Chambre d'agriculture
Des stratégies d'adaptation à mettre en place
La deuxième des trois sessions annuelles de la Chambre d'agriculture de Côte d'Or s'est déroulée vendredi dernier à Bretenières, ville qui devrait accueillir les locaux des organismes professionnels agricoles d'ici plusieurs mois. Sans surprise, la sécheresse a pris une part importante de la réunion.

«L'anticipation est de mise» a signalé Dominique Chambrette, lors de la session de la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, vendredi dernier à Bretenières. Le président évoquait la sécheresse et le risque de voir certains agriculteurs [I]«lever le pied»[i] suite aux récentes précipitations. [I]«Nous ne sommes pas à l'abri d'avoir deux prochains mois très secs»[i] précisait Dominique Chambrette, rappelant qu'il n'a pas plu partout et que [I]«d'énormes disparités caractérisent aujourd'hui le département»[i].
[INTER]Une édition «spécial sécheresse»[inter]
Les pertes conséquentes de rendements de fourrages, de l'ordre de 20 à 75%, amènent la Chambre d'agriculture à préconiser des stratégies d'adaptation pour la conduite des troupeaux. L'édition du mois de juin du [I]«Canard du bassin»[i], bulletin édité et rédigé par la Chambre d'agriculture, en fait état va être envoyée à l'ensemble des agriculteurs du département.
[INTER]Une piste dans l'Aube[inter]
Suite à un courrier envoyé à l'ensemble des agriculteurs et aux réponses qui ont suivi, un important déséquilibre entre les besoins du département et l'offre est constaté. Jean-Pierre Fleury a annoncé des besoins de l'ordre de 25000 tonnes pour le département. En comparaison, l'offre ne se chiffre qu'à 1 500 tonnes... De nombreux contacts [I]«extérieurs»[i] à la Côte d'Or ont été pris par
la Chambre d'agriculture. La piste la plus sérieuse aujourd'hui est probablement le département
de l'Aube. Mais rien n'est encore officiel. Toutes les pistes vont être explorées, y compris celle des resemis de cultures dérobées sur les terres moissonnées qui s'y
prêtent.
[INTER]Le dossier calamité sur le bureau ministériel[inter]
Tôt dans le printemps, les quatre départements bourguignons ont pris la décision de lancer un dossier calamités sur l'herbe. En collaboration avec la DDT, la Chambre d'agriculture de Côte d'Or a organisé plusieurs réunions de travail et trois visites de terrain. Lundi, le comité départemental d'expertise s'est réuni. Si le dossier calamité est validé, il devrait arriver aujourd'hui sur le bureau du ministre. Une grande partie de la réunion a également été dédiée à l'anticipation des risques climatiques. L'assurance récoltes et la DPA (déduction pour aléas) ont été présentées par MM. Lamy et Lemoine, représentant respectivement le Crédit agricole Champagne Bourgogne et Groupama Grand Est.
[INTER]Le sanglier classé non nuisible?[inter]
Grand rendez-vous trimestriel de l'agriculture, cette session a permis à de nombreux responsables d'OPA de s'exprimer. Fabrice Faivre, le président de la FDSEA, a trouvé [I]«tout simplement scandaleux»[i] que le sanglier soit susceptible dans les prochains jours de ne plus être inscrit sur la liste des animaux classés nuisibles. Une récente commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) aurait laissé entendre cette réorientation. Pascal Martens, président du Groupement de défense sanitaire, s'est quant à lui réjoui de voir [I]«enfin» [i]des avancées sur le dossier «blaireau» : le piégeage et le tir d'été étant désormais autorisés sur un tiers de département (avec un zone dite de surveillance).
[INTER]Madame le sous-préfet attentive[inter]
Tirant les leçons de la crise actuelle, Antoine Daurelle, président des Jeunes agriculteurs, a réaffirmé sa volonté d'aboutir à une vraie politique de stockage chez les agriculteurs. Nicolas Michaud, responsable professionnel, a parlé de maraîchage et des légumes et a notamment souligné la nécessité d'irriguer le maÏs ensilage. Devant les problèmes administratifs rencontrés par les irrigants et la difficulté à engager des projets de stockage de l'eau, Dominique Chambrette a parlé d'[I]«aberration»[i] : [I]«dans l'intérêt des productions, il ne devrait même pas y avoir de débat philosophique dans ce pays pour stocker de l'eau l'hiver»[i] a t-il lancé devant les représentants de l'àtat.
Evelyne Guyon, sous-préfète de Beaune, étaient présente à cette session. Elle s'est engagée à faire remonter au plus haut niveau les nombreuses revendications de ce grand rendez-vous agricole.
