Visite présidentielle dans le département
Encourageant pour les éleveurs
François Hollande vient de passer deux jours en Côte d'Or. Mardi, il était à Sombernon pour rencontrer les élus de l'Auxois-Morvan pour parler, entre autres, d'agriculture.

Coûts de productions dans l'élevage, traçabilité, tuberculose bovine, politique agricole commune... François Hollande a abordé mardi après-midi les principales préoccupations du moment. Les agriculteurs présents, à commencer par le maire de Sombernon Rémy Garrot, auront sans doute apprécié. Le discours du Président s'est voulu résolument positif, avec plusieurs engagements à la clé. Notamment en ce qui concerne la répercussion des coûts de production de éleveurs à la distribution : «Nous avons le devoir d'assurer celle-ci et de réguler les prix. La hausse des cours des produits agricoles profite davantage aux productions végétales. Avec des coûts des matières premières considérablement élevés, les productions animales ont une contrainte supplémentaire. Leurs marges deviennent inexistantes». François Hollande a tenu à saluer les produits locaux : «l'élevage d'excellence mérite d'être valorisé a travers des labels, des reconnaissances, des prix mais également à travers une information au consommateur». La transition était toute trouvée pour aborder la traçabilité : «après les faits qui viennent de se produire, la traçabilité va se retrouver renforcée. J'ai décidé qu'en France nous aurons cette obligation de faire connaître les produits. Les grands distributeurs s'y sont déjà engagés. Cela aura un double avantage : la confiance du consommateur et le soutien à la production française pour lequel nous nous engageons».
[INTER]Garder le statut indemne[inter]
François Hollande a enchaîné sur la problématique de la tuberculose bovine : «c'est un enjeu sanitaire très important. Si nous venions à perdre le statut indemne de tuberculose bovine, nous ne pourrions plus exporter nos broutards. Cette question vaut pour la Bourgogne mais aussi pour d'autres régions de France. Nous avons l'obligation de respecter les normes mais également d'éradiquer cette maladie». Concernant la Pac, le Président de la République s'est félicité des récentes négociations sur le plan européen : «beaucoup s'inquiétaient sur l'avenir de la politique agricole commune. Je suis allé négocier au conseil européen: je n'ai malheureusement pas réussi à obtenir tout ce que je voulais sur l'ensemble des dépenses, mais j'avais un engagement vis-à-vis des agriculteurs. Je voulais que la part qui reviendrait à la France soit stabilisée. Et bien c'est fait. Nous avons exactement les mêmes aides directes que précédemment, ce qui était une revendication très forte de la profession, avec un verdissement limité. Il reste à assurer la redistribution des aides dans les prochains mois». François Hollande s'est réjoui de l'augmentation des fonds consacrés au développement rural: « ils vont nous permettre d'aider les spécificités de notre agriculture et de nos territoires. Les régions auront la responsabilité de répartir ces aides, avec des règles nationales pour l'installation, les bâtiments d'élevage et les indemnités pour les territoires sources de handicaps».
[INTER]«La croissance est sur les territoires»[inter]
Le président de la république a terminé son propos agricole sur un note d'espoir : «excédentaire dans notre balance commerciale, l'agriculture est un atout pour notre pays. Je crois en l'avenir des territoires ruraux. Ils ne sont pas une charge pour le gouvernement! Ils représentent un capital, ils permettent de préserver un patrimoine, d'assurer une culture, de réussir économiquement... La compétitivité, ce n'est pas uniquement entre les entreprises, c'est aussi entre les territoires. La croissance est sur les territoires».
[INTER]Garder le statut indemne[inter]
François Hollande a enchaîné sur la problématique de la tuberculose bovine : «c'est un enjeu sanitaire très important. Si nous venions à perdre le statut indemne de tuberculose bovine, nous ne pourrions plus exporter nos broutards. Cette question vaut pour la Bourgogne mais aussi pour d'autres régions de France. Nous avons l'obligation de respecter les normes mais également d'éradiquer cette maladie». Concernant la Pac, le Président de la République s'est félicité des récentes négociations sur le plan européen : «beaucoup s'inquiétaient sur l'avenir de la politique agricole commune. Je suis allé négocier au conseil européen: je n'ai malheureusement pas réussi à obtenir tout ce que je voulais sur l'ensemble des dépenses, mais j'avais un engagement vis-à-vis des agriculteurs. Je voulais que la part qui reviendrait à la France soit stabilisée. Et bien c'est fait. Nous avons exactement les mêmes aides directes que précédemment, ce qui était une revendication très forte de la profession, avec un verdissement limité. Il reste à assurer la redistribution des aides dans les prochains mois». François Hollande s'est réjoui de l'augmentation des fonds consacrés au développement rural: « ils vont nous permettre d'aider les spécificités de notre agriculture et de nos territoires. Les régions auront la responsabilité de répartir ces aides, avec des règles nationales pour l'installation, les bâtiments d'élevage et les indemnités pour les territoires sources de handicaps».
[INTER]«La croissance est sur les territoires»[inter]
Le président de la république a terminé son propos agricole sur un note d'espoir : «excédentaire dans notre balance commerciale, l'agriculture est un atout pour notre pays. Je crois en l'avenir des territoires ruraux. Ils ne sont pas une charge pour le gouvernement! Ils représentent un capital, ils permettent de préserver un patrimoine, d'assurer une culture, de réussir économiquement... La compétitivité, ce n'est pas uniquement entre les entreprises, c'est aussi entre les territoires. La croissance est sur les territoires».