Inondations de la Saône
Deux avancées de taille
Plusieurs demandes de la profession agricole ont étés acceptées la semaine dernière en présence des services de l’État.
Le travail de la profession n’est pas vain : le dossier de la gestion des barrages bouge enfin. Une réunion s’est tenue jeudi 7 juillet à la mairie de Pagny-le-Château avec les participations, notamment, de Vincent Lavier, Nicolas Michaud, Jean-Luc Loison (profession agricole), Tiphaine Pinault (directrice de cabinet de la préfecture), Florence Vilmus (sous-préfète de Beaune), Gilles Delepau (conseiller départemental), de représentants de la Direction départementale des territoires (DDT), de l’Établissement public de bassin (EPTB) et de Voies Navigables de France (VNF). Après le rappel des récents sinistres, VNF, par la voix du chef de la subdivision Alain Herr, a accepté de mettre en place une expérimentation sortant du protocole traditionnel.
Celle-ci prévoit, dès la prochaine crue, un abaissement préventif du barrage de Charnay avant toute opération effectuée du côté de Pagny. Cette demande était formulée par la profession. «La manipulation ne coûte rien et permettra de vidanger la vieille Saône plus facilement» note le responsable professionnel Nicolas Michaud. Lors de cette réunion, les services de l’État ont présenté les caractéristiques techniques d’une étude qui sera prochainement menée à l’échelle du grand bassin de la Saône. Plusieurs revendications agricoles y figurent une nouvelle fois. «La Saône va être sondée, le problème d’écoulement au niveau du pont de l’A36 va être étudié, tout comme l’effacement systématique du barrage du Châtelet en cas de crue» se réjouit Nicolas Michaud.
L’étude durera quinze mois et s’avère obligatoire pour la réalisation de futurs travaux. Même si la profession agricole s’opposait à toute nouvelle étude, celle-ci apparaît malgré tout «nécessaire». «Elle aura le mérite de donner une photographie de la Saône à l’instant T» commente Nicolas Michaud, «les anciennes études datent de dix ou quinze ans et n’auraient pas pu déboucher sur la réalisation de travaux en totale adéquation avec les problèmes que l’on connaît d’aujourd’hui. La Saône a bien évolué depuis des années alors nous acceptons plutôt favorablement cette étude».
La profession espère aussi obtenir des dérogations sur la loi sur l’eau : «elle nous bloque sur pas mal de choses... La balle est aujourd’hui dans le camps des Parlementaires que nous avons sensibilisés récemment. Avoir une île artificielle en amont d’un barrage n’est pas acceptable. Les enjeux dépassent bien ceux de l’agriculture» ajoute le responsable professionnel.
Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, ne cachait pas sa satisfaction à l’issue de cet entretien : «Cette matinée a été constructive, notamment avec VNF. Les demandes de la profession avaient du mal à aboutir depuis des années, l’expérimentation choisie va dans le sens de nos demandes, elle donnera sans doute des éléments de réponse aux petites inondations qui pourrissent le quotidien des agriculteurs. L’État nous a aidés à convaincre VNF du bienfondé de nos demandes».
Celle-ci prévoit, dès la prochaine crue, un abaissement préventif du barrage de Charnay avant toute opération effectuée du côté de Pagny. Cette demande était formulée par la profession. «La manipulation ne coûte rien et permettra de vidanger la vieille Saône plus facilement» note le responsable professionnel Nicolas Michaud. Lors de cette réunion, les services de l’État ont présenté les caractéristiques techniques d’une étude qui sera prochainement menée à l’échelle du grand bassin de la Saône. Plusieurs revendications agricoles y figurent une nouvelle fois. «La Saône va être sondée, le problème d’écoulement au niveau du pont de l’A36 va être étudié, tout comme l’effacement systématique du barrage du Châtelet en cas de crue» se réjouit Nicolas Michaud.
L’étude durera quinze mois et s’avère obligatoire pour la réalisation de futurs travaux. Même si la profession agricole s’opposait à toute nouvelle étude, celle-ci apparaît malgré tout «nécessaire». «Elle aura le mérite de donner une photographie de la Saône à l’instant T» commente Nicolas Michaud, «les anciennes études datent de dix ou quinze ans et n’auraient pas pu déboucher sur la réalisation de travaux en totale adéquation avec les problèmes que l’on connaît d’aujourd’hui. La Saône a bien évolué depuis des années alors nous acceptons plutôt favorablement cette étude».
La profession espère aussi obtenir des dérogations sur la loi sur l’eau : «elle nous bloque sur pas mal de choses... La balle est aujourd’hui dans le camps des Parlementaires que nous avons sensibilisés récemment. Avoir une île artificielle en amont d’un barrage n’est pas acceptable. Les enjeux dépassent bien ceux de l’agriculture» ajoute le responsable professionnel.
Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, ne cachait pas sa satisfaction à l’issue de cet entretien : «Cette matinée a été constructive, notamment avec VNF. Les demandes de la profession avaient du mal à aboutir depuis des années, l’expérimentation choisie va dans le sens de nos demandes, elle donnera sans doute des éléments de réponse aux petites inondations qui pourrissent le quotidien des agriculteurs. L’État nous a aidés à convaincre VNF du bienfondé de nos demandes».