[INTER]Une édition «spécial sécheresse»[inter]
Les pertes conséquentes de rendements de fourrages, de l'ordre de 20 à 75%, amènent la Chambre d'agriculture à préconiser des stratégies d'adaptation pour la conduite des troupeaux. L'édition du mois de juin du [I]«Canard du bassin»[i], bulletin édité et rédigé par la Chambre d'agriculture, en fait état va être envoyée à l'ensemble des agriculteurs du département.
[INTER]Une piste dans l'Aube[inter]
Suite à un courrier envoyé à l'ensemble des agriculteurs et aux réponses qui ont suivi, un important déséquilibre entre les besoins du département et l'offre est constaté. Jean-Pierre Fleury a annoncé des besoins de l'ordre de 25000 tonnes pour le département. En comparaison, l'offre ne se chiffre qu'à 1 500 tonnes... De nombreux contacts [I]«extérieurs»[i] à la Côte d'Or ont été pris par
la Chambre d'agriculture. La piste la plus sérieuse aujourd'hui est probablement le département
de l'Aube. Mais rien n'est encore officiel. Toutes les pistes vont être explorées, y compris celle des resemis de cultures dérobées sur les terres moissonnées qui s'y
prêtent.
[INTER]Le dossier calamité sur le bureau ministériel[inter]
Tôt dans le printemps, les quatre départements bourguignons ont pris la décision de lancer un dossier calamités sur l'herbe. En collaboration avec la DDT, la Chambre d'agriculture de Côte d'Or a organisé plusieurs réunions de travail et trois visites de terrain. Lundi, le comité départemental d'expertise s'est réuni. Si le dossier calamité est validé, il devrait arriver aujourd'hui sur le bureau du ministre. Une grande partie de la réunion a également été dédiée à l'anticipation des risques climatiques. L'assurance récoltes et la DPA (déduction pour aléas) ont été présentées par MM. Lamy et Lemoine, représentant respectivement le Crédit agricole Champagne Bourgogne et Groupama Grand Est.
[INTER]Le sanglier classé non nuisible?[inter]
Grand rendez-vous trimestriel de l'agriculture, cette session a permis à de nombreux responsables d'OPA de s'exprimer. Fabrice Faivre, le président de la FDSEA, a trouvé [I]«tout simplement scandaleux»[i] que le sanglier soit susceptible dans les prochains jours de ne plus être inscrit sur la liste des animaux classés nuisibles. Une récente commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) aurait laissé entendre cette réorientation. Pascal Martens, président du Groupement de défense sanitaire, s'est quant à lui réjoui de voir [I]«enfin» [i]des avancées sur le dossier «blaireau» : le piégeage et le tir d'été étant désormais autorisés sur un tiers de département (avec un zone dite de surveillance).
[INTER]Madame le sous-préfet attentive[inter]
Tirant les leçons de la crise actuelle, Antoine Daurelle, président des Jeunes agriculteurs, a réaffirmé sa volonté d'aboutir à une vraie politique de stockage chez les agriculteurs. Nicolas Michaud, responsable professionnel, a parlé de maraîchage et des légumes et a notamment souligné la nécessité d'irriguer le maÏs ensilage. Devant les problèmes administratifs rencontrés par les irrigants et la difficulté à engager des projets de stockage de l'eau, Dominique Chambrette a parlé d'[I]«aberration»[i] : [I]«dans l'intérêt des productions, il ne devrait même pas y avoir de débat philosophique dans ce pays pour stocker de l'eau l'hiver»[i] a t-il lancé devant les représentants de l'àtat.
Evelyne Guyon, sous-préfète de Beaune, étaient présente à cette session. Elle s'est engagée à faire remonter au plus haut niveau les nombreuses revendications de ce grand rendez-vous agricole.
Un nouveau schéma directeur départemental des structures
Un nouveau Schéma directeur départemental des structures a été validé lors de cette session. L'objectif prioritaire du contrôle des structures est de favoriser l'installation d'agriculteurs. Il vise également à empêcher le démembrement d'exploitations agricoles viables et à favoriser l'agrandissement de certaines exploitations que leur caractéristiques rendent prioritaires. Le précédent arrêté datait de 2003. Le travail de révision a reposé sur un travail de concertation associant l'ensemble des représentants professionnels. Les propositions qui ont été présentées lors de la session visent notamment à mieux prendre en compte l'ensemble des actifs des exploitations agricoles, ainsi que les enjeux liés à l'amélioration parcellaire. Il vise aussi et à favoriser un nouvel équilibre entre installation et consolidation des exploitations de moins grande dimension. Le texte doit maintenant passer par la CDOA, le Conseil général puis la préfecture.