Projet Teabag
Des sachets de thé pour déterminer l’évolution de la matière organique des sols
La Chambre d’agriculture a lancé un projet nommé teabag, qui vise à mettre des sachets de thé dans le sol pendant 90 jours pour voir comment et à quelle vitesse se dégrade la matière organique.

« L’idée du projet teabag est de voir l’activité des sols, comment ils s’en sortent par rapport au stockage et au déstockage de carbone dans le sol », indique Magali Prufer, en charge des expérimentations en agriculture biologique et conventionnelle à la Chambre d’agriculture.
Depuis trois ans, la Chambre d’agriculture s’est lancée dans ce projet afin d’en savoir plus sur l’activité des sols et l’évolution de la matière organique présente. « On s’est inspiré du teabag index qui est un programme où l’on va enterrer les sachets de thé, puis l’on va voir la dégradation au bout de 90 jours. On mesure deux sachets de thé différents, un sachet de thé vert et un de thé rouge, qui vont donner des indications distinctes », explique Magali Prufer. « Cela va nous renseigner sur la dégradation organique fraîche (thé vert), ainsi que sur une vitesse de dégradation de la matière organique (le thé rouge se dégradant moins facilement, ndlr) ».
Mieux adapter les pratiques et les cultures
Quant au choix du thé, « c’est l’équivalent d’une matière organise qui va pouvoir se dégrader », répond-elle. Dans chaque parcelle, trois répétitions de plantation, avec à chaque fois un sachet de thé vert et un de thé rouge, sont faites. « À un mètre d’intervalle environ et entre cinq et dix centimètres de profondeur ».
Et dans ce projet, l’agriculteur trouve son compte. « Cette expérience me permettra de mieux adapter les pratiques en général, que ce soit le travail du sol, les cultures, les amendements et la quantité de matière organique dans le sol », confie Jean-Luc Lucquin, agriculteur à Vertilly. « La matière organique, c’est l’éponge de nos sols qui retient l’eau. Et avec nos périodes de canicules et de stress hydriques de plus en plus fréquentes, ça peut être un moyen de retenir de l’eau ». Une expérience que l’agriculteur fait pour la deuxième année consécutive. « Là, les sachets sont dans une parcelle de maïs et dans une autre d’orges de printemps. Avec deux types de sols bien différents : en limon pour le premier et de la terre de craie pour le second », conclut-il.
Depuis trois ans, la Chambre d’agriculture s’est lancée dans ce projet afin d’en savoir plus sur l’activité des sols et l’évolution de la matière organique présente. « On s’est inspiré du teabag index qui est un programme où l’on va enterrer les sachets de thé, puis l’on va voir la dégradation au bout de 90 jours. On mesure deux sachets de thé différents, un sachet de thé vert et un de thé rouge, qui vont donner des indications distinctes », explique Magali Prufer. « Cela va nous renseigner sur la dégradation organique fraîche (thé vert), ainsi que sur une vitesse de dégradation de la matière organique (le thé rouge se dégradant moins facilement, ndlr) ».
Mieux adapter les pratiques et les cultures
Quant au choix du thé, « c’est l’équivalent d’une matière organise qui va pouvoir se dégrader », répond-elle. Dans chaque parcelle, trois répétitions de plantation, avec à chaque fois un sachet de thé vert et un de thé rouge, sont faites. « À un mètre d’intervalle environ et entre cinq et dix centimètres de profondeur ».
Et dans ce projet, l’agriculteur trouve son compte. « Cette expérience me permettra de mieux adapter les pratiques en général, que ce soit le travail du sol, les cultures, les amendements et la quantité de matière organique dans le sol », confie Jean-Luc Lucquin, agriculteur à Vertilly. « La matière organique, c’est l’éponge de nos sols qui retient l’eau. Et avec nos périodes de canicules et de stress hydriques de plus en plus fréquentes, ça peut être un moyen de retenir de l’eau ». Une expérience que l’agriculteur fait pour la deuxième année consécutive. « Là, les sachets sont dans une parcelle de maïs et dans une autre d’orges de printemps. Avec deux types de sols bien différents : en limon pour le premier et de la terre de craie pour le second », conclut-il.