Conseil d'administration de la FDSEA21
Des positions côte d'oriennes à défendre
Réunis à Quétigny en début de semaine, les membres du conseil d'administration de la FDSEA de la Côte d'Or ont étudié les perspectives de la Pac 2020, actuellement abordée à la commission européenne. Les surpopulations de sangliers et l'engagement syndical étaient également au programme.
Al'approche du congrès d'Orama (à Marseille les 18 et 19 janvier) et de l'assemblée de la FNB (à Autun les 2 et 3 février), les membres du conseil d'administration de la FDSEA ont planché sur la Pac à l'horizon 2020 (période de 2014 à 2020). [I]«La boîte à outils de redistribution des aides au niveau des Etats va être faite au mois de juin, il faut d'ores-et-déjà prendre position au niveau national»[i] expliquait le secrétaire général Jean Bertrand. [I]«Nous avons validé cinq points à défendre dès maintenant, notamment notre zone intermédiaire. Les handicaps de cette zone doivent être reconnus. On ne peut plus avoir une baisse des aides sur le département. Quand on voit les revenus à l'hectare, on ne peut pas aller en dessous»[i].
Le président Fabrice Faivre soulignait la nécessité d'une aide spécifique en rappelant les différentiels de rendements en blé : [I]«Nous sommes à 6,5t/ha alors que les régions au nord de Paris dépassent les 8,5t/ha...»[i]
[INTER]Cinq objectifs Pac[inter]
La communication de la commission européenne sur la Pac à l'horizon 2020 a été analysée et cinq objectifs ont été retenus : la défense d'un fort budget européen, la régulation des marchés avec la mise en place de nouveaux outils, l'harmonisation nationale de l'aide de base (ce qui remplacera les DPU), une compensation pour les zones intermédiaires comme la Côte d'Or (à prélever sur le premier pilier), et enfin, le recouplage de productions spécifiques à condition que l'historique soit supprimé. Il faudra également prendre en compte les fortes turbulences subies par la Bourgogne lors du bilan de santé de la Pac, épisode durant lequel notre région a perdu plus de 30 millions d'euros.
[INTER]Se rapprocher des 20 000 sangliers[inter]
Des dossiers plus «départementaux» ont été abordés. La position de la FDSEA vis-à-vis des surpopulations de sangliers a été rappelée. Celle-ci se décline en quatre points : la suppression du plan de chasse, le classement du sanglier en animal nuisible, la suppression de l'agrainage sur l'ensemble du département et le prélèvement des sangliers errant à proximité des foyers de tuberculose. Jean-Luc Loison, président de la commission des dégâts de gibier, a informé d'une réattribution de 1700 bracelets de sangliers pour l'année de chasse en cours, validée en CDFS. «Nous sommes donc montés à 20 000 bagues attribuées cette l'année. Il faut absolument que l'on se rapproche de ces
20 000» ajoutait Jean Bertrand.
Le président Fabrice Faivre soulignait la nécessité d'une aide spécifique en rappelant les différentiels de rendements en blé : [I]«Nous sommes à 6,5t/ha alors que les régions au nord de Paris dépassent les 8,5t/ha...»[i]
[INTER]Cinq objectifs Pac[inter]
La communication de la commission européenne sur la Pac à l'horizon 2020 a été analysée et cinq objectifs ont été retenus : la défense d'un fort budget européen, la régulation des marchés avec la mise en place de nouveaux outils, l'harmonisation nationale de l'aide de base (ce qui remplacera les DPU), une compensation pour les zones intermédiaires comme la Côte d'Or (à prélever sur le premier pilier), et enfin, le recouplage de productions spécifiques à condition que l'historique soit supprimé. Il faudra également prendre en compte les fortes turbulences subies par la Bourgogne lors du bilan de santé de la Pac, épisode durant lequel notre région a perdu plus de 30 millions d'euros.
[INTER]Se rapprocher des 20 000 sangliers[inter]
Des dossiers plus «départementaux» ont été abordés. La position de la FDSEA vis-à-vis des surpopulations de sangliers a été rappelée. Celle-ci se décline en quatre points : la suppression du plan de chasse, le classement du sanglier en animal nuisible, la suppression de l'agrainage sur l'ensemble du département et le prélèvement des sangliers errant à proximité des foyers de tuberculose. Jean-Luc Loison, président de la commission des dégâts de gibier, a informé d'une réattribution de 1700 bracelets de sangliers pour l'année de chasse en cours, validée en CDFS. «Nous sommes donc montés à 20 000 bagues attribuées cette l'année. Il faut absolument que l'on se rapproche de ces
20 000» ajoutait Jean Bertrand.
La cotisation «n'est plus un problème financier»
Pour le secrétaire général Jean Bertrand, la raison financière pour justifier une non-cotisation à la FDSEA n'a plus de sens : «Les avantages qu'apporte la FDSEA et la carte moisson sur certains achats comme le fuel ou la téléphonie permettent de financer la cotisation». Deux offres ont été présentées dans toutes les réunions cantonales de la FDSEA et lors du conseil d'administration. La première concerne le fuel (on distinguera bientôt le fuel d'été du fuel d'hiver). La FDSEA lance une opération «appel d'offres fuel» consistant à faire des commandes groupées de carburant. Un responsable cantonal centralisera les commandes. Des remises importantes (gain moyen de 42 euros par mètre cube) seront obtenues comme elles le sont actuellement à Montbard, Aignay, Baigneux et Recey. La seconde offre de la carte Moisson concerne la téléphonie. La FNSEA et son réseau de FDSEA ont négocié des tarifs privilégiés pour les adhérents avec l'opérateur SFR. Des économies de communications (jusqu'à 59% par rapport à leur prix normal) pourront être obtenues.
Plus d'adhérents en 2011
Jean Bertrand souhaite davantage d'adhérents FDSEA pour la nouvelle année : «C'est le nombre d'adhérents qui fait la force du syndicat. Nous avons vraiment besoin d'être forts dans les mois qui viennent. Il y a la Pac, la tuberculose et d'autres dossiers importants sur lesquels nous devons avancer. Plus nous serons nombreux et plus nous avancerons». L'assemblée générale de la FDSEA, qui aura lieu le 7 mars à Quétigny, aura justement comme thème l'engagement syndical. «Quand on voit tout ce que le syndicalisme a obtenu, obtient et continuera d'obtenir, c'est un peu trop facile d'attendre que ça tombe sans n'avoir jamais rien donné. Il faut vraiment s'engager» conclut Jean Bertrand.
