Moisson
Des bas-fonds à 20q/ha en orge
Les terres à cailloux n’ont rien pardonné, le gel d’avril suivi du sec ont fortement impacté les grandes cultures de la haute Côte-d’Or.

Ludovic Gheeraert, exploitant à Châtillon-sur-Seine, n’avait pas encore débuté sa récolte de colza la semaine dernière mais savait déjà que 2017 serait sa pire moisson depuis son installation : «Les résultats sont encore plus mauvais que l’an passé car, en plus des bas rendements, la qualité n’est pas là. Les orges descendent parfois à 20q/ha dans les cailloux, pour un maximum de 40q/ha. Dans les meilleurs terres, les orges ne dépassent pas 55q/ha. Le calibrage est extrêmement décevant, entre 40 et 45 pour la variété Esterel. C’est guère mieux pour Étincel. Je n’ai jamais obtenu de tels résultats». Pour ne rien arranger, de l’ergot s’est même développé. Une triste première là encore pour cet agriculteur de 35 ans : «cela m’était déjà arrivé une fois, c’était dans du blé. L’ergot est apparu dans les talles d’orges nouvellement constituées après le gel».
Du blé germé
Le blé de Ludovic Gheeraert était récolté à hauteur de 80% le 10 juillet : «nous avons tenté d’en rentrer un maximum avant les pluies. Malgré cela, les résultats ne sont pas bons avec des rendements qui varient entre 40 et 50q/ha dans les terres à cailloux. Il manque 20q/ha ! C’est un peu mieux dans les meilleures terres, autour de 65q/ha, mais le compte n’y pas, là non plus. Le PS est médiocre avec une moyenne de 74 et entre 5 et 12% des blés ont germé dans la variété Fructidor. Pour l’Apache, je n’ai pas encore les résultats, mais le temps de chute d’Hagberg ne sera pas bon non plus. Cela risque d’être la même chose pour ma troisième variété qui est Rubisco». Les 20% de blé qui restaient à faucher la semaine dernière inquiétaient le producteur : «les champs concernés étaient pourtant les moins mauvais... La donne risque fortement de changer avec les pluies qui se succèdent».
Du colza grêlé
Le colza de Ludovic Gheeraert, qui avait plus ou moins réussi à compenser après les aléas climatiques des dernières semaines, a été fortement grêlé le week-end des 8 et 9 juillet. «Les dégâts devraient concerner une trentaines d’hectares, cette averse de grêle a tué tout suspense pour le colza....» confie l’exploitant. Finalement, seul le tournesol de l’exploitation devrait tirer son épingle du jeu cette année : «nous resterons bien sûr très loin du compte... Cela fait désormais quatre années que c’est compliqué. Nous mangeons plus d’argent que nous n’en gagnons».
Du blé germé
Le blé de Ludovic Gheeraert était récolté à hauteur de 80% le 10 juillet : «nous avons tenté d’en rentrer un maximum avant les pluies. Malgré cela, les résultats ne sont pas bons avec des rendements qui varient entre 40 et 50q/ha dans les terres à cailloux. Il manque 20q/ha ! C’est un peu mieux dans les meilleures terres, autour de 65q/ha, mais le compte n’y pas, là non plus. Le PS est médiocre avec une moyenne de 74 et entre 5 et 12% des blés ont germé dans la variété Fructidor. Pour l’Apache, je n’ai pas encore les résultats, mais le temps de chute d’Hagberg ne sera pas bon non plus. Cela risque d’être la même chose pour ma troisième variété qui est Rubisco». Les 20% de blé qui restaient à faucher la semaine dernière inquiétaient le producteur : «les champs concernés étaient pourtant les moins mauvais... La donne risque fortement de changer avec les pluies qui se succèdent».
Du colza grêlé
Le colza de Ludovic Gheeraert, qui avait plus ou moins réussi à compenser après les aléas climatiques des dernières semaines, a été fortement grêlé le week-end des 8 et 9 juillet. «Les dégâts devraient concerner une trentaines d’hectares, cette averse de grêle a tué tout suspense pour le colza....» confie l’exploitant. Finalement, seul le tournesol de l’exploitation devrait tirer son épingle du jeu cette année : «nous resterons bien sûr très loin du compte... Cela fait désormais quatre années que c’est compliqué. Nous mangeons plus d’argent que nous n’en gagnons».