Chronique ovine
Diminuer la proportion de petits agneaux à l’agnelage
Un poids insuffisant des agneaux à la naissance est la principale cause de mortalité¹.
Jusqu’à 60 jours d’âge, ce critère représente plus de 16% de la mortalité totale. Et c’est au cours des 4 dernières semaines de gestation que le poids de la portée se détermine. Il est alors conditionné en grande partie par la ration de la mère. Tout ce que mange la brebis profite aux agneaux et toute carence peut avoir des répercutions sévères. Si le taux de prolificité le justifie (plus de 130 %), la réalisation d’un diagnostic de gestation permet la séparation des portées de simples et de multiples dans le dernier mois de gestation et ainsi d’adapter la ration aux besoins des brebis qui varient selon la taille de la portée. Cet examen doit alors être réalisé entre 40 et 60 jours après le retrait des béliers et avec des brebis à jeun. Il coûte entre 0,6 et 1,5 € par brebis.
Un apport d’azote en fin de gestation
Pour des rations en bergerie, il est important de ne pas négliger les apports en azote. A l’exception des fourrages exclusivement à base de légumineuses, un apport de concentré azoté (complémentaire azoté du commerce, tourteaux de soja ou de colza, pois…) est indispensable, au moins pendant les trois dernières semaines de gestation. Pour une brebis portant deux agneaux par exemple, la ration se compose de 500 g de céréales, 300 g de tourteau de colza et 20 g de complément minéral avec un foin de qualité moyenne à volonté. Le rationnement des fourrages particulièrement encombrants est d’autre part fortement conseillé afin d’éviter les prolapsus (ou sortie de vagin). La consommation d’enrubannage ou de regain doit être limitée à 1 kg de matière sèche par brebis et par jour.
Pour des brebis à l’herbe, il est conseillé d’apporter de 300 à 500 g de céréales par brebis avec deux agneaux ou plus.
¹ Source : Massif mortalité (CIIRPO/UMT Santé des troupeaux de petits ruminants) 2011/2013
Un apport d’azote en fin de gestation
Pour des rations en bergerie, il est important de ne pas négliger les apports en azote. A l’exception des fourrages exclusivement à base de légumineuses, un apport de concentré azoté (complémentaire azoté du commerce, tourteaux de soja ou de colza, pois…) est indispensable, au moins pendant les trois dernières semaines de gestation. Pour une brebis portant deux agneaux par exemple, la ration se compose de 500 g de céréales, 300 g de tourteau de colza et 20 g de complément minéral avec un foin de qualité moyenne à volonté. Le rationnement des fourrages particulièrement encombrants est d’autre part fortement conseillé afin d’éviter les prolapsus (ou sortie de vagin). La consommation d’enrubannage ou de regain doit être limitée à 1 kg de matière sèche par brebis et par jour.
Pour des brebis à l’herbe, il est conseillé d’apporter de 300 à 500 g de céréales par brebis avec deux agneaux ou plus.
¹ Source : Massif mortalité (CIIRPO/UMT Santé des troupeaux de petits ruminants) 2011/2013
