Groupama PVL
Des résultats positifs, dans un contexte difficile
Les traditionnelles «Rencontres Groupama» qui se sont déroulées le 19 mai dernier à Appoigny, avec pour invité l’économiste et chroniqueur Jean-Marc Daniel, ont été l’occasion de dresser un panorama de l’activité assurantielle pour l’année écoulée.
D’une manière générale, le contexte de l’assurance pour l’exercice écoulé se caractérise par une croissance économique particulièrement faible, avec des taux d’intérêt très bas, voire négatifs pour les placements sans risques. Une année marquée également par l’application d’une nouvelle réglementation, particulièrement structurante pour le marché de l’assurance. Au niveau européen d’abord, avec l’entrée en vigueur depuis le 1er janvier dernier du dispositif «Solvabilité II», pour une meilleure adaptation des fonds propres exigés des compagnies d’assurance et de réassurance, aux risques que celles-ci encourent dans leur activité. Sur un plan plus national également, avec l’obligation pour les entreprises, d’apporter à leurs salariés une assurance santé complémentaire. Un contexte concurrentiel d’autant plus accentué pour les sociétés d’assurance, depuis la loi Hamon autorisant les assurés à pouvoir changer de fournisseur à tout moment de l’année pour leurs contrats auto ou habitation. La concurrence est aujourd’hui effrénée dans un marché désormais mature, où tout acteur de l’assurance en croissance, doit prendre pour cela, des parts de marché à ses concurrents.
Une année 2015 positive en terme d’assurance récolte
Au final, la caisse de Groupama Paris Val de Loire réussit à tirer son épingle du jeu, avec notamment, sur le marché des particuliers, depuis plus d’un an, un solde net positif, que ce soit en terme de nombre de véhicules et habitations assurés, ou de contrats de prévoyance sur la garantie des accidents de la vie, explique Éric Gelpe, Directeur général de Groupama PVL : «tous ces éléments perturbateurs qui accentuent la concurrence, que ce soit sur le plan économique ou réglementaire, pouvaient, pour un acteur comme nous, représenter une menace et en fait sont devenus plutôt une opportunité» Le risque était d’autant plus grand, que l’assurance santé représente 28 % du chiffre d’affaires total de la Caisse, mais la baisse de contrats individuels, s’est vue compensée par une forte pénétration du marché des petites et moyennes entreprises pour couvrir leurs salariés : «Un véritable changement de métier», selon Éric Gelpe. Cette prise de parts de marché ou de reconquête de positions perdues dans le secteur PME et PMI s’accompagnant d’une consolidation de l’ancrage territorial auprès des acteurs locaux, associatifs notamment. Au final, la contribution de Groupama PVL aux résultats du Groupe, s’établit à 22,2 M€, ce qui constitue le meilleur résultat de la caisse Régionale depuis sa création en 2004.
Ce premier semestre 2016 aura aussi été marqué par une série d’incidents climatiques. Aux gels d’avril, qui ont touché près de 1000 ha en chablisien, mais aussi en Val de Loire, ont succédé des épisodes de grêle particulièrement violents à la mi-mai, avec là encore, 600 ha pénalisés, principalement autour de Chablis et pour certains une récolte totalement perdue(*). Des dégâts qui ont généré au global 130 déclarations de sinistres, dont 26 pour le chablisien, en ce qui concerne le gel, ainsi que 65 déclarations concernant la grêle, pour un montant estimé entre 7 et 8 millions d’euros. Des chiffres relativement modestes, au regard de l’ampleur de la catastrophe, compte tenu du faible nombre de viticulteurs assurés. Sur l’année 2015, l’assurance récolte aura représenté pour Groupama PVL une enveloppe de 22 M€, contre un peu plus de 30 M€ de cotisations. A contrario des années passées, rappelle Philippe Renoux, Président de la fédération de l’Yonne, «où l’on dépassait largement les 35, voire, les 50 millions d’euros. Sur les dix dernières années, l’Yonne, qui représente à peu près 15 % des cotisations, atteint en moyenne un niveau de 30 % de sinistres et ça, c’est parfois difficile à défendre…»
(1) Les rencontres se sont déroulées le 19 mai, avant le nouvel épisode de grêle qui vient de toucher les vignes de l’Auxerrois et du Chablisien.
Une année 2015 positive en terme d’assurance récolte
Au final, la caisse de Groupama Paris Val de Loire réussit à tirer son épingle du jeu, avec notamment, sur le marché des particuliers, depuis plus d’un an, un solde net positif, que ce soit en terme de nombre de véhicules et habitations assurés, ou de contrats de prévoyance sur la garantie des accidents de la vie, explique Éric Gelpe, Directeur général de Groupama PVL : «tous ces éléments perturbateurs qui accentuent la concurrence, que ce soit sur le plan économique ou réglementaire, pouvaient, pour un acteur comme nous, représenter une menace et en fait sont devenus plutôt une opportunité» Le risque était d’autant plus grand, que l’assurance santé représente 28 % du chiffre d’affaires total de la Caisse, mais la baisse de contrats individuels, s’est vue compensée par une forte pénétration du marché des petites et moyennes entreprises pour couvrir leurs salariés : «Un véritable changement de métier», selon Éric Gelpe. Cette prise de parts de marché ou de reconquête de positions perdues dans le secteur PME et PMI s’accompagnant d’une consolidation de l’ancrage territorial auprès des acteurs locaux, associatifs notamment. Au final, la contribution de Groupama PVL aux résultats du Groupe, s’établit à 22,2 M€, ce qui constitue le meilleur résultat de la caisse Régionale depuis sa création en 2004.
Ce premier semestre 2016 aura aussi été marqué par une série d’incidents climatiques. Aux gels d’avril, qui ont touché près de 1000 ha en chablisien, mais aussi en Val de Loire, ont succédé des épisodes de grêle particulièrement violents à la mi-mai, avec là encore, 600 ha pénalisés, principalement autour de Chablis et pour certains une récolte totalement perdue(*). Des dégâts qui ont généré au global 130 déclarations de sinistres, dont 26 pour le chablisien, en ce qui concerne le gel, ainsi que 65 déclarations concernant la grêle, pour un montant estimé entre 7 et 8 millions d’euros. Des chiffres relativement modestes, au regard de l’ampleur de la catastrophe, compte tenu du faible nombre de viticulteurs assurés. Sur l’année 2015, l’assurance récolte aura représenté pour Groupama PVL une enveloppe de 22 M€, contre un peu plus de 30 M€ de cotisations. A contrario des années passées, rappelle Philippe Renoux, Président de la fédération de l’Yonne, «où l’on dépassait largement les 35, voire, les 50 millions d’euros. Sur les dix dernières années, l’Yonne, qui représente à peu près 15 % des cotisations, atteint en moyenne un niveau de 30 % de sinistres et ça, c’est parfois difficile à défendre…»
(1) Les rencontres se sont déroulées le 19 mai, avant le nouvel épisode de grêle qui vient de toucher les vignes de l’Auxerrois et du Chablisien.