Fertilisation azotée
Des rappels utiles pour la fertilisation
La Chambre d'agriculture de Côte d'Or rappelle certaines mesures et actions nécessaires à une bonne maîtrise de la gestion azotée.
La campagne de fertilisation azotée va bientôt commencer. La Chambre d'agriculture de Côte d'Or, par l'intermédiaire d'Anne Hermant, tient à rappeler plusieurs mesures utiles aux agriculteurs concernés par le 4ème programme d'actions de la directive nitrates. [I]«L'équilibre de la fertilisation azotée est une notion très importante»[i] signale la technicienne de la Chambre, [I]«la dose calculée par la méthode des bilans ne doit pas être dépassée dans chacune des zones vulnérables du département»[i]. La dose conseillée d'azote à apporter est le résultat d'une soustraction : les besoins de la culture moins la fourniture du sol. Pour calculer les besoins de la culture, l'objectif de rendement doit être établi. [I]«Cet objectif doit être inférieur ou égal à la moyenne des trois meilleurs rendements que l'exploitant a réalisés au cours des cinq dernières années»[i] précise Anne Hermant.
[INTER]Estimation du reliquat azoté[inter]
Pour connaître la quantité d'azote fourni par le sol, des reliquats sortie d'hiver sont obligatoires pour les exploitations situées en zone vulnérable. [I]«Chaque agriculteur est tenu de faire réaliser, sur au moins un îlot représentatif de son exploitation, une détermination de reliquat en sortie d'hiver sur la profondeur du sol exploitable par les racines et par tranche de 30cm, au plus tard avant le premier apport de fertilisant»[i] signale Anne Hermant.
Au delà de 100 hectares, pour chaque tranche supplémentaire de 100 hectares de Scop, une nouvelle détermination de reliquat en sortie d'hiver est requise sur un îlot de l'exploitation. La technicienne de la Chambre attire l'attention des agriculteurs sur un point précis : [I]«Les reliquats doivent être faits correctement, ce n'est pas toujours le cas. Aujourd'hui, certains agriculteurs se contentent de faire des reliquats à 0-30cm, soit le premier horizon. Il est important de faire des reliquats en adéquation avec la profondeur du sol, afin d'ajuster au mieux la fertilisation azotée sur les cultures. L'exploitant peut être amené à justifier de la cohérence de son plan de fumure»[i]. Pour les parcelles n'ayant pas fait l'objet de mesures, une synthèse départementale sera faite et disponible en mars.
[INTER]Des doses à respecter[inter]
Anne Hermant continue en rappelant d'autres obligations, comme celles d'établir un plan de fumure annuel, d'y porter la valeur des reliquats azotés, d'être capable de justifier du calcul de la dose d'azote à apporter lors d'un contrôle... Dans les périmètres de protection rapprochés et éloignés, pour les zones de captages du département ayant une eau chargée en nitrates (liste des 101 captages), il est rappelé que la dose d'azote doit être limitée à 90% de la valeur calculée. D'un point de vue quantitatif, il est interdit d'apporter de l'azote sous forme minérale sur les grandes cultures d'automne avant le 15 février, exception faite pour les cultures de colza et de moutarde. Sur les cultures de colza et de moutarde, le premier apport d'azote minéral ne dépassera pas 50 unités d'azote minéral s'il est réalisé entre le 15 janvier et le 15 février et 80 unités au delà de cette date. Sur les céréales à paille d'hiver, le premier apport est limité à 50 unités d'azote minéral au stade tallage. Sur le maÏs, le premier apport ne dépassera pas un tiers de la dose totale. Enfin, sur le tournesol, les apports d'azote minéral seront limités à 60 unités.
Contact :
Anne Hermant au 03 80 28 81 29 ou Anne.Hermant@cote-dor.chambagri.fr
[INTER]Estimation du reliquat azoté[inter]
Pour connaître la quantité d'azote fourni par le sol, des reliquats sortie d'hiver sont obligatoires pour les exploitations situées en zone vulnérable. [I]«Chaque agriculteur est tenu de faire réaliser, sur au moins un îlot représentatif de son exploitation, une détermination de reliquat en sortie d'hiver sur la profondeur du sol exploitable par les racines et par tranche de 30cm, au plus tard avant le premier apport de fertilisant»[i] signale Anne Hermant.
