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Sanitaire

Du renfort au GDS

Le Groupement de défense sanitaire vient de renforcer son équipe administrative en en recrutant Valérie Salomé. Elle sera en charge dans un premier temps de la gestion de la BVD.
Par Théophile Mercier
Du renfort au GDS
Valérie Salomé est chargée de la gestion de la BVD dans le département.
Elle est arrivée il y a quelques jours. Valérie Salomé vient d’être nommée au poste de technicienne chargée de projet et prendra en charge les questions liées à la BVD. «Je prends encore mes marques mais je peux compter sur le soutien de mes collèges qui m’ont très bien accueillie» dit-elle avec le sourire. À 40 ans c’est donc un nouveau défi qu’elle aborde avec sérénité. «J’ai passé douze ans à la Chambre d’agriculture du Cher sur les projets liés aux exploitations laitières notamment. Ce poste m’a permis d’avoir une vision globale d’une exploitation et de prendre du recul sur la gestion technico-économique d’une ferme. J’ai également une bonne expérience en gestion de projet qui sera très utile pour mon nouveau poste» explique-t-elle. Par ailleurs, cette ingénieure agricole se passionne depuis cinq ans pour l’apiculture. «J’ai une quarantaine de ruches sur la commune de Jussy-le-Chaudrier (dans le Cher). Mon objectif est simplement de me faire plaisir» ajoute-elle.

«Dans l’attente d’un arrêté ministériel»
Elle n’est pas arrivée depuis un mois que Valérie Salomé est déjà dans le vif du sujet sanitaire. «Nous sommes en attente d’un arrêté du ministère de l’Agriculture qui doit normalement fixer les modalités de dépistage de la BVD. Il est prévu de rendre obligatoire l’assainissement des animaux porteurs de cette maladie. C’est une prophylaxie collective à l’ensemble du département. Ce qui se profile c’est une obligation de dépistage quatre ans après la parution de l’arrêté. Ce dernier prévoit également des contraintes de mouvement de l’ensemble d’un cheptel si toutefois l’une des bêtes du troupeau est porteuse de la BVD» détaille la nouvelle technicienne du GDS. C’est pour anticiper la réglementation que le GDS 58 lance un appel aux éleveurs du département. «Nous avons besoin de volontaires pour tester ce dépistage. Il faut bien avoir en tête que d’ici deux à trois ans, l’État peut nous obliger à dépister tous les veaux, alors autant s’y prendre dès maintenant» estime Valérie Salomé. Pour elle, ces nouvelles dispositions vont dans le bon sens et sont commercialement intéressantes et valorisantes pour les éleveurs français.
Pour l’heure, le tarif de ce dépistage n’a pas encore été communiqué, mais il est probable que le GDS 58 soutienne financièrement les éleveurs volontaires.

Vous pouvez d’ores et déjà contacter Valérie Salomé si vous êtes intéressés pour participer à ce dépistage.

Contact : Valérie Salomé, Tél. 03 86 90 18 90,
valerie.salome.gds58@reseaugds.com