Alimentation animale
Des pailles de colza dans les rations des vaches laitières
La paille de colza est un sous-produit qui peut être intéressant pour l’alimentation des vaches laitières.

La tige de la paille de colza n’absorbe pratiquement pas d’eau, ce qui lui confère un pouvoir grattant «record» au niveau
des papilles ruminales. Ainsi, on a besoin de deux fois moins de paille de colza par rapport à une paille
de blé pour parvenir au même objectif recherché : faire ruminer les animaux.
La digestibilité de la cellulose brute est supérieure à celle de la paille de blé.
Ces deux éléments combinés induisent une déconcentration énergétique nettement plus modérée.
La paille de colza doit être distribuée bien mélangée notamment avec de l’ensilage de maïs. En effet, seule, en libre-service, les ingestions sont quasi nulles. La quantité moyenne recommandée est de 500 à 800 g/vache laitière/jour de brins de paille dont la longueur ne doit pas excéder 8 cm. En cas de distribution de paille de colza, il est conseillé de disposer d’une paille récoltée bien sèche, stockée à l’abri de l’humidité, de l’utiliser en quantités limitées et de l’introduire progressivement dans la ration. La surveillance des animaux et l’observation de l’aspect des fèces restent des indicateurs du niveau d’utilisation dans le lot d’animaux.
Les litières de pailles de colza
En cas de pénurie, la paille de colza peut être utilisée pour la litière en sachant que son efficacité pour capter les liquides semble moins bonne que celle des céréales. Par ailleurs, sa moindre densité fait que, sur une litière accumulée, les animaux ont tendance à s’enfoncer de façon plus importante.
Repousses de colza après récolte
Les repousses de colza peuvent être utilisées comme fourrages par les vaches laitières en pâturage ou à l’auge. Les variétés actuelles sont toutes à basse teneur en glucosinolates ; il n’y a donc pas de problèmes d’appétence. Si les conditions sont favorables à la pousse rapide, ce fourrage peut être très riche en nitrates et notamment en azote soluble. Il est donc recommandé de ne pas dépasser 40 % de la MS totale de la ration sous forme de colza. Il est nécessaire d’apporter un peu de foin ou de paille ou des concentrés pour permettre aux micro-organismes du rumen d’utiliser l’azote soluble, et limiter à la clôture la consommation des animaux. Le problème du risque nitrate est à rapprocher de celui du pâturage des choux fourragers. Comme les choux, le colza contient des facteurs anémiants et donc l’excès de consommation provoque une hémolyse. Les repousses devront donc être rationnées de façon assez stricte, en se limitant à 1/3 de la ration journalière. Pour la valeur alimentaire on peut se référer à celle du colza fourrager : la digestibilité est élevée quel que soit le stade (80 à 84 %), ainsi que la teneur en matières azotés (15 à 20 %).
La paille de colza doit être distribuée bien mélangée notamment avec de l’ensilage de maïs. En effet, seule, en libre-service, les ingestions sont quasi nulles. La quantité moyenne recommandée est de 500 à 800 g/vache laitière/jour de brins de paille dont la longueur ne doit pas excéder 8 cm. En cas de distribution de paille de colza, il est conseillé de disposer d’une paille récoltée bien sèche, stockée à l’abri de l’humidité, de l’utiliser en quantités limitées et de l’introduire progressivement dans la ration. La surveillance des animaux et l’observation de l’aspect des fèces restent des indicateurs du niveau d’utilisation dans le lot d’animaux.
Les litières de pailles de colza
En cas de pénurie, la paille de colza peut être utilisée pour la litière en sachant que son efficacité pour capter les liquides semble moins bonne que celle des céréales. Par ailleurs, sa moindre densité fait que, sur une litière accumulée, les animaux ont tendance à s’enfoncer de façon plus importante.
Repousses de colza après récolte
Les repousses de colza peuvent être utilisées comme fourrages par les vaches laitières en pâturage ou à l’auge. Les variétés actuelles sont toutes à basse teneur en glucosinolates ; il n’y a donc pas de problèmes d’appétence. Si les conditions sont favorables à la pousse rapide, ce fourrage peut être très riche en nitrates et notamment en azote soluble. Il est donc recommandé de ne pas dépasser 40 % de la MS totale de la ration sous forme de colza. Il est nécessaire d’apporter un peu de foin ou de paille ou des concentrés pour permettre aux micro-organismes du rumen d’utiliser l’azote soluble, et limiter à la clôture la consommation des animaux. Le problème du risque nitrate est à rapprocher de celui du pâturage des choux fourragers. Comme les choux, le colza contient des facteurs anémiants et donc l’excès de consommation provoque une hémolyse. Les repousses devront donc être rationnées de façon assez stricte, en se limitant à 1/3 de la ration journalière. Pour la valeur alimentaire on peut se référer à celle du colza fourrager : la digestibilité est élevée quel que soit le stade (80 à 84 %), ainsi que la teneur en matières azotés (15 à 20 %).