Formation
Donner un «second souffle à sa vie»
La FDSEA de l’Yonne propose un nouveau cycle de formation pour le bien-être paysan. La formation débutera en janvier, une occasion pour prendre du recul et affronter plus sereinement les difficultés que chacun peut traverser actuellement.
«J’ai fait une formation pour me sentir mieux». Si dans certains milieux professionnels ce type de phrase peut ne pas choquer, en agriculture cela reste encore un peu tabou. Pourtant 20 agriculteurs ont déjà pu se former grâce aux 2 précédentes sessions proposées par la FDSEA de l’Yonne.
Malheureusement, aujourd’hui encore, la situation actuelle est complexe pour de nombreux agriculteurs : sécheresse, cours en berne, charges… difficile de piloter son exploitation quand on n’a pas les idées claires. Difficiles aussi de prendre les bonnes décisions quand on ne dort pas bien, ou que l’on s’angoisse. Comment garder la tête froide dans un climat anxiogène ? Comment garder la passion du métier quand le revenu ne suit pas ?
Prendre du recul pour y voir plus clair
La première chose à prendre en compte est que «quand le bonhomme ne va pas bien, pour la ferme c’est pareil». Ces mots résonnent encore dans la tête des premiers stagiaires qui regardent aujourd’hui en arrière. «J’avoue que si je n’avais pas fait bien dans ces bottes cet automne aurait été encore plus compliqué nous confie» Paul*, «bien sûr que la situation me pèse, mais j’arrive à laisser les soucis de côté, à ménager ma famille et à garder la tête froide».
Dès le 16 janvier, un nouveau cycle de formation commence avec Catherine Boiteux qui propose depuis une quinzaine d’années la formation «donner un second souffle à sa vie». Ancienne conseillère du réseau Chambre d’Agriculture, elle a été confrontée très tôt aux difficultés du monde agricole et a décidé de se former pour accompagner les agriculteurs.
Malheureusement, aujourd’hui encore, la situation actuelle est complexe pour de nombreux agriculteurs : sécheresse, cours en berne, charges… difficile de piloter son exploitation quand on n’a pas les idées claires. Difficiles aussi de prendre les bonnes décisions quand on ne dort pas bien, ou que l’on s’angoisse. Comment garder la tête froide dans un climat anxiogène ? Comment garder la passion du métier quand le revenu ne suit pas ?
Prendre du recul pour y voir plus clair
La première chose à prendre en compte est que «quand le bonhomme ne va pas bien, pour la ferme c’est pareil». Ces mots résonnent encore dans la tête des premiers stagiaires qui regardent aujourd’hui en arrière. «J’avoue que si je n’avais pas fait bien dans ces bottes cet automne aurait été encore plus compliqué nous confie» Paul*, «bien sûr que la situation me pèse, mais j’arrive à laisser les soucis de côté, à ménager ma famille et à garder la tête froide».
Dès le 16 janvier, un nouveau cycle de formation commence avec Catherine Boiteux qui propose depuis une quinzaine d’années la formation «donner un second souffle à sa vie». Ancienne conseillère du réseau Chambre d’Agriculture, elle a été confrontée très tôt aux difficultés du monde agricole et a décidé de se former pour accompagner les agriculteurs.
Témoignage d’Étienne qui a suivi la formation en Haute-Marne
«Cela m’a apporté du temps, du temps pour prendre du recul. Grâce à l’importance de la confiance et la confidentialité du groupe, comme une sorte de cocon, j’ai pu verbaliser mes doutes. Les différents exercices proposés facilitent la prise de parole. Le tempo : trois fois 2 jours avec quelques semaines entre chaque rencontre qui permet de maturer. La chronologie est progressive : 1/Qui je suis ? 2/Quels sont les rêves ? 3/Comment vivre mes rêves en étant qui je suis ? Ce sont des questions essentielles et qui mises bout à bout donnent du sens. C’était adapté pour moi. Se confier à des gens que je ne connaissais pas, et faire l’expérience de la confiance en groupe, permet de dire et d’obtenir en retour. C’était une sorte d’aller et retour entre ce que je pensais et ce que le groupe me renvoyait avec bienveillance. Le groupe agit comme un miroir en ajoutant une autre façon de voir les choses».
La formation proposée par la FDSEA 89 se tiendra à Auxerre sur six journées les 16 et 17 janvier, 17 et 18 février pour se terminer les 3 et 4 mars. 8 places sont disponibles et la formation est gratuite pour les ressortissants Vivéa.
Pour les gens qui auraient des difficultés à se libérer sur 6 journées, la FDSEA travaille à une prise en charge du service de remplacement. Il est donc important si vous êtes concernés de contacter la FDSEA. Si vous avez envie de suivre la formation, ou d’avoir plus de renseignements, vous pouvez nous appeler au 03 86 49 48 10.
La formation proposée par la FDSEA 89 se tiendra à Auxerre sur six journées les 16 et 17 janvier, 17 et 18 février pour se terminer les 3 et 4 mars. 8 places sont disponibles et la formation est gratuite pour les ressortissants Vivéa.
Pour les gens qui auraient des difficultés à se libérer sur 6 journées, la FDSEA travaille à une prise en charge du service de remplacement. Il est donc important si vous êtes concernés de contacter la FDSEA. Si vous avez envie de suivre la formation, ou d’avoir plus de renseignements, vous pouvez nous appeler au 03 86 49 48 10.
