SeineYonne
Des malteurs et brasseurs européens en visite à Evry
A l’initiative de Cerevia, une délégation d’une quarantaine de brasseurs et malteurs européens a fait étape à Evry, dans le Sénonais et visité la plateforme expérimentale du groupe SeineYonne, à la découverte des nouvelles variétés d’orge qui y sont implantées.

La visite sur la plateforme d’Evry constituait la première étape d’un circuit inscrit dans un [I]«crop tour»[i] passant également par la Côte d’Or et incluant d’autres pays comme l’Allemagne, le Danemark, le Royaume-Uni ou la Tchéquie. Une quarantaine de malteurs et brasseurs, venus principalement d’Europe du Nord, mais également d’Espagne, a répondu à l’invitation de Cérévia, union chargée de la collecte céréalière de sept groupes coopératifs dont SeineYonne. Parmi la délégation, des représentants de grandes marques comme Heineken et Carlsberg, ainsi que des leaders de la malterie, comme MaltEurope ou Boortmalt.
Les visiteurs des parcelles d’essai sur le terrain ont permis aux transformateurs d’apprécier le travail mené en production, tant par les agriculteurs locaux que les coopératives, pour une orge brassicole de qualité. L’occasion pour Hervé Martin, responsable agronomique du Service Agro-Développement à SeineYonne, de présenter une ving-taine de variétés différentes, tant brassicoles que fourragères, type 6 ou 2 rangs, dont les variétés de référence pour la région, que sont Azurel et Esterel, cette dernière y étant produite depuis près de vingt ans. L’occasion également de présenter la nouvelle variété d’orge d’hiver Etincel, à l’agronomie prometteuse et en forte progression sur le secteur : [I]«une variété qui rappelle Esterel et Azurel par sa précocité, mais avec un potentiel de rendement nettement plus important et résistante à la verse ainsi qu’aux maladies… »[i]
[INTER]Un enjeu d’importance pour le département[inter]
L’accent a été mis également, sur les difficultés à renouveler l’offre variétale, face aux besoins de stabilité réclamés par les industriels. D’autant que les exigences en la matière, sont importantes, répondant à un cahier des charges de plusieurs pages imposé par le Comité Bière Malt Europe (CBMO), en charge de tester les nouvelles variétés au travers de plusieurs critères : le goût, la couleur du malt, la filtrabilité, l’apport de mousse etc..
L’enjeu est d’importance pour le département de l’Yonne, dont 85% des productions d’orge sont de nature brassicole. Au niveau de la Bourgogne, ce sont près de 200 K ha d’orges qui ont été implantés l’an passé, dont 70% consacrés aux orges brassicoles.
L’union de coopératives Cérévia commercialisant pour sa part chaque année 450 K tonnes d’orges de brasserie, dont 75% à l’export. Pour son directeur commercial, éric Grimonpont, cette visite, qui était une première, aura permis également à la délégation de malteurs, d’avoir un aperçu des difficultés que peuvent parfois rencontrer sur le terrain les premiers acteurs de la filière que sont les agriculteurs : [I]«il est important pour nous, de faire à la fois la promotion de ce qui se fait de bien ici, et en même temps, d’évoquer les problèmes que les producteurs rencontrent, comme avec la directive nitrates… C’est pour cela qu’on leur a présenté aussi des orges dédiées à l’alimentation animale, car au final, c’est l’agriculteur qui reste maître de son choix et c’est aux malteurs à un moment donné de payer le prix, afin que l’exploitant continue à produire ce dont ils ont besoin…»[i]
Les visiteurs des parcelles d’essai sur le terrain ont permis aux transformateurs d’apprécier le travail mené en production, tant par les agriculteurs locaux que les coopératives, pour une orge brassicole de qualité. L’occasion pour Hervé Martin, responsable agronomique du Service Agro-Développement à SeineYonne, de présenter une ving-taine de variétés différentes, tant brassicoles que fourragères, type 6 ou 2 rangs, dont les variétés de référence pour la région, que sont Azurel et Esterel, cette dernière y étant produite depuis près de vingt ans. L’occasion également de présenter la nouvelle variété d’orge d’hiver Etincel, à l’agronomie prometteuse et en forte progression sur le secteur : [I]«une variété qui rappelle Esterel et Azurel par sa précocité, mais avec un potentiel de rendement nettement plus important et résistante à la verse ainsi qu’aux maladies… »[i]
[INTER]Un enjeu d’importance pour le département[inter]
L’accent a été mis également, sur les difficultés à renouveler l’offre variétale, face aux besoins de stabilité réclamés par les industriels. D’autant que les exigences en la matière, sont importantes, répondant à un cahier des charges de plusieurs pages imposé par le Comité Bière Malt Europe (CBMO), en charge de tester les nouvelles variétés au travers de plusieurs critères : le goût, la couleur du malt, la filtrabilité, l’apport de mousse etc..
L’enjeu est d’importance pour le département de l’Yonne, dont 85% des productions d’orge sont de nature brassicole. Au niveau de la Bourgogne, ce sont près de 200 K ha d’orges qui ont été implantés l’an passé, dont 70% consacrés aux orges brassicoles.
L’union de coopératives Cérévia commercialisant pour sa part chaque année 450 K tonnes d’orges de brasserie, dont 75% à l’export. Pour son directeur commercial, éric Grimonpont, cette visite, qui était une première, aura permis également à la délégation de malteurs, d’avoir un aperçu des difficultés que peuvent parfois rencontrer sur le terrain les premiers acteurs de la filière que sont les agriculteurs : [I]«il est important pour nous, de faire à la fois la promotion de ce qui se fait de bien ici, et en même temps, d’évoquer les problèmes que les producteurs rencontrent, comme avec la directive nitrates… C’est pour cela qu’on leur a présenté aussi des orges dédiées à l’alimentation animale, car au final, c’est l’agriculteur qui reste maître de son choix et c’est aux malteurs à un moment donné de payer le prix, afin que l’exploitant continue à produire ce dont ils ont besoin…»[i]