Viticulture
Des vendanges peu ordinaires
Implantées il y a 4 ans dans les jardins de la préfecture, les vignes représentatives de toutes les appellations du département ont connu leurs premières vendanges.
On connaissait déjà de belle renommée, les vendanges de Montmartre. Il faudra désormais compter sur celles de la préfecture du chef-lieu de l’Yonne ! Tout est parti d’une initiative du préfet de l’époque, Pascal Lelarge, qui en 2010, a souhaité mettre en valeur sous les fenêtres de son bureau, l’ensemble des appellations viticoles du département. Implantées un an plus tard par les élèves du lycée la Brosse et inaugurées la même année par son successeur, Jean-Paul Bonnetain et le président du Conseil général d’alors, Jean-Marie Rolland, elles viennent de connaître leurs premières vendanges.
Il n’aura pas fallu longtemps aux sécateurs pour venir à bout de la douzaine de rangs surplombant la rivière Yonne. Avec à la tâche une équipe de vendangeurs peu ordinaires, mêlant préfet de l’Yonne, président du Conseil départemental, élus, responsable de lycée agricole… «Notez bien que c’est le Président qui l’a empêchée de crever en la faisant arroser !» André Villiers n’est pas peu fier d’avoir «sauvé» les précieux ceps en découvrant un jour de son bureau, les dégâts consécutifs à la sécheresse d’alors. «On a fini les aligotés, on attaque les chablis?» Même pas le temps de souffler ! Pas tous les jours que l’on passe d’une appellation l’autre en quelques minutes… Présente également, Odile Maltoff, vigneronne et présidente de l’appellation Coulanges, qui en a assuré l’entretien : «la vigne a connu un départ un peu difficile, du fait d’un enherbement précédant l’implantation et il a fallu biner à la main, pour laisser un passage de tondeuse. Mais comme elle est relativement isolée, elle n’est pas parasitée et cette année, on a même pu éviter tout traitement».
L’heure du verdict pour les premiers jus sortis du pressoir prêté et installé pour l’occasion, dans les jardins préfectoraux par le vigneron chablisien, Guy Alexandre : avec à la clé un degré d’alcool honorable à 13,8° A croire que le soleil auxerrois rivalise avec celui de la vallée du Rhône ! La soixantaine de litres récupérés ne feront sans doute pas le cru du siècle mais nul doute que les bouteilles qui en sont issues deviendront vite «collector». En attendant, Odile Maltoff cherche des volontaires : «il y aura un bon coup de binette à remettre à l’automne !» Revendiquant un grand-père vigneron, le préfet Moraud relèvera t-il le défi ? A suivre.
Il n’aura pas fallu longtemps aux sécateurs pour venir à bout de la douzaine de rangs surplombant la rivière Yonne. Avec à la tâche une équipe de vendangeurs peu ordinaires, mêlant préfet de l’Yonne, président du Conseil départemental, élus, responsable de lycée agricole… «Notez bien que c’est le Président qui l’a empêchée de crever en la faisant arroser !» André Villiers n’est pas peu fier d’avoir «sauvé» les précieux ceps en découvrant un jour de son bureau, les dégâts consécutifs à la sécheresse d’alors. «On a fini les aligotés, on attaque les chablis?» Même pas le temps de souffler ! Pas tous les jours que l’on passe d’une appellation l’autre en quelques minutes… Présente également, Odile Maltoff, vigneronne et présidente de l’appellation Coulanges, qui en a assuré l’entretien : «la vigne a connu un départ un peu difficile, du fait d’un enherbement précédant l’implantation et il a fallu biner à la main, pour laisser un passage de tondeuse. Mais comme elle est relativement isolée, elle n’est pas parasitée et cette année, on a même pu éviter tout traitement».
L’heure du verdict pour les premiers jus sortis du pressoir prêté et installé pour l’occasion, dans les jardins préfectoraux par le vigneron chablisien, Guy Alexandre : avec à la clé un degré d’alcool honorable à 13,8° A croire que le soleil auxerrois rivalise avec celui de la vallée du Rhône ! La soixantaine de litres récupérés ne feront sans doute pas le cru du siècle mais nul doute que les bouteilles qui en sont issues deviendront vite «collector». En attendant, Odile Maltoff cherche des volontaires : «il y aura un bon coup de binette à remettre à l’automne !» Revendiquant un grand-père vigneron, le préfet Moraud relèvera t-il le défi ? A suivre.