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Implantation du colza

Difficultés et retards pour préparer les sols

Les faibles pluviométries et les températures élevées ont favorisé le dessèchement des sols et ont perturbé les préparations de sol pour les colzas.
Par Ma signature
Les déchaumages, souvent superficiels, ont pu être réalisés mais, le plus souvent, avec peu d’effets bénéfiques sur les adventices, les limaces et la décomposition des résidus de récolte.
Les labours et autres préparations plus profondes ont pris beaucoup de retard du fait des difficultés à faire rentrer les outils dans des sols fortement desséchés et d’y faire un travail de fissuration correct sans créer des mottes incassables. Ces conditions difficiles concernent surtout les régions du Nord-Est.
D’ores et déjà, face à la poursuite de la sécheresse, certains s’interrogent sur les possibilités de semer du colza dans des conditions correctes sans risque de rémanences des herbicides des précédents céréales. Au vue des dates de semis conseillées, du 20 août au 5 septembre dans les régions les plus au Nord, il est encore trop tôt pour prendre cette décision.
On peut rappeler que l’implantation du colza est une étape essentielle qui vise à obtenir à l’entrée de l’hiver un colza au stade optimal de 8 feuilles avec un pivot au minimum de 15 cm. Ce stade minimum permet à la culture de mieux supporter les différents aléas de la campagne (excès météo, ravageurs...). La densité de plantes et la régularité du peuplement sont aussi des critères déterminants
On peut aussi rappeler que semer trop tôt ou trop tard sur-expose la culture aux bioagresseurs et parfois aux adventices (ex : mouche du chou en semis très précoce et altise en semis trop tardif).