FDSEA
Du sanglier au menu du sous-préfet de Cosnes-sur-Loire
La section locale de la FDSEA de Cosnes-sur-Loire a été reçue à la sous-préfecture pour faire un point sur l’augmentation des dégâts de sangliers. Une réunion qui est intervenue trois jours avant une visite de terrain de la Préfète Sylvie Houspic à Crux-la-Ville.
Ambiance studieuse ce lundi 26 novembre à la sous-préfecture de Cosnes-sur-Loire. Le sous-préfet de Cosnes-sur-Loire Michel Robquin, recevait la section locale de la FDSEA représentée par son président Cyril Forest. À ses côtés, un lieutenant de louveterie, une propriétaire foncière.
L’objectif de cette réunion était d’exposer au sous-préfet les problématiques locales liées aux dégâts de sangliers : problèmes d’indemnisation des prairies ; l’agrainage et la disposition des 20 ha pour obtenir un plan de chasse.
« Entre Tracy-sur-Loire et Neuvy-sur-Loire, nous estimons la population de sangliers entre 150 et 200 cochons » a déclaré d’entrée Cyril Forest. Les échanges ont surtout porté sur les zones périurbaines qui sont difficiles à chasser mais où les sangliers ont tendance à proliférer. « Sur certains secteurs comme l’aérodrome suite à un accident de chasse qui date de plusieurs années, il n’y a même plus de chasse, c’est donc un refuge pour sangliers » a expliqué Cyril Forest. « Nous sommes prêts à chasser et à tuer plus de sangliers si on nous donne plus de bagues » lui a répondu Guylain Lebouillle, un agriculteur/chasseur. Un discours constructif qui semble pour le moment inaudible et qui va à l’encontre du discours officiel de la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC) qui estime qu’il n’y a pas de problème de surpopulations.
Plusieurs solutions sont sur la table
Face au constat que les dégâts de gibiers ne peuvent plus durer, Cyril Forest soumet une idée : « pourquoi ne pas proposer à la FDC d’abaisser le tarif des bracelets afin d’augmenter le nombre de prélèvements?» «On pourrait aussi chasser un mois de plus, comme cela se fait dans d’autres départements» a proposé également un participant à cette réunion. Sur ce sujet, le sous-préfet estime qu’il faut garder la période de chasse en dehors des vacances scolaires. Sur la question du périurbain, Michel Robquin envisage de mandater des lieutenants de louveterie. « Je n’ai rien contre nos amis de la FDC, mais c’est une situation qu’il faut gérer avec des professionnels » estime le sous-préfet. L’autre point soulevé par la délégation est celui de l’indemnisation des dégâts. « Il est primordial que vous puissiez déclarer vos dégâts car la FDC joue là-dessus. Sachez qu’actuellement la FDSEA mène une enquête auprès de ses adhérents. D’après les premiers résultats, 85 % (chiffres affinés après le reportage) des personnes qui ont répondu à l’enquête déclarent ne pas établir de dossiers pour leurs dégâts, ils sont 75 % en agriculture biologique (chiffres confirmés par le Gabni). Globalement, 25 à 30 % des dégâts ne sont pas chiffrés » a expliqué Cyril Forest. Des résultats qui ont attiré l’attention du sous-préfet qui a demandé qu’une carte des points noirs du canton de Cones-sur-Loire soit établie le plus rapidement possible.
L’objectif de cette réunion était d’exposer au sous-préfet les problématiques locales liées aux dégâts de sangliers : problèmes d’indemnisation des prairies ; l’agrainage et la disposition des 20 ha pour obtenir un plan de chasse.
« Entre Tracy-sur-Loire et Neuvy-sur-Loire, nous estimons la population de sangliers entre 150 et 200 cochons » a déclaré d’entrée Cyril Forest. Les échanges ont surtout porté sur les zones périurbaines qui sont difficiles à chasser mais où les sangliers ont tendance à proliférer. « Sur certains secteurs comme l’aérodrome suite à un accident de chasse qui date de plusieurs années, il n’y a même plus de chasse, c’est donc un refuge pour sangliers » a expliqué Cyril Forest. « Nous sommes prêts à chasser et à tuer plus de sangliers si on nous donne plus de bagues » lui a répondu Guylain Lebouillle, un agriculteur/chasseur. Un discours constructif qui semble pour le moment inaudible et qui va à l’encontre du discours officiel de la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC) qui estime qu’il n’y a pas de problème de surpopulations.
Plusieurs solutions sont sur la table
Face au constat que les dégâts de gibiers ne peuvent plus durer, Cyril Forest soumet une idée : « pourquoi ne pas proposer à la FDC d’abaisser le tarif des bracelets afin d’augmenter le nombre de prélèvements?» «On pourrait aussi chasser un mois de plus, comme cela se fait dans d’autres départements» a proposé également un participant à cette réunion. Sur ce sujet, le sous-préfet estime qu’il faut garder la période de chasse en dehors des vacances scolaires. Sur la question du périurbain, Michel Robquin envisage de mandater des lieutenants de louveterie. « Je n’ai rien contre nos amis de la FDC, mais c’est une situation qu’il faut gérer avec des professionnels » estime le sous-préfet. L’autre point soulevé par la délégation est celui de l’indemnisation des dégâts. « Il est primordial que vous puissiez déclarer vos dégâts car la FDC joue là-dessus. Sachez qu’actuellement la FDSEA mène une enquête auprès de ses adhérents. D’après les premiers résultats, 85 % (chiffres affinés après le reportage) des personnes qui ont répondu à l’enquête déclarent ne pas établir de dossiers pour leurs dégâts, ils sont 75 % en agriculture biologique (chiffres confirmés par le Gabni). Globalement, 25 à 30 % des dégâts ne sont pas chiffrés » a expliqué Cyril Forest. Des résultats qui ont attiré l’attention du sous-préfet qui a demandé qu’une carte des points noirs du canton de Cones-sur-Loire soit établie le plus rapidement possible.