Tuberculose bovine
Dix foyers cette année
La prophylaxie est finie : la campagne affiche une diminution de la maladie.

Quarante-quatre il y a deux ans, 21 l’année dernière, 10 cette fois-ci : les foyers de tuberculose bovine diminuent de moitié depuis 2012. Le nombre d’abattages diagnostics a baissé de près de 50% lui aussi (de 892 à 460 en un an).
La vallée de l’Ouche ne connaît pas le moindre foyer pour la deuxième année consécutive. [I]«Tous ces éléments sont des satisfactions»[i] fait part Pascal Martens, le président du Groupement de défense sanitaire, [I]«dix foyers, c’est encore dix de trop. Mais il faut se souvenir d’où l’on vient. Espérons que cette baisse se poursuive, je signe tout de suite pour que l’on en ait 5 l’an prochain»[i].
Le [I]«bon»[i] fonctionnement des couples éleveurs/vétérinaires est salué par le Côte d’orien, qui ne tombe pas dans l’euphorie pour autant. Sur les dix foyers recensés, quatre sont des résurgences. L’une d’elle connaît la tuberculose pour la troisième fois.
Si le périmètre de la maladie ne s’étend pas, il ne diminue pas non plus. La vallée de l’Ouche connaît encore des résultats inquiétants sur la faune sauvage où plusieurs animaux ont été retrouvés positifs.
Pascal Martens reste donc [I]«très prudent»[i], d’autant qu’un certain nombre de dossiers [I]«épineux»[i] l’inquiètent toujours : [I]«le nombre d’abattages diagnostics est encore trop élevé. Mais j’ai bon espoir qu’il diminue l’an prochain. En effet, un relèvement des seuils devrait être acté avec l’Ances (ndlr : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Nous ne voulons plus que les animaux douteux soient systématiquement abattus»[i]. Le deuxième dossier qui inquiète le GDS est celui des indemnisations : [I]«il n’avance toujours pas et concerne les dix foyers de cette année. La différence entre ce qui est accordé par la DGAL et ce que nous demandons est pourtant minime par rapport aux enjeux de la tuberculose»[i] commente Pascal Martens.
La régulation de la faune sauvage est toujours d’actualité : [I]«on ne va pas assez vite dans ce domaine. Pour moi, 1500 blaireaux tués cette année en zone tuberculose n’est pas encore suffisant pour réduire le risque que représente cette espèce. Nous avons rencontré les Parlementaires au printemps et nous attendons des suites. Il faut continuer de mettre la pression et faire entendre les demandes des éleveurs sur tous ces dossiers»[i].
La vallée de l’Ouche ne connaît pas le moindre foyer pour la deuxième année consécutive. [I]«Tous ces éléments sont des satisfactions»[i] fait part Pascal Martens, le président du Groupement de défense sanitaire, [I]«dix foyers, c’est encore dix de trop. Mais il faut se souvenir d’où l’on vient. Espérons que cette baisse se poursuive, je signe tout de suite pour que l’on en ait 5 l’an prochain»[i].
Le [I]«bon»[i] fonctionnement des couples éleveurs/vétérinaires est salué par le Côte d’orien, qui ne tombe pas dans l’euphorie pour autant. Sur les dix foyers recensés, quatre sont des résurgences. L’une d’elle connaît la tuberculose pour la troisième fois.
Si le périmètre de la maladie ne s’étend pas, il ne diminue pas non plus. La vallée de l’Ouche connaît encore des résultats inquiétants sur la faune sauvage où plusieurs animaux ont été retrouvés positifs.
Pascal Martens reste donc [I]«très prudent»[i], d’autant qu’un certain nombre de dossiers [I]«épineux»[i] l’inquiètent toujours : [I]«le nombre d’abattages diagnostics est encore trop élevé. Mais j’ai bon espoir qu’il diminue l’an prochain. En effet, un relèvement des seuils devrait être acté avec l’Ances (ndlr : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Nous ne voulons plus que les animaux douteux soient systématiquement abattus»[i]. Le deuxième dossier qui inquiète le GDS est celui des indemnisations : [I]«il n’avance toujours pas et concerne les dix foyers de cette année. La différence entre ce qui est accordé par la DGAL et ce que nous demandons est pourtant minime par rapport aux enjeux de la tuberculose»[i] commente Pascal Martens.
La régulation de la faune sauvage est toujours d’actualité : [I]«on ne va pas assez vite dans ce domaine. Pour moi, 1500 blaireaux tués cette année en zone tuberculose n’est pas encore suffisant pour réduire le risque que représente cette espèce. Nous avons rencontré les Parlementaires au printemps et nous attendons des suites. Il faut continuer de mettre la pression et faire entendre les demandes des éleveurs sur tous ces dossiers»[i].