Quetigny-Plombières
Du neuf au lycée
Vincent Cartault et Antoine Daurelle ont pris de nouvelles fonctions ces dernières semaines.

Vincent Cartault, directeur de l’exploitation
Vincent Cartault est le nouveau directeur de l’exploitation du lycée agricole. Ce jeune homme de 28 ans, originaire de Toulouse, succède à Lionel Raynard, parti travailler à la Draaf de Bourgogne Franche-Comté. Vincent Cartault, titulaire d’un diplôme d’ingénieur obtenu à AgroSup Dijon en 2015, assurait une mission auprès d’un réseau de 7 lycées agricoles, ces trois dernières années à Poitiers.
Grandes cultures et bovins
Le nouveau directeur profite de cette présentation pour rappeler les principales caractéristiques de l’établissement basé à Tart-le-Bas : « L’exploitation compte 180 ha, 105 se destinent aux grandes cultures et quatorze d’entre eux seront certifiés bio au printemps prochain. La ferme est dotée d’un atelier bovin en race Charolaise avec 65 vêlages. Trois personnes travaillent ici, deux salariés polyvalents et moi-même. Nous travaillons avec des rotations longues, nous sommes engagés dans une MAEC. La ferme diminue considérablement sa consommation en produits phytosanitaires depuis plusieurs années. Nous n’utilisons des herbicides que si la situation l’impose. Pour nos bovins, la vaccination n’est pas systématique et se fait au cas par cas. Pour gérer les parasites, nous utilisons de plus en plus de produits à base de plantes ».
Vocation pédagogique
La ferme du lycée de Quetigny est un outil de production à vocation pédagogique, comme le rappelle Vincent Cartault : « nous recevons tous types d’apprenants : des élèves, des apprentis, des étudiants, des stagiaires et même des adultes pour la mise en application de leur enseignement. La ferme du lycée est un support de formations, en interne mais pas seulement, puisque nous accueillons régulièrement des classes d’AgroSup Dijon. L’exploitation accueille également deux structures dans ses locaux. Il s’agit du programme de sélection variétale de moutarde d’AgroSup Dijon et de l’association Graines de Noé, qui utilise nos parcelles pour la mise en place d’une pépinière de blés anciens ».
Développement de la vente directe
La production de graines de l’exploitation est vendue majoritairement à Dijon Céréales, une autre partie est commercialisée via la SAS Bresson.
La vente directe est de plus en plus développée au sein de l’établissement, comme le décrit Vincent Cartault : « les pommes de terre sont, depuis peu, devenues une production à part entière chez nous. Nous en vendons aux particuliers ainsi qu’à plusieurs restaurants. Une fois par mois, nous organisons une petite vente au lycée de Quetigny avec, en plus des pommes de terre, des colis de viande et éventuellement du saucisson, du pâté et de la viande séchée. Nous faisons tuer entre 8 et 10 bêtes chaque année, nous les écoulons intégralement par le biais de la vente directe. La page Facebook du lycée communique régulièrement sur nos dates de vente ».
Antoine Daurelle, président du conseil d’administration
Antoine Daurelle est le nouveau président du conseil d’administration du lycée de Quetigny-Plombières. L’agriculteur de 38 ans a été élu en fin d’année sous l’étiquette FDSEA21 et succède à Christine Boissard. Basé à Clénay sur une ferme de polyculture-élevage de 220 ha, Antoine Daurelle travaillera, avec son équipe, sur les grandes orientations à donner à l’établissement scolaire de l’agglomération dijonnaise. « De futurs agriculteurs et salariés du para-agricole sortent de ce lycée, il est important que l’école soit en phase avec les attentes du terrain et l’évolution du métier. Il est tout aussi important, je pense, que des agriculteurs soient présents dans le conseil d’administration. Aurélien Viellard, exploitant à Labergement-lès-Seurre, en est notamment le vice-président et représente la Chambre d’agriculture », commente Antoine Daurelle, ancien élève du lycée de la classe de Seconde jusqu’au BTS « Productions végétales ». Dans ses fonctions, le Côte-d’orien veillera également à entretenir, voire à développer, les diverses relations du lycée avec le monde agricole : « il est capital de développer les échanges avec les agriculteurs, mais aussi les OPA. Cela marche dans les deux sens, tout le monde a quelque chose à y gagner ».
Antoine Daurelle, ce nom vous dit certainement quelque chose. L’exploitant a présidé le réseau des Jeunes agriculteurs de 2008 à 2012. À l’issue de ses deux mandats, l’éleveur de chevaux de sport avait aussitôt rejoint le bureau de JA national. Antoine Daurelle a occupé plusieurs fonctions jusqu’en 2016 : trésorier adjoint, il était également en charge des questions européennes et de la Pac, de la fiscalité et de la gestion des risques. À sa sortie de JA, l’agriculteur avait rejoint le conseil d’administration de la FDSEA21 dans la foulée. Aujourd’hui, Antoine Daurelle est administrateur à l’Ifocap (institut de formation ouvert à l’ensemble des acteurs du monde agricole et rural) et préside le Geda de son secteur, composé d’une vingtaine de producteurs.
