Énergie renouvelable
Des installations qui font référence
Visite des installations énergie renouvelable de la Pierre-Qui-Vire, par des étudiants de l’Université de Bourgogne.
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L’Abbaye et la ferme de la Pierre-Qui-Vire, à Saint-Léger-Vauban, concentrent un ensemble d’installations de production d’énergie renouvelable (ENR), qui fait figure d’exemple, dans le Morvan et en Bourgogne. Depuis plusieurs années, des vi-sites sont organisées par le Parc naturel regional du Morvan, chef de file du développement des ENR, afin de mettre en lumière les possibilités qu’offre le territoire.
Les moines de l’Abbaye de la Pierre-Qui-Vire ont fait le choix de développer les ENR dès 1969, en installant une centrale hydraulique de 450 kW électriques. Sur les 2 GWh électriques produits par an, environ 20% sont auto-consommés, le reste est injecté sur le réseau Enedis (ex ERDF) et revendu à EDF. En 2005, les moines étoffent le mix énergétique du site en installant une chaufferie bois plaquettes de 1 200 kW thermique, pour chauffer l’ensemble des bâtiments de l’Abbaye. La chaufferie consomme 650 tonnes de bois en moyenne par an, qui se substituent aux 200 000 litres de fioul consommés auparavant.
Les moines sont également sociétaires de la ferme en agriculture biologique qui jouxte l’abbaye et qui a installé en 2011, une unité de méthanisation de 30 kW électrique afin de valoriser ses effluents d’élevage (lisiers). Le cogénérateur transforme le biogaz produit par le méthaniseur en électricité (230 000 kWh/an) et en chaleur (390 000 kWh/an). L’électricité est revendue à EDF et la chaleur est intégralement consommée sur le site de la ferme (fromagerie, habitations, chauffage du méthaniseur). En période hivernale, les besoins en chaleur sont plus importants, c’est pourquoi une chaufferie bois plaquettes de 100 kW a été installée en 2013, afin de renforcer l’autonomie énergétique du site
Une visite pour parfaire la formation
Cette année encore, les étudiants de licence professionnelle «Agriculture, Durabilité, Nouvelles Technologies» de l’Université de Bourgogne, sont venus parfaire leur formation par une visite sur le site de la Pierre-Qui-Vire. Accueillis le matin à l’Abbaye par Frère Damase pour la chaufferie bois et Frère Guillaume pour l’hydroélectricité, les étudiants ont eu le loisir d’échanger sur les raisons qui ont motivées l’installation d’ENR et le bilan tiré après plusieurs décennies de fonctionnement. L’après-midi, une visite de l’unité de méthanisation et de la chaufferie bois de la ferme, animée par Frédéric Sacquet, chargé de mission energies au Parc du Morvan a été realisée. Les aspects agronomiques du projet ont suscité l’intérêt des étudiants, notamment l’utilisation des digestats (résidus semi-liquides resultant du passage des matières, dans le méthaniseur), pour fertiliser les prairies de la ferme.
La journée s’est conclue par un entretien avec Philippe Abrahamse, agriculteur cogérant de la ferme, à l’initiative du projet de méthanisation. Des échanges instructifs et constructifs en ont émané, notamment sur l’intérêt et la place des ENR ainsi que la recherche d’autonomie dans les exploitations agricoles. Philippe Abrahamse s’attachant à démontrer la rationalité et la cohérence économique, sociale et environnementale, nécessaire à la conduite de projet de ce type.
Les moines de l’Abbaye de la Pierre-Qui-Vire ont fait le choix de développer les ENR dès 1969, en installant une centrale hydraulique de 450 kW électriques. Sur les 2 GWh électriques produits par an, environ 20% sont auto-consommés, le reste est injecté sur le réseau Enedis (ex ERDF) et revendu à EDF. En 2005, les moines étoffent le mix énergétique du site en installant une chaufferie bois plaquettes de 1 200 kW thermique, pour chauffer l’ensemble des bâtiments de l’Abbaye. La chaufferie consomme 650 tonnes de bois en moyenne par an, qui se substituent aux 200 000 litres de fioul consommés auparavant.
Les moines sont également sociétaires de la ferme en agriculture biologique qui jouxte l’abbaye et qui a installé en 2011, une unité de méthanisation de 30 kW électrique afin de valoriser ses effluents d’élevage (lisiers). Le cogénérateur transforme le biogaz produit par le méthaniseur en électricité (230 000 kWh/an) et en chaleur (390 000 kWh/an). L’électricité est revendue à EDF et la chaleur est intégralement consommée sur le site de la ferme (fromagerie, habitations, chauffage du méthaniseur). En période hivernale, les besoins en chaleur sont plus importants, c’est pourquoi une chaufferie bois plaquettes de 100 kW a été installée en 2013, afin de renforcer l’autonomie énergétique du site
Une visite pour parfaire la formation
Cette année encore, les étudiants de licence professionnelle «Agriculture, Durabilité, Nouvelles Technologies» de l’Université de Bourgogne, sont venus parfaire leur formation par une visite sur le site de la Pierre-Qui-Vire. Accueillis le matin à l’Abbaye par Frère Damase pour la chaufferie bois et Frère Guillaume pour l’hydroélectricité, les étudiants ont eu le loisir d’échanger sur les raisons qui ont motivées l’installation d’ENR et le bilan tiré après plusieurs décennies de fonctionnement. L’après-midi, une visite de l’unité de méthanisation et de la chaufferie bois de la ferme, animée par Frédéric Sacquet, chargé de mission energies au Parc du Morvan a été realisée. Les aspects agronomiques du projet ont suscité l’intérêt des étudiants, notamment l’utilisation des digestats (résidus semi-liquides resultant du passage des matières, dans le méthaniseur), pour fertiliser les prairies de la ferme.
La journée s’est conclue par un entretien avec Philippe Abrahamse, agriculteur cogérant de la ferme, à l’initiative du projet de méthanisation. Des échanges instructifs et constructifs en ont émané, notamment sur l’intérêt et la place des ENR ainsi que la recherche d’autonomie dans les exploitations agricoles. Philippe Abrahamse s’attachant à démontrer la rationalité et la cohérence économique, sociale et environnementale, nécessaire à la conduite de projet de ce type.
