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Service de remplacement

Efficacité, simplicité, disponibilité

Le service de remplacement vient d’officialiser la fusion de sa structure départementale avec quatre de ses services locaux. De nombreux avantages vont en découler.
Par Aurélien Genest
Efficacité, simplicité, disponibilité
Réuni en assemblée générale le 26 juin à Sombernon, le service de remplacement Côte-d’Or a validé la mutualisation de son activité́ avec ses services Auxois nord, Auxois sud-Morvan, Haute-Seine et Est Côte-d’Or. Une plus grande efficience est ainsi visée. «Sur le plan administratif, nous avions déjà préparé ce changement de cap», indique Olivier Gallien, président, «certains documents circulaient jusqu’à présent entre les différents services, ce ne sera plus le cas. Nous gagnons ainsi en efficacité et simplicité, nous serons aussi davantage disponibles pour nos adhérents. Cette assemblée générale sera la seule dans l’année». De nouvelles modalités de facturation voient le jour, tout comme l’organisation d’une astreinte planning pour les urgences du week-end. Sur le plan pratique, des référents locaux sont conservés dans chaque service pour maintenir la proximité avec les adhérents.

Un recrutement permanent
Le Service de remplacement Côte-d’Or a employé 24 équivalents temps plein en 2018. «Cela représente 125 contrats de travail sur l’année dans le département, avec 12 CDI temps plein, un CDI temps partiel, 15 CDI intermittent et 39 personnes en CDD, sans oublier nos deux assistantes administratives en CDI temps partiel», informe Olivier Gallien. Le service de remplacement Côte-d’Or recrute en permanence des agents : «nous sommes en perpétuelle recherche de salariés compétents et polyvalents, les besoins sont nombreux sur le terrain. Des jeunes installés ou des agriculteurs souhaitant un complément de revenus sont les bienvenus».

Vacances, le premier motif
Exactement 3 676 journées de remplacement ont été effectuées l’an passé. «C’est un niveau un peu moindre que celui des exercices précédents. La moyenne est en effet de 4 077 journées depuis 2013», fait remarquer le président, «la baisse de la mesure répit en est la principale explication, ce dispositif financé par l’État puis la MSA a permis à de nombreuses personnes de sortir la tête du guidon avec un accompagnement personnalisé. Il n’est plus à l’ordre du jour». Les congés arrivent en tête des motifs de remplacement en 2018 avec 1 272 journées (35 %), suivis des accidents et des maladies (985 journées, 27 % des remplacements), des motifs maternité et paternité (794 journées, 21 %), des besoins en complément de main-d’œuvre (317 journées, 9 %) puis de la formation, du développement et du syndicalisme (309 journées, 8 %).

L’atout Groupama
Un exposé dédié à l’assurance des adhérents était proposé par Groupama. Plusieurs points ont été rappelés, dans un contexte où plus d’un tiers des 451 chefs d’exploitations du service ne sont pas assurés. Le régime obligatoire n’est pas «suffisant» pour permettre de faire face à un coup dur en cas d’accident, un arrêt de travail peut ainsi mettre en péril une entreprise. La MSA indemnisant les arrêts de travail depuis le 1er janvier 2014, il est important que l’assureur de l’adhérent aborde cette nouveauté et propose une solution complémentaire adaptée aux besoins de la famille. «Groupama, qui est notre partenaire, dispose d’une offre très intéressante», commente Olivier Gallien, « nos adhérents assurés sont couverts sur le remplacement accidents/maladies avec des coûts très bas. Le contrat garantit la présence d’un travailleur dans la cour de ferme, quoiqu’il advienne ».
Renseignements : page Facebook «L’actualité du Service de Remplacement 21».

Rencontre «Des agents autonomes et malléables»

Yann Amouret, 38 ans, habite Sainte-Marie-sur-Ouche et travaille pour le service de remplacement depuis un an et demi. Cet ancien berger intervient dans tous types d’exploitations, notamment dans les secteurs de Bligny-sur-Ouche, Pouilly-en-Auxois, Sombernon et Francheville : «Ce qui me plaît le plus dans ce métier, c’est son côté social. J’aime bien rendre service aux éleveurs, le tout en étant au contact des animaux Cela se passe très bien, mes quinze années de berger me servent beaucoup. J’ai en effet gardé des bêtes en Suisse, dans les Alpes françaises et dans les Pyrénées avant de me retrouver ici, en Côte-d’Or. Les qualités pour être un bon agent ? Je dirais autonome et malléable. Chaque paysan a sa propre façon de travailler, il faut s’y adapter. Nos missions ne sont jamais les mêmes. Le service de remplacement apporte beaucoup d’avantages à ses adhérents. Certains exploitants arrivent à prendre des vacances grâce à ce service, les bénéfices engendrés dépassent de très loin le simple cadre de l’activité agricole».