Chronique ovine
En hiver, le même confort dehors qu’en bergerie
Avec une ressource fourragère suffisante, les brebis sont aussi bien à l’herbe qu’en bergerie. Telle est la conclusion d’une étude¹ réalisée au cours de l’hiver 2014/15 dans 46 élevages répartis sur toute la France (hors zones de montagne).
De nombreuses mesures en lien avec le bien être animal ont été effectuées sur 1350 brebis à faibles besoins de race Romane. La moitié était hivernée en bergerie avec une ration adaptée à leur stade physiologique (brebis à l’entretien), l’autre moitié était au pâturage avec de l’herbe en quantité suffisante.
Des brebis en meilleur état
La comparaison des lots de brebis à l’herbe et en bergerie met en évidence un meilleur état corporel pour celles qui pâturent. En effet, la proportion de brebis maigres est alors nettement inférieure. Ce taux est passé de 18 % en début d’hiver à 4 % en fin d’hiver pour les brebis dehors alors qu’il est resté stable pour les brebis en bergerie.
D’autre part, peu de problème de santé ont été observé dans cette étude, que les brebis soient alimentées au pâturage ou en bergerie. Et aucune différence n’a été mise en évidence entre les deux modes de conduite, que ce soit en matière de boiterie ou de problèmes respiratoires. Enfin, la toison joue parfaitement son rôle de protection : aucun cas d’humidité de la toison en contact de la peau n’a été observé.
¹étude Institut de l’Elevage, CIIRPO et Inra
Des brebis en meilleur état
La comparaison des lots de brebis à l’herbe et en bergerie met en évidence un meilleur état corporel pour celles qui pâturent. En effet, la proportion de brebis maigres est alors nettement inférieure. Ce taux est passé de 18 % en début d’hiver à 4 % en fin d’hiver pour les brebis dehors alors qu’il est resté stable pour les brebis en bergerie.
D’autre part, peu de problème de santé ont été observé dans cette étude, que les brebis soient alimentées au pâturage ou en bergerie. Et aucune différence n’a été mise en évidence entre les deux modes de conduite, que ce soit en matière de boiterie ou de problèmes respiratoires. Enfin, la toison joue parfaitement son rôle de protection : aucun cas d’humidité de la toison en contact de la peau n’a été observé.
¹étude Institut de l’Elevage, CIIRPO et Inra
