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Assemblée générale

Du changement pour le GDS

Le Groupe de Défense Sanitaire de la Nièvre tenait son assemblée le vendredi 30 novembre à la Ferme du Marault à Magny-Cours. Une réunion au cours de laquelle le nombre d’administrateurs a été revu à la baisse.
Par Théophile Mercier
Du changement pour le GDS
L’assemblée générale a voté le passage de 16 à 12 administrateurs.
Du nouveau pour le GDS. Suite à la diminution du nombre d’éleveurs, le conseil d’administration a décidé de proposer de réduire de 16 à 12 le nombre de représentants. Cette proposition a été validée à l’unanimité lors de l’assemblée générale du 30 novembre au Marault. Cette réunion a permis au président Francis Taupin de balayer l’ensemble des sujets de l’actualité sanitaire. Dans son rapport d’orientation il est d’abord revenu sur le bilan de la prophylaxie IBR. «Elle porte ses fruits depuis maintenant trois campagnes. L’objectif proche est de recoller au peloton bourguignon au niveau du pourcentage de cheptels qualifiés. De nombreux départements français obtiennent le statut de Zone Épistémologiquement favorable. Ce statut permet dans les départements où la prévalence et l’incidence le permettent de ne prélever que 20 % des bovins en prophylaxie (comme en prophylaxie brucellose), c’est une source d’économie en prélèvements analyses et coûts de gestion» explique le président du GDS

La prophylaxie BVD se profile
La réglementation de ce dépistage se précise et le GDS entend s’y préparer très sérieusement tant sur le plan technique que budgétaire. Sur ce sujet, le président apporte le point de vue de sa structure. «Nous souhaitons que le contenu de cet arrêté ministériel soit complet dès sa sortie. Nous ne pouvons pas accepter une réglementation non aboutie et des notes de service à répétition. Il nous faut aussi s’assurer de la reconnaissance de ce plan par les autorités européennes car certains de nos voisins ne reconnaissent pas le système d’assainissement et d’attribution de statut. Cependant, si une seule poignée d’éleveurs ne respecte pas les recommandations du plan, c’est toute l’efficacité de celui-ci qui sera dégradée. Nous invitons donc nos instances régionales et nationales à la meilleure préparation possible, en relation avec l’interprofession de l’élevage» explique en longueur Francis Taupin;

Changement de stratégie pour la besnoitiose
La prophylaxie de la besnoitiose a nécessité de lourd investissement pour le GDS. Or durant cette campagne, 30 % des voisins de foyers n’ont pas souhaité faire un état des lieux de la maladie chez eux. Par conséquent, cette maladie vectorielle non réglementée risque donc se poursuivre. «Le GDS va donc continuer à accompagner les élevages mais en faisant plus de cas par cas avec uniquement les élevages volontaires. Enfin concernant les missions déléguées par l’État au GDS (dont l’aide représente 25 % du coût réel), la structure annonce qu’elle n’acceptera plus désormais de nouvelle mission sans un nouveau financement» conclut le président.