Bovins lait
Des choix bien réfléchis
Le Gaec de Blessey, à Source-Seine, proposait la visite de son bâtiment dédié à l’élevage laitier en agriculture biologique. Stéphane et Alexandre Lacombe ont retracé les différentes démarches suivies depuis leur installation il y a 18 mois sur la ferme familiale. L’emplacement de leur stabulation de 2 200m2 sur des terres à faibles potentiels et entourées de 18 hectares de prairies s’avère aujourd’hui très pratique pour faire pâturer les animaux.

Le matériau bois a été choisi pour des raisons esthétiques, mais aussi de bien-être pour leurs vaches laitières moins soumises, de ce fait, à des champs magnétiques. L’absence du moindre poteau intérieur augmente la fonctionnalité du bâtiment et facilite la circulation des vaches.
Pour la ventilation, les deux éleveurs ont opté pour du translucide perforé tout autour de la bâtisse, des filets et du bois ajouré sur les deux pignons. La stabulation est notamment dotée d’une nurserie, de box paillés et d’un distributeur automatique de concentrés. Une aire d’exercice raclée sera ultérieurement mis en route.
Aire paillée pour le fumier
Stéphane et Alexandre Lacombe ont préféré l’aire paillée aux logettes dans un but bien précis: «Nous sommes en système bio, l’ensemble de nos champs sont fertilisés avec des apports organiques. L’aire paillée convenait mieux car elle permet d’obtenir plus de fumier. La production des 75 vaches correspond exactement aux besoins de nos cultures, ni plus ni moins». Le bio étant aussi en vogue dans les élevages laitiers (plus d’une quinzaine d’exploitations AB sont aujourd’hui recensées en Côte-d’Or), plusieurs questions se sont logiquement portées sur l’alimentation des animaux. Le Gaec de Blessey, historiquement en système herbe et aujourd’hui 100% autonome en fourrages et en concentrés, utilise un système alimentaire à base d’ensilage de luzerne, dactyle et ray-grass, de foin de luzerne et de trèfle violet. Jean-François Dessolin, conseiller à Côte-d’Or Conseil Élevage, a salué la très bonne conduite du troupeau montbéliard avec une moyenne de 6 260 kg de lait/vache/an. Les différents taux (cellules inférieures à 250 000, TB à 37,7 et TP à 31,7) permettent une plus-value à la laiterie, pour un prix du lait bio déjà supérieur à 400 euros/1000 litres. La porte ouverte s’est poursuivie par une visite plus détaillée des locaux, subventionnés à hauteur de 58% grâce l’installation de deux jeunes en système bio.
1/4 - Journées bâtiments : Un petit tour à la maison
2/4 - Bovins viande : Un précieux confort
4/4 - Ovins : Des conditions pour bien travailler
Pour la ventilation, les deux éleveurs ont opté pour du translucide perforé tout autour de la bâtisse, des filets et du bois ajouré sur les deux pignons. La stabulation est notamment dotée d’une nurserie, de box paillés et d’un distributeur automatique de concentrés. Une aire d’exercice raclée sera ultérieurement mis en route.
Aire paillée pour le fumier
Stéphane et Alexandre Lacombe ont préféré l’aire paillée aux logettes dans un but bien précis: «Nous sommes en système bio, l’ensemble de nos champs sont fertilisés avec des apports organiques. L’aire paillée convenait mieux car elle permet d’obtenir plus de fumier. La production des 75 vaches correspond exactement aux besoins de nos cultures, ni plus ni moins». Le bio étant aussi en vogue dans les élevages laitiers (plus d’une quinzaine d’exploitations AB sont aujourd’hui recensées en Côte-d’Or), plusieurs questions se sont logiquement portées sur l’alimentation des animaux. Le Gaec de Blessey, historiquement en système herbe et aujourd’hui 100% autonome en fourrages et en concentrés, utilise un système alimentaire à base d’ensilage de luzerne, dactyle et ray-grass, de foin de luzerne et de trèfle violet. Jean-François Dessolin, conseiller à Côte-d’Or Conseil Élevage, a salué la très bonne conduite du troupeau montbéliard avec une moyenne de 6 260 kg de lait/vache/an. Les différents taux (cellules inférieures à 250 000, TB à 37,7 et TP à 31,7) permettent une plus-value à la laiterie, pour un prix du lait bio déjà supérieur à 400 euros/1000 litres. La porte ouverte s’est poursuivie par une visite plus détaillée des locaux, subventionnés à hauteur de 58% grâce l’installation de deux jeunes en système bio.
1/4 - Journées bâtiments : Un petit tour à la maison
2/4 - Bovins viande : Un précieux confort
4/4 - Ovins : Des conditions pour bien travailler