Démonstration de pose de clôture
Des éleveurs mis au courant
Une démonstration de pose de clôture électrique permanente était organisée vendredi dernier dans le canton d'Arnay-le-Duc.

La mise à l'herbe approche. Barbelé ou clôture électrique pour retenir les animaux ? A cette question, il n'y avait pas vraiment photo, vendredi dernier à Magnien. Une journée technique dédiée à des démonstrations de pose de clôtures électriques permanentes était organisée au Gaec Buisson Frères. Les éleveurs présents avaient l'air d'être séduits. Les points forts du rendez-vous : présentation de produits, informations sur le choix du fil (acier de gros diamètre), sur l'installation de la prise de terre, sur les techniques pour faire de bonnes jonctions au niveau des raccords, sur le choix des piquets...
Trois jours après ces démonstrations, Jean-Luc Gaudry, agriculteur ayant participé aux démonstrations et exercices pratiques, posait déjà sa nouvelle clôture électrique dans ses prés. [I]«Journée très intéressante, j'ai appris beaucoup de choses»[i] commentait l'éleveur de la commune voisine de Viévy, [I]«les clôtures que je posais, il fallait toujours que je les refasse deux ans après. Je ne mettais pas forcément les bons isolateurs, ni du bon fil. Des ressorts? je ne savais même pas qu'il fallait en mettre. Avec ma nouvelle installation, je pense que j'en ai pour vingt ans sans y toucher!»[i] Jean-Paul Clerget, technicien à l'àleveur Bourguignon, participait à l'organisation de cette journée : [I]«Avec les anciennes installations, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Les postes étaient mal faits ou les isolateurs étaient de mauvaise qualité. Les fixations étaient souvent les points faibles... La technique et les produits présentés lors de cette journée sont peu connus dans la région. Le système, très répandu dans des pays comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, est pourtant très performant. Le fil d'acier est très tendu sur une grande longueur. Il y a moins de piquets, on peut en mettre tous les 50 mètres. Il y a des raidisseurs intermédiaires tous les 10 mètres. Ce système coûte moins cher que le barbelé»[i]. Un technicien «Patura», une entreprise commercialisant des produits pour l'élevage, a rappelé les principes fondamentaux de l'installation, et notamment celui de la prise de terre : [I]«Le courant, après avoir traversé les fils, l'animal et la végétation, part dans le sol. Il doit retourner à l'appareil par l'intermédiaire d'une prise de terre. Celle-ci est composée de plusieurs piquets de hauteur variable. Le nombre et la hauteur de ces piquets est fonction du type de clôture et de sol. Une attention toute particulière doit être portée à la qualité de cette prise de terre. Dans 80% des cas, les systèmes installés sont insuffisants»[i].
Jean-Paul Clerget termine : [I]«Nous pouvons organiser d'autres démonstrations. Si des éleveurs sont intéressés, qu'ils se fassent connaître»[i].
Trois jours après ces démonstrations, Jean-Luc Gaudry, agriculteur ayant participé aux démonstrations et exercices pratiques, posait déjà sa nouvelle clôture électrique dans ses prés. [I]«Journée très intéressante, j'ai appris beaucoup de choses»[i] commentait l'éleveur de la commune voisine de Viévy, [I]«les clôtures que je posais, il fallait toujours que je les refasse deux ans après. Je ne mettais pas forcément les bons isolateurs, ni du bon fil. Des ressorts? je ne savais même pas qu'il fallait en mettre. Avec ma nouvelle installation, je pense que j'en ai pour vingt ans sans y toucher!»[i] Jean-Paul Clerget, technicien à l'àleveur Bourguignon, participait à l'organisation de cette journée : [I]«Avec les anciennes installations, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Les postes étaient mal faits ou les isolateurs étaient de mauvaise qualité. Les fixations étaient souvent les points faibles... La technique et les produits présentés lors de cette journée sont peu connus dans la région. Le système, très répandu dans des pays comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, est pourtant très performant. Le fil d'acier est très tendu sur une grande longueur. Il y a moins de piquets, on peut en mettre tous les 50 mètres. Il y a des raidisseurs intermédiaires tous les 10 mètres. Ce système coûte moins cher que le barbelé»[i]. Un technicien «Patura», une entreprise commercialisant des produits pour l'élevage, a rappelé les principes fondamentaux de l'installation, et notamment celui de la prise de terre : [I]«Le courant, après avoir traversé les fils, l'animal et la végétation, part dans le sol. Il doit retourner à l'appareil par l'intermédiaire d'une prise de terre. Celle-ci est composée de plusieurs piquets de hauteur variable. Le nombre et la hauteur de ces piquets est fonction du type de clôture et de sol. Une attention toute particulière doit être portée à la qualité de cette prise de terre. Dans 80% des cas, les systèmes installés sont insuffisants»[i].
Jean-Paul Clerget termine : [I]«Nous pouvons organiser d'autres démonstrations. Si des éleveurs sont intéressés, qu'ils se fassent connaître»[i].