Vincent Cartault est le nouveau directeur de l’exploitation du lycée agricole. Ce jeune homme de 28 ans, originaire de Toulouse, succède à Lionel Raynard, parti travailler à la Draaf de Bourgogne Franche-Comté. Vincent Cartault, titulaire d’un diplôme d’ingénieur obtenu à AgroSup Dijon en 2015, assurait une mission auprès d’un réseau de 7 lycées agricoles, ces trois dernières années à Poitiers.
Grandes cultures et bovins
Le nouveau directeur profite de cette présentation pour rappeler les principales caractéristiques de l’établissement basé à Tart-le-Bas : « L’exploitation compte 180 ha, 105 se destinent aux grandes cultures et quatorze d’entre eux seront certifiés bio au printemps prochain. La ferme est dotée d’un atelier bovin en race Charolaise avec 65 vêlages. Trois personnes travaillent ici, deux salariés polyvalents et moi-même. Nous travaillons avec des rotations longues, nous sommes engagés dans une MAEC. La ferme diminue considérablement sa consommation en produits phytosanitaires depuis plusieurs années. Nous n’utilisons des herbicides que si la situation l’impose. Pour nos bovins, la vaccination n’est pas systématique et se fait au cas par cas. Pour gérer les parasites, nous utilisons de plus en plus de produits à base de plantes ».
Vocation pédagogique
La ferme du lycée de Quetigny est un outil de production à vocation pédagogique, comme le rappelle Vincent Cartault : « nous recevons tous types d’apprenants : des élèves, des apprentis, des étudiants, des stagiaires et même des adultes pour la mise en application de leur enseignement. La ferme du lycée est un support de formations, en interne mais pas seulement, puisque nous accueillons régulièrement des classes d’AgroSup Dijon. L’exploitation accueille également deux structures dans ses locaux. Il s’agit du programme de sélection variétale de moutarde d’AgroSup Dijon et de l’association Graines de Noé, qui utilise nos parcelles pour la mise en place d’une pépinière de blés anciens ».
Développement de la vente directe
La production de graines de l’exploitation est vendue majoritairement à Dijon Céréales, une autre partie est commercialisée via la SAS Bresson.
La vente directe est de plus en plus développée au sein de l’établissement, comme le décrit Vincent Cartault : « les pommes de terre sont, depuis peu, devenues une production à part entière chez nous. Nous en vendons aux particuliers ainsi qu’à plusieurs restaurants. Une fois par mois, nous organisons une petite vente au lycée de Quetigny avec, en plus des pommes de terre, des colis de viande et éventuellement du saucisson, du pâté et de la viande séchée. Nous faisons tuer entre 8 et 10 bêtes chaque année, nous les écoulons intégralement par le biais de la vente directe. La page Facebook du lycée communique régulièrement sur nos dates de vente ».
Antoine Daurelle, président du conseil d’administration
Antoine Daurelle est le nouveau président du conseil d’administration du lycée de Quetigny-Plombières. L’agriculteur de 38 ans a été élu en fin d’année sous l’étiquette FDSEA21 et succède à Christine Boissard. Basé à Clénay sur une ferme de polyculture-élevage de 220 ha, Antoine Daurelle travaillera, avec son équipe, sur les grandes orientations à donner à l’établissement scolaire de l’agglomération dijonnaise. « De futurs agriculteurs et salariés du para-agricole sortent de ce lycée, il est important que l’école soit en phase avec les attentes du terrain et l’évolution du métier. Il est tout aussi important, je pense, que des agriculteurs soient présents dans le conseil d’administration. Aurélien Viellard, exploitant à Labergement-lès-Seurre, en est notamment le vice-président et représente la Chambre d’agriculture », commente Antoine Daurelle, ancien élève du lycée de la classe de Seconde jusqu’au BTS « Productions végétales ». Dans ses fonctions, le Côte-d’orien veillera également à entretenir, voire à développer, les diverses relations du lycée avec le monde agricole : « il est capital de développer les échanges avec les agriculteurs, mais aussi les OPA. Cela marche dans les deux sens, tout le monde a quelque chose à y gagner ».
Antoine Daurelle, ce nom vous dit certainement quelque chose. L’exploitant a présidé le réseau des Jeunes agriculteurs de 2008 à 2012. À l’issue de ses deux mandats, l’éleveur de chevaux de sport avait aussitôt rejoint le bureau de JA national. Antoine Daurelle a occupé plusieurs fonctions jusqu’en 2016 : trésorier adjoint, il était également en charge des questions européennes et de la Pac, de la fiscalité et de la gestion des risques. À sa sortie de JA, l’agriculteur avait rejoint le conseil d’administration de la FDSEA21 dans la foulée. Aujourd’hui, Antoine Daurelle est administrateur à l’Ifocap (institut de formation ouvert à l’ensemble des acteurs du monde agricole et rural) et préside le Geda de son secteur, composé d’une vingtaine de producteurs.