BIVB Chablis
Des Vins de l’Yonne «prestigieux»
Rigoureusement sélectionnés par un jury de professionnels, des vins de Chablis et du Grand Auxerrois iront rejoindre la Cave de prestige 2016 de l’Interprofession, destinée à promouvoir la Bourgogne viticole.
La dégustation de sélection des vins de Chablis et du Grand Auxerrois, destinés à rejoindre la Cave de prestige 2016 de l’Interprofession, s’est déroulée le 11 avril dernier, dans les locaux du Petit-Pontigny, à Chablis.
Avec pour officier, un jury professionnel, composé de 35 viticulteurs, œnologues et autres passionnés du vin, pour 260 échantillons représentatifs des différentes appellations du département.
Cela fait 44 ans que le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne renouvelle ainsi chaque année sa «Cave de prestige», véritable vitrine de l’excellence viticole régionale. Des vins destinés à être mis en scène tout au long de l’année dans le cadre d’opérations collectives de promotion ou de relations publiques auprès de prescripteurs, en France comme à l’étranger. Ils sont également utilisés par l’Interprofession, au titre de la formation, dans le cadre de leur «Ecole des Vins de Bourgogne», à Beaune.
Une cave de 14 000 bouteilles
La sélection est rigoureuse, digne des plus grands concours, à l’exemple de la dégustation 2015 où sur 971 échantillons présentés, 167 seulement ont été retenus, soit moins de 15% du total. Il faut dire que la barre est placée assez haut, comme le rappelle Hervé Bianchi, responsable de la cave au BIVB : «chaque vin pour être retenu doit obtenir à l’aveugle, la note minimum de 16/20. A cette première sélection se rajoute une seconde présentation auprès d’un «super jury» de 5 personnes qui aura à statuer sur leur avenir définitif en prenant pour référence ce qu’ils auraient envie de trouver pour représenter chaque appellation. Avec ce système mis en place, si le vin ne vaut pas ce qu’on lui demande de valoir, il ne peut pas passer la première étape de la dégustation».
Si la sélection peut s’apparenter à une vitrine de l’excellence, ce n’est pas non plus un baromètre, explique Hervé Bianchi : «moins de 15% de vins retenus, c’est très exigeant et ça ne veut pas dire, parce que tel ou tel domaine n’est pas dedans, qu’il ne sera pas bon…» Le terme «prestige» pouvant même avoir un effet rédhibitoire, au point que l’Interprofession réfléchit à en changer : «on se demande si on ne devrait pas changer le nom car on a l’impression que de nombreux Domaines n’osent pas présenter leurs vins face aux plus grands. Et pourtant, on insiste bien dans notre message en précisant rechercher des appellations régionales, qui représentent tout de même 52% de la Bourgogne, mais curieusement, on a du mal chaque année, à en trouver de nouveaux».
Outre l’épreuve de sélection à Chablis, quatre autres dégustations seront opérées, dont trois à Beaune et une à Macon. Avec bon an mal an, entre 150 et 200 vins retenus au final, qui iront rejoindre les 14 000 bouteilles entreposées à l’abri de la cave «prestigieuse» de Bourgogne.
Avec pour officier, un jury professionnel, composé de 35 viticulteurs, œnologues et autres passionnés du vin, pour 260 échantillons représentatifs des différentes appellations du département.
Cela fait 44 ans que le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne renouvelle ainsi chaque année sa «Cave de prestige», véritable vitrine de l’excellence viticole régionale. Des vins destinés à être mis en scène tout au long de l’année dans le cadre d’opérations collectives de promotion ou de relations publiques auprès de prescripteurs, en France comme à l’étranger. Ils sont également utilisés par l’Interprofession, au titre de la formation, dans le cadre de leur «Ecole des Vins de Bourgogne», à Beaune.
Une cave de 14 000 bouteilles
La sélection est rigoureuse, digne des plus grands concours, à l’exemple de la dégustation 2015 où sur 971 échantillons présentés, 167 seulement ont été retenus, soit moins de 15% du total. Il faut dire que la barre est placée assez haut, comme le rappelle Hervé Bianchi, responsable de la cave au BIVB : «chaque vin pour être retenu doit obtenir à l’aveugle, la note minimum de 16/20. A cette première sélection se rajoute une seconde présentation auprès d’un «super jury» de 5 personnes qui aura à statuer sur leur avenir définitif en prenant pour référence ce qu’ils auraient envie de trouver pour représenter chaque appellation. Avec ce système mis en place, si le vin ne vaut pas ce qu’on lui demande de valoir, il ne peut pas passer la première étape de la dégustation».
Si la sélection peut s’apparenter à une vitrine de l’excellence, ce n’est pas non plus un baromètre, explique Hervé Bianchi : «moins de 15% de vins retenus, c’est très exigeant et ça ne veut pas dire, parce que tel ou tel domaine n’est pas dedans, qu’il ne sera pas bon…» Le terme «prestige» pouvant même avoir un effet rédhibitoire, au point que l’Interprofession réfléchit à en changer : «on se demande si on ne devrait pas changer le nom car on a l’impression que de nombreux Domaines n’osent pas présenter leurs vins face aux plus grands. Et pourtant, on insiste bien dans notre message en précisant rechercher des appellations régionales, qui représentent tout de même 52% de la Bourgogne, mais curieusement, on a du mal chaque année, à en trouver de nouveaux».
Outre l’épreuve de sélection à Chablis, quatre autres dégustations seront opérées, dont trois à Beaune et une à Macon. Avec bon an mal an, entre 150 et 200 vins retenus au final, qui iront rejoindre les 14 000 bouteilles entreposées à l’abri de la cave «prestigieuse» de Bourgogne.