Cultures
Des protéines à aller chercher
Des solutions simples existent pour élever la teneur moyenne des blés. Arvalis fait le point.

La teneur en protéines baisse depuis 2005. En Côte d’Or, la moyenne est à 11,3 : un problème devant l’exigence grandissante des meuniers. [I]«Le taux de 11,5 est devenu une porte d’entrée aux marchés, notamment à l’export et au bassin méditerranéen»[i] rappelle Luc Pelcé, ingénieur à Arvalis-Institut du végétal. Deux leviers existent pour tenter d’y remédier : le choix de la variété et la fertilisation azotée. [I]«Le premier s’intéresse à la génétique. Il peut y avoir un point d’écart entre les différentes variétés»[i] signale l’intervenant. Le choix opéré le jour du semis d’automne est donc important. En consultant les caractéristiques des variétés de la plateforme de Rouvres-en-Plaine, Goncourt et Sy Moisson font par exemple le grand écart en terme de protéines, avec un effet positif pour le premier cité.
L’enjeu de la fertilisation azotée se chiffre lui aussi à un point en protéines. Luc Pelcé compare deux types de pratiques : [I]«dans le cas le moins propice, un agriculteur va oublier de compter 40 unités dans son bilan, il va travailler avec de l’azote liquide qui se volatilise facilement.... A l’inverse, la personne qui calcule bien sa dose, qui utilise des outils de pilotage pour le troisième apport et qui utilise de l’ammonitrate à bon escient fera plus de protéines»[i].
Les deux leviers [I]«choix des variétés»[i] et [I]«fertilisation azotée»[i] peuvent être combinés. [I]«La conquête des protéines est un enjeu important, elle passe notamment par un travail de communication auprès des producteurs»[i] insiste Luc Pelcé, [I]«il faut prendre un élan différent de celui des dernières années, dans lequel le poids spécifique était constamment mis en avant. Lors de nos visites d’essais, on nous demande constamment quelles sont les variétés qui produisent le plus... C’est le premier critère recherché, sachant que les variétés qui amènent les meilleurs rendements sont souvent celles qui sont le moins riches en protéines. Les agriculteurs nous le rappellent souvent, à juste titre. Je pense qu’un encouragement financier va s’imposer pour inverser la tendance et repasser au delà de 11,5»[i].
L’enjeu de la fertilisation azotée se chiffre lui aussi à un point en protéines. Luc Pelcé compare deux types de pratiques : [I]«dans le cas le moins propice, un agriculteur va oublier de compter 40 unités dans son bilan, il va travailler avec de l’azote liquide qui se volatilise facilement.... A l’inverse, la personne qui calcule bien sa dose, qui utilise des outils de pilotage pour le troisième apport et qui utilise de l’ammonitrate à bon escient fera plus de protéines»[i].
Les deux leviers [I]«choix des variétés»[i] et [I]«fertilisation azotée»[i] peuvent être combinés. [I]«La conquête des protéines est un enjeu important, elle passe notamment par un travail de communication auprès des producteurs»[i] insiste Luc Pelcé, [I]«il faut prendre un élan différent de celui des dernières années, dans lequel le poids spécifique était constamment mis en avant. Lors de nos visites d’essais, on nous demande constamment quelles sont les variétés qui produisent le plus... C’est le premier critère recherché, sachant que les variétés qui amènent les meilleurs rendements sont souvent celles qui sont le moins riches en protéines. Les agriculteurs nous le rappellent souvent, à juste titre. Je pense qu’un encouragement financier va s’imposer pour inverser la tendance et repasser au delà de 11,5»[i].