Cultures
Douze ans de blé sur la même parcelle
Un agriculteur du canton de Pontailler-sur-Saône sème de l’Apache tous les ans au même endroit.

Les rotations, il ne connaît pas. Du moins, pas sur cette parcelle de 16 hectares. [I]«Il s’agit d’une ancienne prairie»[i] informe François Guillaume, agriculteur à Marandeuil, [I]«quand nous avons arrêté les vaches au début des années 2000, mon associé et moi avons décidé d’y mettre du blé... et encore du blé, chaque année»[i].
Pourquoi ce choix ? [I]«Les terres, avec 65% d’argiles, étaient très difficiles à travailler. Le blé est une culture qui passe un peu partout»[i] répond l’homme de 47 ans, [I]«pour une question de facilités, nous avons opté pour du blé sur blé, avec Apache comme variété»[i]. Le Gaec Belmont enregistre des rendements allant de 60 à 90q/ha depuis 12 ans. Comme il est coutume de le constater dans ce genre de pratique, une baisse de rendements se manifeste dès la deuxième année. [I]«Il y a un pic de pathogènes du sol à cette période»[i] apprendra Damien Ronget, chef de service grandes cultures à la Chambre, contacté par téléphone à l’issue de cette rencontre. En blé sur blé, la production ne remonte qu’à partir de la troisième, quatrième, voire cinquième année.
En ce qui concerne les protéines, une teneur de 12,3 a été obtenue en 2013. Le poids spécifique variait de 79,8 à 87. [I]«Le PS change tous les ans»[i] tempère François Guillaume, [I]«quant aux protéines, même si le résultat de l’an passé était intéressant, elles ont tendance à baisser vu que l’on doit mettre moins d’azote qu’avant, d’un point de vue réglementaire»[i]. Un seul traitement supplémentaire est utilisé par rapport aux blés cultivés de manière plus traditionnelle : [I]«j’utilise essentiellement des semences de ferme. Le fongicide Latitude est très utile contre le piétin échaudage, qui est le principal problème rencontré en blé sur blé»[i] signale François Guillaume. Le salissement de la parcelle reste quant à lui [I]«maitrisable»[i] selon l’agriculteur, même si des résistances de vulpins ont tendance à apparaitre.
Pourquoi ce choix ? [I]«Les terres, avec 65% d’argiles, étaient très difficiles à travailler. Le blé est une culture qui passe un peu partout»[i] répond l’homme de 47 ans, [I]«pour une question de facilités, nous avons opté pour du blé sur blé, avec Apache comme variété»[i]. Le Gaec Belmont enregistre des rendements allant de 60 à 90q/ha depuis 12 ans. Comme il est coutume de le constater dans ce genre de pratique, une baisse de rendements se manifeste dès la deuxième année. [I]«Il y a un pic de pathogènes du sol à cette période»[i] apprendra Damien Ronget, chef de service grandes cultures à la Chambre, contacté par téléphone à l’issue de cette rencontre. En blé sur blé, la production ne remonte qu’à partir de la troisième, quatrième, voire cinquième année.
En ce qui concerne les protéines, une teneur de 12,3 a été obtenue en 2013. Le poids spécifique variait de 79,8 à 87. [I]«Le PS change tous les ans»[i] tempère François Guillaume, [I]«quant aux protéines, même si le résultat de l’an passé était intéressant, elles ont tendance à baisser vu que l’on doit mettre moins d’azote qu’avant, d’un point de vue réglementaire»[i]. Un seul traitement supplémentaire est utilisé par rapport aux blés cultivés de manière plus traditionnelle : [I]«j’utilise essentiellement des semences de ferme. Le fongicide Latitude est très utile contre le piétin échaudage, qui est le principal problème rencontré en blé sur blé»[i] signale François Guillaume. Le salissement de la parcelle reste quant à lui [I]«maitrisable»[i] selon l’agriculteur, même si des résistances de vulpins ont tendance à apparaitre.