Récoltes 2011
Des bonnes surprises ? Pas partout
Le bilan des récoltes est meilleur que prévu sur l'ensemble du département côte d'orien, mais certaines zones restent très décevantes. En particulier en terres superficielles, très impactées par la sécheresse.

[I]«En enrubannage, nous avons fait 150 bottes au lieu de 300. En colza, nous terminons à 20q/ha au lieu de 30q/ha. En orges d'hiver, on ne dépasse pas 40q/ha alors que la moyenne des années passées approche 60q/ha...»[i]. Régis Seguin, agriculteur à Poiseul-la-Ville dans le canton de Baigneux-les-Juifs avec Claire, son épouse et leur fils Max, dresse un mauvais bilan de la campagne 2011. Le Gaec du Paradis, producteur de lait (65 vaches montbéliardes, 505 000 litres de quotas) qui exploite 80 hectares de céréales, 30 ha de maÏs, 30 ha de prairies temporaires avec luzerne et 40 ha de prés, se souviendra longtemps de cette épisode 2011 particulièrement difficile. Le niveau de certains rendements n'avait jamais été atteint depuis 1988 et l'installation de Régis. [I]«Le potentiel en terres superficielles est très fortement altéré s'il ne pleut pas, on l'a bien vu cette année»[i] explique Max Seguin. Pour ne rien arranger, le jeune agriculteur relève la présence de nombreux insectes dans les cultures de colza, qui aura également impacté les rendements.
[INTER]Importance des stocks[inter]
Certains évènements vont, heureusement, relever la note et aider le Gaec du Paradis à traverser cette mauvaise passe. Les pluies des dernières semaines vont permettre un regain relativement important. [I]«De moins 50% en enrubannage, on finira peut-être à moins 30%»[i] espère Régis Seguin. L'agriculteur se réjouit d'avoir gardé un peu de stocks de l'an passé, afin de compléter le manque de production. Cette notion de stockage est également importante pour la paille dont la production a également fait défaut. [I]«En orges et blés, les rendements de paille sont divisés par quatre ou cinq...»[i] signale Max Seguin, [I]«pour la première fois, nous avons dû sortir du village pour aller chercher de la paille. Et nous avons dû presser de la paille de colza, chose que nous n'avions jamais faite auparavant. Heureusement qu'il nous restait du stock car cela ne suffisait pas»[i].
[INTER]Bonne tenue des maÏs?[inter]
Les bonnes nouvelles de ce mois d'août pour le Gaec du paradis concernent le blé fini de moissonner au début du mois (la qualité et les rendements sont plutôt corrects contrairement à certains endroits «tardifs») et la bonne tenue des cultures de maÏs, essentielles pour des producteurs laitiers. Semé avec une, voire deux semaines de retard et biné, le maÏs présente actuellement deux panouilles contrairement à certaines années. [I]«Nous ferons le bilan dans un mois, après la récolte, mais pour l'instant, le maÏs a l'air plutôt correct»[i] termine Régis Seguin.
[INTER]Importance des stocks[inter]
Certains évènements vont, heureusement, relever la note et aider le Gaec du Paradis à traverser cette mauvaise passe. Les pluies des dernières semaines vont permettre un regain relativement important. [I]«De moins 50% en enrubannage, on finira peut-être à moins 30%»[i] espère Régis Seguin. L'agriculteur se réjouit d'avoir gardé un peu de stocks de l'an passé, afin de compléter le manque de production. Cette notion de stockage est également importante pour la paille dont la production a également fait défaut. [I]«En orges et blés, les rendements de paille sont divisés par quatre ou cinq...»[i] signale Max Seguin, [I]«pour la première fois, nous avons dû sortir du village pour aller chercher de la paille. Et nous avons dû presser de la paille de colza, chose que nous n'avions jamais faite auparavant. Heureusement qu'il nous restait du stock car cela ne suffisait pas»[i].
[INTER]Bonne tenue des maÏs?[inter]
Les bonnes nouvelles de ce mois d'août pour le Gaec du paradis concernent le blé fini de moissonner au début du mois (la qualité et les rendements sont plutôt corrects contrairement à certains endroits «tardifs») et la bonne tenue des cultures de maÏs, essentielles pour des producteurs laitiers. Semé avec une, voire deux semaines de retard et biné, le maÏs présente actuellement deux panouilles contrairement à certaines années. [I]«Nous ferons le bilan dans un mois, après la récolte, mais pour l'instant, le maÏs a l'air plutôt correct»[i] termine Régis Seguin.