Innov’action
Des cultures alternatives au colza
Lundi 9 septembre a eu lieu une journée Innov’action, dans l’Auxerrois et le Sénonais, sur le thème : la valse des cultures. Avec pour objectif de voir des cultures en remplacement du colza, adaptées à son secteur.

Le lundi 9 septembre, une journée Innov’action, organisée par la Chambre d’agriculture de l’Yonne, a eu lieu simultanément dans l’Auxerre et le Sénonais, sur le thème : la valse des cultures. Quatre exploitations de part et d’autre ont été visitées : à Voisines (maïs), à Saligny (sorgho), à Evry (soja) et à Cuy (tournesol) dans le Sénonais. Ainsi qu’à Saint-Georges-sur-Baulche (soja), à Escamps (tournesol et sorgho) et à Saint-Bris-le-Vineux (millet) dans l’Auxerrois.
L’objectif ? Évoquer les nouvelles cultures de remplacement du colza, face à la difficulté de cette plante à se développer dans l’Yonne ces dernières années à cause de conditions climatiques défavorables pour elle. «Il y a beaucoup d’agriculteurs qui ont changé leur assolement suite à cette problématique. Ils ont soit introduit de nouvelles cultures, soit augmenté la proportion de leurs autres cultures dans leur système», indique Élodie Joudelat, conseillère en production végétale à la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Une conduite différente suivant le secteur
Quant au choix des cultures ? «Ce sont des têtes d’assolement, comme le colza. Et ce sont des cultures pour la plupart peu développées et sur lesquelles les agriculteurs nous ont interrogés au printemps», explique Élodie Joudelat. «L’idée est de voir comment les agriculteurs qui témoignent font pour s’adapter par rapport au climat, s’il y a des choses dans la conduite qu’ils font pour mieux résister au sec. Comment ils font pour gérer la culture dans des années où les conditions climatiques sont spéciales». Aussi, ces plantes sont des cultures d’été. Une volonté de s’y intéresser lorsque l’on sait que des retournements de colza ont parfois lieu assez tard au printemps.
Alors, pourquoi faire cette journée sur deux secteurs différents, en simultanée ? «Car les terres n’ont pas les mêmes potentiels, il n’y a pas les mêmes contraintes. Si les cultures sont les mêmes pour la plupart, l’adaptation et la conduite que font les agriculteurs sont différentes. Et c’est plus parlant lorsque l’on a un exemple près de chez soi», répond Élodie Joudelat.
Dans l’Auxerrois, le maïs a été remplacé par le millet dans les cultures abordées ce jour, «pour coller au plus près de ce qui se fait sur chaque secteur». Des ingénieurs d’Arvalis et de Terres Inovia, ainsi que des conseillers de la Chambre d’agriculture étaient présents pour répondre aux questionnements des agriculteurs intéressés. Dans l’Auxerrois, une douzaine d’élèves du lycée La Brosse à Auxerre et 31 agriculteurs ont répondu à l’invitation. Dans le Sénonais, c’est une vingtaine d’agriculteurs qui se sont déplacés.
L’objectif ? Évoquer les nouvelles cultures de remplacement du colza, face à la difficulté de cette plante à se développer dans l’Yonne ces dernières années à cause de conditions climatiques défavorables pour elle. «Il y a beaucoup d’agriculteurs qui ont changé leur assolement suite à cette problématique. Ils ont soit introduit de nouvelles cultures, soit augmenté la proportion de leurs autres cultures dans leur système», indique Élodie Joudelat, conseillère en production végétale à la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Une conduite différente suivant le secteur
Quant au choix des cultures ? «Ce sont des têtes d’assolement, comme le colza. Et ce sont des cultures pour la plupart peu développées et sur lesquelles les agriculteurs nous ont interrogés au printemps», explique Élodie Joudelat. «L’idée est de voir comment les agriculteurs qui témoignent font pour s’adapter par rapport au climat, s’il y a des choses dans la conduite qu’ils font pour mieux résister au sec. Comment ils font pour gérer la culture dans des années où les conditions climatiques sont spéciales». Aussi, ces plantes sont des cultures d’été. Une volonté de s’y intéresser lorsque l’on sait que des retournements de colza ont parfois lieu assez tard au printemps.
Alors, pourquoi faire cette journée sur deux secteurs différents, en simultanée ? «Car les terres n’ont pas les mêmes potentiels, il n’y a pas les mêmes contraintes. Si les cultures sont les mêmes pour la plupart, l’adaptation et la conduite que font les agriculteurs sont différentes. Et c’est plus parlant lorsque l’on a un exemple près de chez soi», répond Élodie Joudelat.
Dans l’Auxerrois, le maïs a été remplacé par le millet dans les cultures abordées ce jour, «pour coller au plus près de ce qui se fait sur chaque secteur». Des ingénieurs d’Arvalis et de Terres Inovia, ainsi que des conseillers de la Chambre d’agriculture étaient présents pour répondre aux questionnements des agriculteurs intéressés. Dans l’Auxerrois, une douzaine d’élèves du lycée La Brosse à Auxerre et 31 agriculteurs ont répondu à l’invitation. Dans le Sénonais, c’est une vingtaine d’agriculteurs qui se sont déplacés.