de préserver les dénominations géographiques et offre une possibilité de déterminer l’origine d’un produit agricole alimentaire quand il tire une partie de sa spécificité de cette origine.