Au delà de 100 hectares, pour chaque tranche supplémentaire de 100 hectares de Scop, une nouvelle détermination de reliquat en sortie d'hiver est requise sur un îlot de l'exploitation. La technicienne de la Chambre attire l'attention des agriculteurs sur un point précis : [I]«Les reliquats doivent être faits correctement, ce n'est pas toujours le cas. Aujourd'hui, certains agriculteurs se contentent de faire des reliquats à 0-30cm, soit le premier horizon. Il est important de faire des reliquats en adéquation avec la profondeur du sol, afin d'ajuster au mieux la fertilisation azotée sur les cultures. L'exploitant peut être amené à justifier de la cohérence de son plan de fumure»[i]. Pour les parcelles n'ayant pas fait l'objet de mesures, une synthèse départementale sera faite et disponible en mars.
[INTER]Des doses à respecter[inter]
Anne Hermant continue en rappelant d'autres obligations, comme celles d'établir un plan de fumure annuel, d'y porter la valeur des reliquats azotés, d'être capable de justifier du calcul de la dose d'azote à apporter lors d'un contrôle... Dans les périmètres de protection rapprochés et éloignés, pour les zones de captages du département ayant une eau chargée en nitrates (liste des 101 captages), il est rappelé que la dose d'azote doit être limitée à 90% de la valeur calculée. D'un point de vue quantitatif, il est interdit d'apporter de l'azote sous forme minérale sur les grandes cultures d'automne avant le 15 février, exception faite pour les cultures de colza et de moutarde. Sur les cultures de colza et de moutarde, le premier apport d'azote minéral ne dépassera pas 50 unités d'azote minéral s'il est réalisé entre le 15 janvier et le 15 février et 80 unités au delà de cette date. Sur les céréales à paille d'hiver, le premier apport est limité à 50 unités d'azote minéral au stade tallage. Sur le maÏs, le premier apport ne dépassera pas un tiers de la dose totale. Enfin, sur le tournesol, les apports d'azote minéral seront limités à 60 unités.
Contact :
Anne Hermant au 03 80 28 81 29 ou Anne.Hermant@cote-dor.chambagri.fr
Une campagne qui mise sur la qualité des prélèvements
Dijon Céréales renouvelle, à l'attention de ses adhérents, une opération «reliquats azotés sortie hiver» en s'appuyant sur l'expertise du laboratoire Cérélab et en mettant en œuvre des prélèvements par quad. Il est encore temps pour s'inscrire. Le laboratoire Cérélab a été missionné par Dijon Céréales et Damier Vert pour développer la compétence d'analyse des «Reliquats azotés Sortie Hiver». Cérélab s'est dotée d'une capacité d'analyses performante avec l'acquisition de deux lignes de spectrométrie en flux continu.
Un système de prélèvements par tarière, installé sur des quads, a également été mis en oeuvre par votre coopérative. Deux équipements de ce type sont opérationnels en Côte-d'Or et peuvent intervenir sur l'ensemble du secteur de Dijon Céréales : le prélèvement mécanique fiabilise la qualité des carottages, la bonne conservation des échantillons est assurée.
Par ailleurs, 18 sites de Dijon Céréales* pourront recevoir les prélèvements effectués par le quad ou par les propres moyens des adhérents. Un système de navette (avec caisson isotherme) sera mis en place du 24 janvier au 28 février pouralimenter le laboratoire dans les plus brefs délais, garantissant ainsi laqualité des analyses.
Passages de la navette :
Région Auxois-Morvan-Châtilonnais (les mardis et vendredis) : Aignay-le-Duc, Arnay-le-Duc, Epoisses, Fromenteau, Montbard, Munois, Poinçon-les-Larrey, Pouilly-en-Auxois, Vitteaux.
Région Plaine Tilles-Vingeanne-Bèze (les lundis et jeudis): Auxonne, Is-sur-Tille, La Villeneuve-sur-Vingeanne, Longecourt, Longvic, Lux, Mirebeau, Nuits-Saint-Georges, Saint-Julien.
Pour toute information,vous pouvez contacter Sandra Gras (Damier Vert) au 06.80.28.61.32.
