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Moutarde

En mode observateurs

Des étudiants suisses étaient de passage le 7 novembre à Quetigny.
Par Aurélien Genest
En mode observateurs
Lors de la visite du 7 novembre, à la ferme du Bois de Change.
Philippe Gransagnes a reçu une délégation suisse sur son exploitation en périphérie dijonnaise. L’agriculteur a présenté la culture de la moutarde à des élèves d’Agrilogie Grange-Verney, une école basée dans la ville de Moudon et formant de futurs agriculteurs. «Nous nous rendons régulièrement en France pour nous confronter à un environnement différent du nôtre. La moutarde est peu courante chez nous et il nous est apparu intéressant de nous pencher sur le sujet. Nous passons trois jours dans votre région, nous sommes également allés dans l’Ain, en Saône-et-Loire et dans le Jura voir d’autres productions agricoles», indiquait l’un des élèves.

Une production de qualité
Philippe Gransagnes a mentionné l’existence d’une filière dédiée à la moutarde, dont la mission est d’évoluer constamment pour répondre aux attentes des producteurs, des industriels, des partenaires et des organismes stockeurs. L’agriculteur de Quetigny a partagé ses motivations à cultiver cette plante, choix opéré dès son installation en 2009 : «la moutarde est une production locale et de qualité, elle représente une bonne tête d’assolement, qui offre une marge intéressante quand les rendements sont corrects. Les semis sont généralement réalisés fin septembre début octobre, pour une récolte en juillet. Faute d’une terre trop humide, le semis n’a été réalisé que le 15 octobre cette année. De 10 ha en 2009, ma surface en moutarde est passée à 34 ha. Les résultats ont toujours été intéressants ici, à l’exception des deux dernières années, notamment perturbées par des attaques d’altises et de charançons. J’étais habitué à enregistrer un peu plus de 20 q/ha alors que les volumes sont descendus à 15 q/ha l’an passé et 13 q/ha en 2017».