Formations Chambre d'agriculture de Côte d'Or
Devenir autonome dans sa fertilisation azotée
La Chambre d'agriculture de Côte d'Or organise à la fin du mois une formation intitulée «Raisonner sa fertilisation azotée de façon autonome».
C'est la reprise pour les formations proposées par les OPA de la Côte d'Or. La formation «raisonner sa fertilisation azotée de façon autonome» débute à la fin du mois. Ce rendez-vous s'adresse aux agriculteurs dont l'exploitation est située en zone vulnérable,aux éleveurs soumis au règlement sanitaire départemental et aux agriculteurs ayant souscrits des mesures agri-environnementales (PHAE2, MAER2, MAET). Le nombre de participants est limité à 12 personnes. La durée du stage est de 3 demi-journées. Deux sessions sont disponibles. La première se déroulera à Dijon le 25 janvier, les 1er et 8 février 2011. La seconde aura lieu à Pouilly-en-Auxois le 27 janvier, les 3 et 10 février. Les inscriptions doivent se faire rapidement auprès d'Anne Hermant au 03 80 28 81 29.
[I]Un agriculteur satisfait[i]
Pierre Pagot habite dans le canton de Grancey-le-Château et a suivi la formation au mois de novembre. Situé en zone vulnérable, l'agriculteur de Bussières souhaitait pouvoir réaliser lui-même son cahier d'épandage pour [I]«pouvoir le comprendre l'expliquer en cas de contrôle». «La formation avait pour thème les effluents d'élevage»[i] raconte Pierre Pagot, [I]«ceux-ci n'étaient pas du tout valorisés sur l'exploitation, on ne gérait pas du tout les quantités que l'on mettait à l'hectare. Avec cette formation, nous avons pris en compte ce que l'on pouvait apporter en azote. A l'avenir, nous allons raisonner notre épandage d'effluents de façon à mieux valoriser cet engrais organique»[i].
[I]Un agriculteur satisfait[i]
Pierre Pagot habite dans le canton de Grancey-le-Château et a suivi la formation au mois de novembre. Situé en zone vulnérable, l'agriculteur de Bussières souhaitait pouvoir réaliser lui-même son cahier d'épandage pour [I]«pouvoir le comprendre l'expliquer en cas de contrôle». «La formation avait pour thème les effluents d'élevage»[i] raconte Pierre Pagot, [I]«ceux-ci n'étaient pas du tout valorisés sur l'exploitation, on ne gérait pas du tout les quantités que l'on mettait à l'hectare. Avec cette formation, nous avons pris en compte ce que l'on pouvait apporter en azote. A l'avenir, nous allons raisonner notre épandage d'effluents de façon à mieux valoriser cet engrais organique»[i].
Programme du stage
Première demi-journée : l'objectif est de savoir calculer les besoins azotés de chaque culture et d'estimer les fournitures du sol pour en déduire le résultat du plan de fumure prévisionnel. Le contexte réglementaire sera rappelé, la méthode du bilan pour le calcul de la dose d'azote sera présentée, de même que les enregistrements.
Deuxième demi-journée : l'objectif est de savoir calculer la disponibilité des éléments N, P, K apportés avec les effluents d'élevage. La valeur des effluents d'élevage sera au programme, de même que les obligations réglementaires en cas de souscription de MAE (calcul de la balance azotée sur l'exploitation, plan de fumure P organique).
Troisième demi-journée : l'objectif est d'identifier les difficultés rencontrées de retour sur l'exploitation et de s'initier à un outil informatique adapté pour maîtriser et enregistrer ses pratiques. Certaines notions sur la conditionnalité seront reprises si besoin, et l'outil Mes P@rcelles sera présenté.
