Méthanisation agricole
Dix-sept projets pour la Côte d'Or
Les unités productrices d'électricité et de gaz fleurissent dans le département. Le point avec Sylvie Lemaire, chargée de projets à la Chambre d'agriculture.

Ce ne sont que des projets, mais leur nombre est déjà très impressionnant. Celui-ci a été révélé lors de la dernière réunion du bureau de la Chambre d'agriculture. [I]«Les dossiers sont à des stades différents, de l'émergence à l'étude de faisabilité pour la plupart. Mais au moins la moitié devrait se réaliser»[i] informe Sylvie Lemaire. Un projet est aujourd'hui finalisé et les travaux ont même démarré (à Brazey-en-Plaine, voir Terres de Bourgogne du 26 avril).
[INTER]Puissance et motivations[inter]
Les installations envisagées sont elles importantes ? [I]«Les puissances sont diverses»[i] répond Sylvie Lemaire, citant de petits projets individuels de 50 kWélectriques jusqu'à un grand projet regroupant une trentaine d'agriculteurs qui pourrait approcher 600 KWélectriques .En plus du revenu supplémentaire engendré par la vente d'électricité et de chaleur dans le cas d'une cogénération (ou de gaz si l'unité a une forte puissance), les agriculteurs recherchent une valorisation agronomique via les nombreux avantages du digestat.
[INTER]«Une démarche territoriale»[inter]
Le Pays Seine et Tilles, au nord du département, compte sept projets à lui tout seul. Les dix autres concernent principalement des zones céréalières avec de l'élevage. La zone allaitante du département serait peu concernée. [I]«Il y a environ deux ans, dans le cadre du plan climat, la méthanisation agricole avait été présentée à une centaine d'agriculteurs à Marcilly-sur-Tille. Tout est parti de là pour le Pays Seine et Tilles»[i] relate Sylvie Lemaire. De nombreuses réunions ont suivi, mêlant agriculteurs, élus et entreprises. [I]«Tout le monde s'est tourné dans le même sens, c'est une vraie démarche territoriale. Ce dynamisme paye puisque cinq des sept projets sont en très bonne voie aujourd'hui»[i] explique Sylvie Lemaire.
[INTER]Puissance et motivations[inter]
Les installations envisagées sont elles importantes ? [I]«Les puissances sont diverses»[i] répond Sylvie Lemaire, citant de petits projets individuels de 50 kWélectriques jusqu'à un grand projet regroupant une trentaine d'agriculteurs qui pourrait approcher 600 KWélectriques .En plus du revenu supplémentaire engendré par la vente d'électricité et de chaleur dans le cas d'une cogénération (ou de gaz si l'unité a une forte puissance), les agriculteurs recherchent une valorisation agronomique via les nombreux avantages du digestat.
[INTER]«Une démarche territoriale»[inter]
Le Pays Seine et Tilles, au nord du département, compte sept projets à lui tout seul. Les dix autres concernent principalement des zones céréalières avec de l'élevage. La zone allaitante du département serait peu concernée. [I]«Il y a environ deux ans, dans le cadre du plan climat, la méthanisation agricole avait été présentée à une centaine d'agriculteurs à Marcilly-sur-Tille. Tout est parti de là pour le Pays Seine et Tilles»[i] relate Sylvie Lemaire. De nombreuses réunions ont suivi, mêlant agriculteurs, élus et entreprises. [I]«Tout le monde s'est tourné dans le même sens, c'est une vraie démarche territoriale. Ce dynamisme paye puisque cinq des sept projets sont en très bonne voie aujourd'hui»[i] explique Sylvie Lemaire.
4ème Programme Directive Nitrates : Possibilité d'utiliser les outils de pilotage à la parcelle, sur le blé
Le 4ème programme d'action Directive Nitrates en Côte d'Or ne prévoyait pas jusqu'à présent la possibilité d'utiliser des outils de pilotage en cours de campagne pour ajuster à la hausse, si besoin, la quantité d'azote à apporter sur les cultures et plus particulièrement sur le blé.
C'est à présent possible pour la campagne culturale 2012-2013. En effet fin janvier 2013, la FDSEA et la Chambre d'Agriculture de Côte d'Or ont obtenu un assouplissement des règles pour la fertilisation du blé en zones vulnérables.
L'ajustement de la fertilisation azotée, peut donc avoir lieu dans le respect des conditions suivantes :
- Les parcelles concernées par ces ajustements sont situées en dehors des périmètres de protection de captage et des bassins d'alimentation de captage ;
- L'apport d'azote supérieur à la dose prévisionnelle sera limité à la culture du blé ;
- Pour chaque parcelle concernée, le dépassement de la dose prévisionnelle ne devra pas être supérieur à 20 unités ;
- Cet ajustement sera justifié par l'utilisation d'un outil de pilotage pour chaque parcelle.
FDSEA 21 - Chambre d'Agriculture 21