Filière viande
écorner pour faciliter les ventes
A l’occasion du sommet de l’élevage, Feder et ses coopératives Global et Socaviac ont lancé l’opération écornage «pari gagnant pour la filière». La demande d’animaux maigres écornés augmente, tant de la part des engraisseurs que des importateurs, Feder entend y répondre en encourageant les éleveurs à écorner leurs broutards et leurs laitonnes.
L’écornage n’a pas toujours bonne presse en France chez les éleveurs, pourtant on remarque que les naisseurs engraisseurs sont plus sensibilisés au risque et recourent plus facilement que d’autres à cette pratique. Sur les marchés du maigre, chez les engraisseurs, en France comme à l’export, la demande d’animaux écornés augmente, autant pour des raisons de sécurité pour l’éleveur comme pour les jeunes bovins, que pour assurer une meilleure croissance des animaux.
Ceux qui pratiquent l’écornage n’y voit que des avantages, bovins plus calmes, croissance plus rapide, manipulations sans risque, commerce facilité… Les engraisseurs demandent avec de plus en plus d’insistance des animaux écornés et certains pays comme l’Irlande ont déjà imposé cette pratique pour toute sortie d’animaux du territoire.
Pressé par le marché et sensibilisé par les aspects économiques et sanitaires de l’écornage, le groupe coopératif Feder a décidé, comme l’explique son président, Yves Largy «de susciter la réflexion au sein de la filière, à la fois sur l’aspect technique de l’écornage et sur la valorisation des animaux écornés, c’est un vrai challenge et une réflexion partagée avec les collègues du Limousin et de Charolais accord». Car en matière d’écornage tout reste à faire ou presque en France, pour expliquer, accompagner et faire en sorte que les éleveurs, soit écornent dès le plus jeune âge et dans les meilleures conditions, soit se tournent vers la génétique sans corne, comme certains le font déjà.
L’objectif du groupe c’est de parvenir à 15 000 animaux écornés dans un premier temps, sur les 95 000 broutards et laitonnes commercialisés (toutes races confondues). C’est une évolution culturelle profonde qui nécessite un accompagnement technique et économique. C’est aussi un enjeu à l’export comme le confirme le directeur de Feder, Alain Millot, «développer une vocation exportatrice suppose de développer l’écornage».
Le groupe offre donc aux éleveurs adhérents, outre un accompagnement technique sur le terrain, une incitation financière de 5 euros par animal dans des lots entiers d’animaux sans corne ou écornés. Ces cinq euros seront redistribués sous forme de bons d’achat et correspondent au coût de l’investissement en équipement et matériel.
Cette opération a commencé dès le 1er octobre et tout au long de l’automne, de nombreuses démonstrations seront organisées localement pour présenter les différentes techniques et les matériels disponibles.
Ceux qui pratiquent l’écornage n’y voit que des avantages, bovins plus calmes, croissance plus rapide, manipulations sans risque, commerce facilité… Les engraisseurs demandent avec de plus en plus d’insistance des animaux écornés et certains pays comme l’Irlande ont déjà imposé cette pratique pour toute sortie d’animaux du territoire.
Pressé par le marché et sensibilisé par les aspects économiques et sanitaires de l’écornage, le groupe coopératif Feder a décidé, comme l’explique son président, Yves Largy «de susciter la réflexion au sein de la filière, à la fois sur l’aspect technique de l’écornage et sur la valorisation des animaux écornés, c’est un vrai challenge et une réflexion partagée avec les collègues du Limousin et de Charolais accord». Car en matière d’écornage tout reste à faire ou presque en France, pour expliquer, accompagner et faire en sorte que les éleveurs, soit écornent dès le plus jeune âge et dans les meilleures conditions, soit se tournent vers la génétique sans corne, comme certains le font déjà.
L’objectif du groupe c’est de parvenir à 15 000 animaux écornés dans un premier temps, sur les 95 000 broutards et laitonnes commercialisés (toutes races confondues). C’est une évolution culturelle profonde qui nécessite un accompagnement technique et économique. C’est aussi un enjeu à l’export comme le confirme le directeur de Feder, Alain Millot, «développer une vocation exportatrice suppose de développer l’écornage».
Le groupe offre donc aux éleveurs adhérents, outre un accompagnement technique sur le terrain, une incitation financière de 5 euros par animal dans des lots entiers d’animaux sans corne ou écornés. Ces cinq euros seront redistribués sous forme de bons d’achat et correspondent au coût de l’investissement en équipement et matériel.
Cette opération a commencé dès le 1er octobre et tout au long de l’automne, de nombreuses démonstrations seront organisées localement pour présenter les différentes techniques et les matériels disponibles.