Élevage
Des pommes de terre dans l’ensilage
Avec le confinement et la fermeture des restaurants, les débouchés pour les producteurs de pommes de terre de son réduits faisant chuter de fait les prix sur les marchés. Cette situation a profité à Emmanuel Guillaumot, éleveur dans le Morvan.
Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. Cette expression bien connue s’est vérifiée durant cette période de confinement.
Profitant de la chute des prix des pommes de terre destinées à la transformation pour les frites pour les fast-foods notamment, certains éleveurs n’ont pas hésité à en acheter en complément de leur fourrage.
C’est le cas notamment d’Emmanuel Guillaumot, éleveur à Ouroux-en-Morvan. « J’ai eu cette opportunité-là et je n’ai pas hésité. J’en ai acheté environ 60 tonnes pour 35 euros la tonne. L’amidon apporte de l’énergie aux bêtes, je me suis dit que c’est une bonne occasion d’enrichir ma ration. D’autant que cette année ma récolte d’ensilage n’est pas bonne (environ 30 % de moins), cette solution peut compenser un peu le manque de marchandise » estime-t-il.
Une mauvaise récolte qui s’explique selon lui par un temps trop chaud combiné au vent qui a pénalisé le rendement.
Profitant de la chute des prix des pommes de terre destinées à la transformation pour les frites pour les fast-foods notamment, certains éleveurs n’ont pas hésité à en acheter en complément de leur fourrage.
C’est le cas notamment d’Emmanuel Guillaumot, éleveur à Ouroux-en-Morvan. « J’ai eu cette opportunité-là et je n’ai pas hésité. J’en ai acheté environ 60 tonnes pour 35 euros la tonne. L’amidon apporte de l’énergie aux bêtes, je me suis dit que c’est une bonne occasion d’enrichir ma ration. D’autant que cette année ma récolte d’ensilage n’est pas bonne (environ 30 % de moins), cette solution peut compenser un peu le manque de marchandise » estime-t-il.
Une mauvaise récolte qui s’explique selon lui par un temps trop chaud combiné au vent qui a pénalisé le rendement.
