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Initiative

Du pâturage ovin dans les vignes

Le Legta de Challuy lance un projet de pâturage ovin dans les vignes du domaine des Athénées. L’objectif est de limiter les intrants et d’étudier les nouvelles formes de coopération entre un atelier végétal et un élevage ovin. Ce projet doit être lancé officiellement en mars. Explications.
Par Théophile Mercier
Du pâturage ovin dans les vignes
Le projet de pâturage ovin dans les vignes du lycée viticole de Cosne sera lancé le mois prochain.
C’est un projet innovant qui est en gestation au Legta de Challuy. Casdar Inter’Action, nom donné à ce projet a pour vocation d’étudier les nouvelles formes de coopération entre un atelier végétal et un atelier animal à l’échelle du territoire. Il est porté par 4 Eplefpa de la région Bourgogne Franche-Comté : Fontaine, Vesoul, Châtillon et Nevers. Trois phases sont prévues sur ce projet : une phase d’expérimentation sur chacun des Eplefpa, pour Nevers cette phase d’expérimentation permettra de tester le viti-pastoralisme, la deuxième phase permettra de recenser les besoins entre exploitations spécialisées en productions végétales et exploitations animales dans le but d’aboutir à une troisième phase de contractualisation. Chacune des phases veillera à impliquer les étudiants des différents sites. «L’idée est de tester ce dispositif dans nos établissements pour ensuite proposer à des exploitants de contractualiser entre eux. Le viti-pastoralisme est une pratique ancienne qui offre des bénéfices réciproques tant pour l’éleveur que pour le viticulteur» explique Sarah Ghibaudo, cheffe de projet au Legta de Challuy. Pour le moment cette expérimentation sera réalisée avec une troupe ovine de huit brebis. Ce sont les élèves de Conduite et Gestion d’une Exploitation Agricole (CGEA) qui seront en charge de la gestion de ce troupeau. «Nous allons pouvoir apporter un support pédagogique aux élèves, leur permettant de réaliser des travaux pratiques tels que la pesée, les suivis de croissance des animaux, la tonte… Le test se fera dans un premier temps sur une parcelle située sur l’antenne de Cosne (de 70 ares environ) dans laquelle les brebis pourront paître un mélange multi-espèce en interrang» ajoute Sarah Ghibaudo.