Moutarde
Direction 15 quintaux
La récolte de moutarde, très précoce, s’achemine vers un rendement inférieur à celui de 2017.
La moisson n’avait jamais démarré aussi tôt depuis 2003, elle concerne à ce jour 40 % des surfaces contractualisées. « La somme des températures a accéléré le calendrier de la moutarde, pour aboutir à une moisson très précoce. Une très grande majorité des parcelles serait fauchée aujourd’hui si les pluies n’avaient pas fait leur apparition la semaine dernière », souligne Jérôme Gervais, conseiller à la Chambre d’agriculture.
PMG en baisse
Le rendement des 5 550 ha de cultures devrait terminer aux alentours de 15 q/ha, soit une baisse de l’ordre de 25 % par rapport à 2017. « Nous nous attendions à faire plus, surtout après les bons résultats de l’an passé », poursuit le technicien. Cette précocité et ce niveau de rendement peuvent s’expliquer par un manque d’ensoleillement et un excès d’eau au printemps, suivis d’un passage brutal à des chaleurs parfois importantes. Ces phénomènes ont engendré un faible développement des racines qui a pénalisé le remplissage du grain : le poids de mille grains est ainsi 20 % inférieur à ce qu’il devrait être.
Une marge toujours intéressante
Fabrice Genin, président de l’association générale des producteurs de graine de moutarde de Bourgogne, reconnaît ces difficultés : « L’excès d’eau a touché principalement les bonnes terres, ce sont elles qui ont le plus souffert. C’est une petite année, c’est vrai, sachant que la moyenne des anciennes campagnes approche 17 q/ha. Mais avec un prix supérieur à 810 euros la tonne comme lors des trois dernières années, la moutarde permettra une nouvelle fois de tirer son épingle du jeu. En marge, la majorité des agriculteurs feront aussi bien voire mieux que le colza, pour lequel il n’y aura pas de miracles non plus dans le département ».
De bonnes surprises
Cyril Pautet, exploitant à Rouvres-en-Plaine, se satisfait largement de ses résultats. Sa variété sous numéro ci 1142, présente sur 25 ha de l’exploitation, a livré un rendement de 17,7 q/ha. Une autre parcelle de 10 hectares en variété Espérance termine quant à elle à 14,70 q/ha : « Elle avait gelé en février et semblait très mal embarquée. C’est un peu inespéré », indique l’exploitant ayant récolté sa production le 30 juin et le 1er juillet avec une dizaine de jours d’avance sur le calendrier. La campagne 2017 s’était soldée sur une moyenne de 19 q/ha à Rouvres-en-Plaine.
PMG en baisse
Le rendement des 5 550 ha de cultures devrait terminer aux alentours de 15 q/ha, soit une baisse de l’ordre de 25 % par rapport à 2017. « Nous nous attendions à faire plus, surtout après les bons résultats de l’an passé », poursuit le technicien. Cette précocité et ce niveau de rendement peuvent s’expliquer par un manque d’ensoleillement et un excès d’eau au printemps, suivis d’un passage brutal à des chaleurs parfois importantes. Ces phénomènes ont engendré un faible développement des racines qui a pénalisé le remplissage du grain : le poids de mille grains est ainsi 20 % inférieur à ce qu’il devrait être.
Une marge toujours intéressante
Fabrice Genin, président de l’association générale des producteurs de graine de moutarde de Bourgogne, reconnaît ces difficultés : « L’excès d’eau a touché principalement les bonnes terres, ce sont elles qui ont le plus souffert. C’est une petite année, c’est vrai, sachant que la moyenne des anciennes campagnes approche 17 q/ha. Mais avec un prix supérieur à 810 euros la tonne comme lors des trois dernières années, la moutarde permettra une nouvelle fois de tirer son épingle du jeu. En marge, la majorité des agriculteurs feront aussi bien voire mieux que le colza, pour lequel il n’y aura pas de miracles non plus dans le département ».
De bonnes surprises
Cyril Pautet, exploitant à Rouvres-en-Plaine, se satisfait largement de ses résultats. Sa variété sous numéro ci 1142, présente sur 25 ha de l’exploitation, a livré un rendement de 17,7 q/ha. Une autre parcelle de 10 hectares en variété Espérance termine quant à elle à 14,70 q/ha : « Elle avait gelé en février et semblait très mal embarquée. C’est un peu inespéré », indique l’exploitant ayant récolté sa production le 30 juin et le 1er juillet avec une dizaine de jours d’avance sur le calendrier. La campagne 2017 s’était soldée sur une moyenne de 19 q/ha à Rouvres-en-Plaine.
